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 Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]

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Alyss Jackson
Alyss Jackson
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MessageSujet: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeLun 21 Sep - 17:14

Londres. Quelle belle ville. Renommée dans beaucoup de pays, un lieu paisible où tout le monde se sent bien et où on peut facilement faire sa vie. Mais quelle erreur! Plus Alyss arpentait les rues et les maisons de diverses propriétaires, plus elle se disait qu'il devait y avoir mieux ailleurs... Et il devait y avoir pire aussi bien sur. Parce qu'Alyss sans optimisme ce n'était pas concevable. Un sourire étira doucement les lèvres de la jeune femme à la pensée du jeune enfant dont elle s'était occupé il y a quelque temps, elle avait brisé tout ses rêves en lui annonçant que les licornes des contes n'existaient pas... Pauvre enfant. Mais focalisons-nous sur notre blonde, toujours dans sa tenue de travail (la tenue de domestique par excellence!) ses cheveux détachés et son air enfantin sur le visage elle venait de sortir d'une maison au centre-ville de Londres.

Une vague de frisson la fit trembler de la tête aux pieds *Bon sang qu'il fait frais!*. En cette fin de journée la jeune femme comprenait le changement de saison. En effet les fin de journée devenaient de plus en plus fraîche, il était donc de plus en plus difficile pour elle de passer une nuit dehors, enfin une nuit ou deux. Comme toujours niveau boulot stable ce n'était pas la joie, bien loin de là, encore renvoyée malgré un travail minutieux et rigoureux, la jeune blonde se retrouvait dehors. Cette fois-ci avait au moins le mérite d'être original, le motif du renvoi? "Est susceptible d'attirer mon mari" Rédiger par LA propriétaire au grand désespoir DU propriétaire, son mari, le seul qui avait presque l'air triste de la voir partir. Pour une fois que les enfants étaient adorables et qu'ils ne lui faisaient pas de coup fourrés, elle s'était vraiment plu dans cette famille. Elle pouvait facilement s'imaginer veiller sur les enfants encore longtemps mais voilà, une femme jalouse est intraitable, et Alyss ne préférait pas la contrariée... De toute façon elle n'en avait pas le droit.

Un long soupir de lassitude s'échappa des lèvres d'Alyss alors qu'elle marchait sans réel but au cœur de Londres. Alors que le soleil disparaissait de plus en plus laissant la place à cette brise fraîche du soir, les rues se vidaient et la fréquentation changeait. On voyait les gens issu de famille aisées ou noble rentrer chez eux bien tranquillement pendant que de l'autre côté de la rue c'était une fille de joie qui se préparer pour arpenter le pavé. A la seule vue de cette fille, du même âge que notre Alyss, cette dernière s'arrêta net. Non elle ne finirait pas comme ça, c'était hors de question. Doucement elle fit demi tour sur elle-même et s'éloigna du centre ville, il fallait qu'elle trouve une ruelle calme sans trop de fréquentation pour piquer un petit somme avant de repartir à la chasse aux maîtres. Enfin à la chasse au travail, nous sommes bien d'accord.

Avec le temps, Alyss connaissait les rues par cœur. Un avantage quand il faut choisir celle dans laquelle vous allez dormir, c'est donc automatiquement que ses jambes la menèrent a la frontière des quartiers riches. La jeune femme marchait machinalement sans même y réfléchir, son attention et ses pensées étaient tout deux bien loin de cette rue, et de cette ville. Risqué de ne pas faire attention aux personnes autour de soi, un soir d'automne dans Londres? Totalement, mais la jeune femme n'en avait pas conscience, pas du tout. Tranquillement, en pensant à sa tante et son père, priant pour qu'ils soient heureux où qu'ils soient, elle se dirigeait vers son point de chute. Un nouveau frisson parcourant sa colonne vertébrale la fit réagir, elle s'arrêta pour sortir un petit gilet de sa valise. Elle l'enfila et reprit sa marche, mais si ce n'était pas le froid la raison de ce frisson? Et si son inconscient avait remarqué quelque chose de louche... ? *Mais non voyons, qui pourrait me faire du mal?* pensa t-elle en traversant un carrefour désert, bien sur d'elle, un peu trop peut-être...
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeMar 22 Sep - 10:07

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

   Londres. La pire de toute. Lieu de misère, souffrance et chaos. On s’y sent étouffé. Prisonnier. Plus l’on parcourait ce territoire malsain, plus on pouvait se dire que c’était en effet le pire lieu où l’on pouvait se retrouver. Il n’était pas rare qu’une grimace étire les lèvres, à chaque enfant démuni croisé. Abandonnés dans la rue, livrés à eux-mêmes. Tant d’innocences gâchées. De vies bousillées. Si jeunes. Si fragiles. Si tentés par le Péché.

   Le monde ne mérite pas qu’on lui survive. Le monde ne mérite pas qu’on s’y accroche de toute ses forces. Toute cette douleur, ces supplices. Des milliers de gens meurent chaque jours. Des milliers les remplaceront bientôt. C’est un fait. Un cycle interminable. Toutes ces vies qui apprendront bientôt l'horreur de la vie. Balancé dans une réalité impitoyable. Sans pitié à leurs égards. Personne n'en aura jamais pour eux. Ressentir est une chose. Agir en est une autre. Mais plus personne n'agit pour les autres. Plus personne n'aide. Le monde sombre dans l'égoïsme de la survie. Le monde se précipite dans les ténèbres.

   Une violente douleur arracha un cri sourd et mal retenu, dans le silence distordu de cette réalité. La lame d'un canif planté dans la chaire laissait à présent le sang couler sur le pavé de cette ruelle étroite et sale. La main qui le tenait trembla, avant de le retirer sèchement. Un halètement suivit la lamentation. Le désespoir vint remplacer la détermination sur le visage de l'homme qui venait de s'auto-mutiler. Un garçon. Âgé d'à peine dix-huit ans. Criait qu'on le libère. Criait à la mort. Mais ne priait plus. Dans le plus profond de son être. Il était resté silencieux.

   Un bruit de pas vint le sortir de sa tourmente. Et sonna en lui comme une délivrance. Il regarda hagard autour de lui, avant de remarquer une jeune fille aux longs cheveux d'or avec une valise. Elle traversait la rue, en se dirigeant vers un carrefour. Les lieux étaient désert. Il ne voyait personne d'autre. Il la suivit, le canif à la main, le regard fou. Les idées germaient dans son esprit. Le sang coulait encore au goutte à goutte du bout de la lame.

   Elle n'avait pas remarqué. Elle ne voyait pas. Quelqu'un la suivait. Quelqu'un avec de sombres dessins. Quelqu'un qui avait abandonné cette réalité. Qui se fichait des conséquences. Qui voulait en finir. Il n'avait plus rien à perdre. Ni sa famille. Ni son honneur. Ni son innocence. Dieu l'aurait-il sauvé de sa déchéance? Dieu n'existait pas. Dans cette rue, il n'y avait que trois agneaux. Deux qui restait à sauver, et le troisième, bien caché. Prêt à s’exécuter.

   La jeune fille sembla déceler quelque chose. Posa sa valise et sorti un gilet pour se vêtir plus chaudement. Fausse alerte. Elle n'avait rien deviné. C’était à présent que tout se jouait. Le garçon s’approchait dangereusement  de l’Innocence. Il brandit son bras pour soulever son arme. L’abattre sur cette fille était son seul but. Il n’avait plus le choix. Il devait agir. Il devait la sauver.

   Michael tira son revolver de sa veste, sorti de sa cachette et visa rapidement. Il fut pratiquement en face de la jeune fille, l’arme à feu tendu vers elle. Il tira presque aussitôt. La balle parti bel et bien, et frôla presque sa joue. Mais elle continua sa course, percuta de plein fouet le garçon suicidaire et meurtrier. Entre les deux yeux.

   Après la détonation, le silence retomba en même temps que le corps du malheureux, qui fini par heurter le pavé. Son canif retomba à ses côtés. Ses yeux livides restés ouverts regardaient le ciel. Un sourire libérateur restait collé à ses lèvres.

- Dors bien, souffla Michael qui baissa son arme en le regardant, avant de tourner ses yeux vers la demoiselle.

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Alyss Jackson
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeVen 25 Sep - 17:41

Vêtue de son gilet la jeune femme se sentit mieux, juste l'espace d'un instant. Elle crut entendre des pas derrière elle mais avant même que l'angoisse ne put établir son QG dans son cœur la jeune femme fut attirée par un autre mouvement, un autre geste bien lus effrayant sur l'instant. Alyss avait été confronté a la mort mais jamais directement, on lui as rapporté la mort de son père, de sa mère et de sa tante mais jamais elle ne les avais vus, jamais elle n'avait été au cœur d'une situation impliquant un ou une mort(e). Mais pourtant, là devant elle elle voyait la mort, la sienne en plus. Ce mouvement qui avait attiré son attention n'était rien d'autre que le déplacement d'un homme qui était face à elle l'arme à la main. Faisons juste une petite pause sur cette scène. Alyss sentit à ce moment l'angoisse l'envahir complètement, elle lâcha sa valise qui tomba sur le pavé dans un bruit sourd. Tout autour d'elle avait une couleur plus sombre et elle ne pouvait détacher ses yeux de son "agresseur". Pourquoi elle? Qu'avait-elle fait pour mériter une fin pareille? Elle travaillait dur, du moins autant qu'elle le pouvait, et jamais elle n'avait lever la main sur qui que ce soit, elle était une jeune femme modèle sans vice et là voilà du mauvais côté de l'arme. Remettons la scène en marche, alors que toutes ses pensées étaient arrivés en même temps dans une fraction de seconde dans la tête de notre blonde l'homme devant elle avait déjà tirer. Alyss sursauta face au bruit du tir et se crispa s'attendant à ressentir la douleur de la balle dans sa chair mais rien ne vint. Elle garda ses yeux écarquillés face à cet homme, et puis elle entendit un bruit derrière elle, une chute. La jeune femme hésita un instant, devait-elle vraiment tourner le dos à cet inconnu armé?

- Dors bien

Comment ça Dors bien? Mais Alyss n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, l'homme devant elle baissa son arme et leurs yeux se rencontrèrent pour la première fois depuis qu'il était en face d'elle. Alyss avait le souffle court, elle avait peur de se retourner. Elle mourrait d'envie de savoir si tout ceci était de la comédie destinée à la dupée ou si il y avait vraiment un mort allongé derrière elle... Elle voulu d'inspirer, en vain. Son essoufflement ne partait pas, la peur lui nouait les entrailles et elle commençait à se sentir mal. Elle reconnaissait que trop bien ce sentiment, cette emprise sur sa cage thoracique et cet air qui refusait d'oxygéner son corps. Elle faisait un début de crise d'angoisse. Lentement elle tourna la tête pour découvrir le corps d'un homme, elle voulu crier mais aucun son ne franchi ses lèvres. Les larmes lui montèrent aux yeux bien avant qu'elle ne remarque le couteau dans la main du défunt. Main levé qui plus est... Est-ce qu'on venait de la... Sauver? L'idée fit son chemin dans le cerveau de la jaune blonde alors qu'elle sentait que ses jambes ne la tenait plus vraiment. La vision brouillé par des larmes, le souffle court et le corps tremblant de la tête aux pieds elle se retourna vers son agresseur qui au final était son sauveur. Elle ne savait pas quoi dire et de toute manière elle était bien incapable de dire quoi que ce soit, Alyss essuya les quelques perles salées qui maculaient ses joues avant d'aller s'appuyer contre le mur juste à côté d'elle. Il ne fallait pas qu'elle s’évanouisse, ce n'était pas vraiment le bon moment. Une fois contre le mur et en ne quittant pas l'arme de l'homme des yeux elle réussi à articuler quelques mots.

- Qui.. Qui êtes-vous..?, demanda t-elle entre deux sanglots mal contrôlés
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeVen 9 Oct - 11:10

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

   L'expression de la jeune fille était très proche de l'apoplexie. Des perles humides coulaient sur ses joues rosies, avant qu'elle ne les efface du bout de ses doigts tremblants. Elle chercha un appui, chancelante, avant de trouver refuge auprès de la façade de briques, à proximité. Mais ce nouvel ami n'aida en rien la charmante à surmonter cette vague d'adrénaline que lui avait offerte ce témoignage. La violence des événements l'avait bousculée, au-delà même de ses émotions : sa perception et ses certitudes sur ce qu'elle pensait être la vie étaient mises à l'épreuve. Michael, observateur de tout cela, en déduisit qu'elle n'avait que très peu été confrontée à la violence. Et sans doute, directement à la mort. Pourtant, dans ce monde, chacun d'entre les mortels ont connu au moins une personne de son entourage, ou un ami, qui a été confronté à la mort de quelqu'un. Combien même ce degré de connaissance pouvait être variable, il est vrai que rien ne pouvait vous préparer à vivre ce genre d'expérience. À moins d'y être intimement lié. À moins d'être la flamme créatrice. À moins de tenir un revolver dans sa main, et d'appuyer sur la détente vers un homme que vous ne connaissez même pas, mais dont vous savez que les sombres desseins auraient plus fait de mal que de bien.

   Quand enfin, des mots arrivèrent à s'échapper de la bouche de la survivante, ça n'était pas pour savoir pourquoi. Ça n'était pas non plus pour remercier. La seule et unique chose qu'elle demanda, c'était ce qu'il était. Une question qui, posé d'une telle manière, pouvait avoir multiple sens. Habitué, presque, à ce genre de demande lorsqu'il se retrouvait face à pareille situation, Michael entrouvrit la bouche, et n'y laissa encore une fois y échapper que quelques mots. Toujours dans un même souffle, gravement.

   – Votre sauveur.

   L'identité qu'il se donnait, et lui donnait par la même occasion, était la seule chose dont elle devait savoir de lui. Tout ce qu'il était, en dehors de ce mot, était pour elle d'une inutilité déroutante. Peu importante, la violence de cette scène. Peu importe le meurtre qu'il avait perpétré devant témoin. Il l'avait sauvé. Elle n'était même pas blessée, du moins, physiquement. C'était tout ce qui importait. Il n'attendait rien de sa part pourtant. Ce héros d'une seconde ne faisait pas cela pour des remerciements, ni même de l'admiration. Il s'approchait d'ailleurs déjà du corps du malheureux, qu'il avait en fait traqué depuis un petit bout de temps. Dans l'ombre. Dans la discrétion. Sans qu'il le sente ou ne l'entende. Michael avait fait son travail à la perfection, attendant le bon moment pour agir. Le moment où l'horreur avait basculé.

   S'abaissant à la hauteur du mort, il ne toucha en rien à l'arme blanche qu'il tenait encore dans sa paume. En revanche, ses doigts glissèrent dans ses proches, ayant l'air de chercher quelque chose. Tout ce qu'il en tira, c'était quelques pences, et un pendentif en forme de croix. Michael prit le tout avant de de se redresser pour observer une nouvelle fois la miraculée.

   Elle était un témoin. Elle connaissait son visage, et elle pourrait sans doute très bien le décrire à la police. Malheureusement pour lui, il était devenu très reconnaissable ces derniers temps. Peut-être qu'il aurait une nouvelle fois les Yard derrière lui. Peut-être qu'il devrait encore courir pour ne pas se faire attraper. Peut-être… Non. Cette fois, ce serait différent. Il ne tuerait pas d'innocent. Il s'approcha d'elle, rangeant son arme à feu.

   – Cet homme allait vous tuer. Il était devenu très instable. Je me devais de l'arrêter. Vous comprenez ?, expliqua-t-il tout aussi calmement que les autres fois où il s'était adressé à elle.

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Alyss Jackson
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeMer 14 Oct - 13:46

- Votre sauveur.

Pardon?! Oui il n'avait pas tort mais le cerveau de la jeune fille était en surchauffe et elle ne réfléchissait pas correctement. Elle eu du mal à accepter cette réponse et resta un instant complètement bouche bée et littéralement la bouche ouverte devant cet homme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Mais Alyss sentit dans sa voix un calme et une confiance en lui qui la dépassait complètement, elle ne comprenait pas comment il pouvait rester aussi... Stoïque après un acte pareil. Doucement Alyss se redressa et regarda autour d'elle un moment, il n'y avait personne dans cette rue elle n'avait pas de porte de secours. Elle craignait que cette homme se retourne contre elle. Mais après tout si il avait voulu le faire il l'aurais fait depuis déjà longtemps... Lentement elle vit son sauveur bouger et s'approcher su corps de cet homme mort, il lui fit les poches et prit les objets qu'il avait trouver pour lui. Mais pourquoi diable faisait-il ça? Pourquoi voler les quelques babioles que ce pauvre homme possédait? Alyss le regarda faire comme hypnotisée par les mouvements de cet inconnu. Tout à coup elle le vit s’intéresser à elle, il s'approcha d'elle, visiblement pour lui parler. Alyss essaya de concentrer toute son attention sur lui. Pendant qu'elle se focalisait sur son visage elle sentit une vague d'apaisement l'envahir, le calme et l'assurance qui émanait de lui avait enfin réussi à l'atteindre et à la calmer.

- Cet homme allait vous tuer. Il était devenu très instable. Je me devais de l'arrêter. Vous comprenez ?

Alyss inspira profondément après la question de son sauveur comme il voulait se faire appeler apparemment et elle prit le temps de choisir ses mots.

- Oui.. Enfin je crois, vous ne m'avez pas répondu, qui êtes-vous? Comment faites vous pour rester aussi stoïque face à une situation pareille??

L'hystérie commençait à prendre la place du malaise ou plutôt de la frayeur qu'Alyss avait pu éprouver. Et doucement quand elle parlait son ton montait si bien qu'elle n'était pas loin de se mettre à crier en plein milieu d'une rue vide.

- Pourquoi lui faire les poches?!?! Il est mort, pourquoi?! Ce ne sont que des babioles rien n'as de valeur! Et comment se fait-il que vous soyez arriver pile au bon moment pour me sauver la vie? Cet homme... Et si il avait une famille??

Alyss s'exprimait maintenant avec les mains tellement elle avait d'émotions à faire sortir de son pauvre corps de jeune femme complètement horrifié et hystérique. Qui était-il vraiment? Et pourquoi cacher son identité puisqu'il venait de lui sauver la vie elle n'allait pas le dénoncer... Mille et une question tournait dans la tête de la jeune blonde qui ne savait vraiment plus où elle en était.
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeLun 19 Oct - 17:01

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

   L'anxiété et l'hystérie montait soudainement chez cette jeune demoiselle. Ce qui eut l'effet de légèrement agacé son sauveur. Il avait oublié a quel point la plupart des femmes se montraient particulièrement agaçante lorsqu'elle était paniquée, et il se souvint soudain pourquoi la plupart du temps il les évitait. C'était des créatures qu'il ne comprenaient encore moins que les Hommes eux-mêmes. Et surtout qu'il ne savait pas gérer. Il croisa les bras, particulièrement plus sombre qu'auparavant. Mais aussi plus sérieux. Il fallait qu'il reste calme, pour lui montrer qu'il fallait qu'elle se calme aussi, et surtout qu'elle baisse d'un ton, même s'il ne craignait plus déjà depuis longtemps d'être découvert par des forces de police.

Il n'avait pas de famille. Il venait de perdre sa fiancée. Il en était devenu dépressif et fou, et en expliquant, il tira de sa poche une photo pour la lui montrer, où on voyait la victime avec une jeune femme. Je le suivais depuis quelques jours. Il voulait se suicider depuis pas mal de temps, mais il n'y arrivait pas. Finalement, il a cru qu'il pourrait se faire enfermer par la police s'il vous tuait. Enfin ... j'imagine, puisque je ne lui en ai pas laissé le temps.  

Il espéra que cette fois, ses explications étaient largement suffisantes pour ce qui était de ses intentions. Il garda la main tendue avec la photo un petit moment pour qu'elle prenne bien le temps de l'observer.

Si vous voulez les réponses à toutes vos questions, on devrait continuer à marcher pour s'éloigner. On va bientôt trouver son corps, et je n'aimerais pas être là quand ça se passera. Vous non plus je pense. Suivez-moi.

Sur ce, il commença à s'éloigner, doucement, le temps pour elle de bien comprendre qu'il fallait le suivre. Et surtout lui donnant le temps de ramasser sa valise et de le rejoindre. Il était certain qu'elle avait beaucoup de questions et qu'elle était chamboulée. Mais il ne pouvait pas le faire ici. Du moins, il voulait bien le faire un peu plus loin, dans la pénombre d'une ruelle éloignée.

Malgré ses cris, et ses demandes, il se faisait de plus une idée de ce qu'elle pouvait bien être. Il est certain qu'elle n'avait pas été témoin de beaucoup de violence dans ce monde. Et pourtant, elle se baladait avec une valise à la main, et donc n'avait pas de domicile fixe et emploi fixe ... elle n'était pas habituée à ce monde parce qu'elle ne le voyait pas de la même manière. Il ne pouvait y avoir que de cela ...

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Alyss Jackson
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeLun 26 Oct - 16:14

Alyss remarqua un changement dans l'attitude de cet homme si mystérieux, elle remarqua qu'il avait une aura plus sombre, quelque chose de plus dangereux faisait surface et commencait à impressionner la jeune femme. Intérieurement elle descendit d'un cran et se dit qu'elle ferait peut-être bien de se calmer définitivement si elle ne voulait pas finir comme l'homme derrière elle allongé, mort.

- Il n'avait pas de famille. Il venait de perdre sa fiancée. Il en était devenu dépressif et fou. Je le suivais depuis quelques jours. Il voulait se suicider depuis pas mal de temps, mais il n'y arrivait pas. Finalement, il a cru qu'il pourrait se faire enfermer par la police s'il vous tuait. Enfin ... j'imagine, puisque je ne lui en ai pas laissé le temps.

Alyss inspira en regardant le cliché que lui montrait l'homme, elle avança vers lui doucement et lui prit délicatement la photo des mains. Les joues de la jeune blonde étaient encore mouillées des larmes qui étaient coulées, et à cette distance c'était encore plus visible pour son sauveur. La jeune femme examina la photo où les deux personnes avaient vraiment l'air amoureuses et heureuses et soupira doucement, elle commençait à redescendre en tension, il avait raison il l'aurait surement tué... Alyss faisait trop confiance aux gens mais là elle se devait de faire confiance à cet homme, elle était paniquée et il venait tout de même de lui sauver la vie, il ne fallait pas qu'elle l'oublie.

- Si vous voulez les réponses à toutes vos questions, on devrait continuer à marcher pour s'éloigner. On va bientôt trouver son corps, et je n'aimerais pas être là quand ça se passera. Vous non plus je pense. Suivez-moi.

Alyss respirait maintenant normalement, la voix de cet homme, toujours aussi posée, la calmait et elle arrivait maintenant à penser clairement. Elle prit sa valise et avança à petit pas en trottinant pour rattraper l'inconnu. Si les policiers la trouvait en présence du corps ils auraient surement des soupçons et avec son statu de sans abris la jeune femme ne pouvait pas vraiment se permettre d'être connue de la police. Une fois à la hauteur de l'inconnu, Alyss lui rendit la photo et marcha à ses côtés n'ayant aucune idée de là ou elle allait.

- Je ne vous ai même pas remercier. Vous m'avez sauvé la vie, et même si cette situation est... Étrange pour moi, je vous dois des remerciements, alors.. Merci, Alyss marqua une pause avant de reprendre d'une voix posée et calme, Je vais devoir vous appeler "sauveur" où vais-je avoir un moyen de vous nommer autrement? Pour ma part je m'appelle Alyss.

La jeune femme était assez maladroite dans sa façon de parler et de se présenter, elle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de situations, ne serait-ce que de rencontrer un inconnu, elle ne savait pas comment s'y prendre et le silence présent entre eux la stressait, il fallait qu'elle parle, qu'elle brise la glace et surtout qu'elle s'assure que l'homme n'avait rien contre elle. D'un autre côté la jeune femme était curieuse, elle voulait en savoir plus sur cet inconnu, savoir pourquoi il était aussi stoïque et sans sentiments apparents, Alyss voulait des réponses. Elle espérait plus que tout pouvoir en avoir...

Sagement elle suivait la route que prenait son sauveur, mais plus elle avançait plus elle se sentait mal, elle avait l'impression de ne pas réellement habité son corps, comme si elle flottait au dessus de la scène. La crise de panique qu'elle venait de faire l'avait affaibli et elle était sur le point de tomber dans les pommes, elle avait besoin de sucre. La jeune femme ne voulait pas contrarié son sauveur, elle ne dit rien mais sa démarche commençait à devenir hasardeuse, elle marchait comme si elle était alcoolisée, alors qu'elle n'avait jamais bu de sa vie. Resserrant sa prise sur sa valise pour ne pas la lâcher elle fit un effort surhumain pour se reprendre, elle ne voulait pas qu'il remarque quoi que ce soit mais elle doutait sincèrement qu'il n'ait rien vu...
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeLun 14 Déc - 12:38

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

Il entendit ses pas trottinant sur le pavé, et sentit qu’elle l’avait rattrapé. Il se tourna vers elle sans s’arrêter dans sa marche, venant récupérer la photo qu’il refourra dans sa poche intérieure de veste. Enfin, elle le remercia pour ce qu’il avait fait pour elle : lui sauver la vie. Il ne s’y attendait pas réellement. Du moins dans les mots. La dernière fois qu’il avait sauvé quelqu’un de la mort, il l’avait employé à son service. Drôle de manière pour un noble de remercier un homme. Enfin, passons. C’était loin tout ça. A l’entente de sa remarque sur la manière dont elle devrait l’appeler, il hésita un temps. Après tout, elle n’allait pas la dénoncer, maintenant qu’elle l’avait remercié ? Pas vrai. Il ne lui donnerait que son prénom.

« Michael. », répondit-il simplement après qu’elle eut parlé. Il ne voulait pas s’étendre en blablaterie cette fois-ci. Il ne fallait pas croire que traquer des gens et les tuer pour sauver des innocents était une chose aisée. Lui aussi était légèrement fatigué, d’avoir suivit l’homme un bon bout de la matinée. Mais il n’avait toujours pas de chez lui, sa planque d’autrefois n’étant plus. Et apparemment pas la peine de compter sur elle pour avoir de quoi se poser. Sa valise en disait long sur sa condition. N’ayant que l’idée en tête de s’éloigner de la scène de crime, il regarda droit devant lui. Sans vraiment savoir où aller pour le moment. Avant qu’il ne s’arrête net et se tourne vers elle. Toujours aussi neutre.

« Vous devriez pouvoir rejoindre le centre ville par là-bas. », il lui montra derrière lui la ruelle à prendre. Il ne s’était pas du tout attendu à ce qu’elle le suive plus loin. Après tout, il n’était pas tellement quelqu’un de très fréquentable, surtout pour une jeune fille comme elle. Elle aurait surement beaucoup d’ennuis si elle décidait d’en savoir plus sur lui, ou de le suivre. Il lui laissait alors une dernière porte de sortie. Si elle ne la prenait pas, et qu’elle décidait de rester encore un bout de chemin avec lui, alors elle était prévenue : personne a part elle ne pourra être à blâmer pour ce qu’il arrivera, même si bien entendu il n’était pas nécessaire qu’il se passe pour le moment quelque chose. Sait-on jamais ... Michael n’était vraiment pas le genre d’homme qui pouvait passer inaperçu maintenant qu’il était un semi-ange.

Cette jeune femme était beaucoup trop naïve et nerveuse pour le moment pour devoir encore encaisser des choses qu'elle pensait soit impossible, ou inexistante. Elle n'avait l'air toujours pas remise de ce qu'elle venait de vivre, et il voulait lui épargner tout ceci. Son innocence était surement la chose la plus précieuse pour le moment, devant lui. Il voulait la conserver, tout comme il aurait voulu la rendre à tout les enfants que la vie faisait grandir trop vite. C’était maintenant pourtant à elle de faire un choix. Le choix de sa vie peut être.

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Dernière édition par Michael Perry le Ven 29 Jan - 13:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeMar 12 Jan - 16:19

Michael se tourna vers elle pour la regarder et reprendre la photo du mort désormais derrière eux. Alyss n'arrivait pas à croire qu'elle venait de laisser un cadavre derrière elle, son cerveau comprenait au ralentit qu'elle venait d'éviter une mort certaine et que sa vie avait coûter la mort à quelqu'un d'autre. Cet homme si mystérieux lui avait évité une mort douloureuse, elle l'avait remercier, mais elle voulait en faire plus pour lui. Elle avait une dette envers lui et de toute manière elle n'avait pas de famille à servir en ce moment, donc elle pouvait au moins essayait de se racheter auprès de lui. La jeune fille se tardait de connaître son prénom, le jeune homme ne la laissa pas mariner bien longtemps et lui répondit. Un simple mot souffler sans autre fioriture, décidément il était bien étrange comme garçon…

Michael… Alyss ne savait pas pourquoi mais elle s'attendait à quelque chose de moins commun que seulement « Michael », c'était étrange comme sensation mais aux côté de cet homme Alyss avait l'impression que ses petits problème de logis et d'argent était la dernière des choses importantes. Il faut regarder les choses en face si cet homme faisait ça toute sa vie cela signifiait qu'il tuait très souvent, certes pour le bien des gens mais en y réfléchissant la jeune femme se demandait si ce n'était pas un trop lourd fardeau à porter. Surtout qu'il avait l'air bien seul… Pendant qu'Alyss marchait elle réfléchissait à tout ça sans trouver de bon côté. Ses jambes suivaient machinalement celles de son voisin mais son esprit lui était complètement déconnecter de son corps.

Tout à coup Alyss fût tirer de sa rêverie lorsqu'elle sentit Michael s'arrêter net à côté d'elle. Alors qu'il la regardait sûrement sur le point de parler, la jeune femme ne put que remarquer quelle expression de neutralité il arborait. C'était assez perturbant en vérité, impossible de savoir ce qu'il pouvait penser d'elle, la trouvait-il « plan-plan » ou trop peureuse, trop fifille ? Cette question restait en suspension dans l'esprit de la jeune demoiselle qui n'y trouvait pas de réponse.

- Vous devriez pouvoir rejoindre le centre ville par là-bas.

Alyss le regarda pendant quelques secondes sans répondre la jeune femme ne savait que dire, ce fut le moment que choisi son cerveau pour se réveiller et lui lancer une décharge d'adrénaline.

- Vous me laissez là? Ne vous déplaise mais je ne partirai pas. Je ne vous connais pas mais vous m'avez sauver la vie et j'ai donc une dette envers vous. Je vous suivrai jusqu'à pouvoir racheter l'immense service que vous m'avez rendu.

Pour une fois la jeune femme avait parler d'une voix posée, calme, presque professionnelle ! Elle avait adopté la même allure que lorsqu'elle devait se présenter à une famille de noble ayant la réputation d'être méprisante, bien droite, une allure fière et confiante. Doucement elle retrouvait ses faculté, son esprit arrêtait d'être griser par ce qui venait de se passer.

Elle suivrait cet inconnu, pour plusieurs raison : Premièrement elle avait une folle envie d'en savoir plus sur lui, oui elle était très curieuse, deuxièmement en analysant sa vie elle se rendit bien vite compte qu'elle n'avait aucune attache nulle part dans cette ville ou même dans ce pays, troisièmement cela lui ferait le plus grand bien de voir d'autres personnes parce que soyons sérieux les familles nobles commençaient sérieusement à lui taper sur le système et enfin quatrièmement elle avait comme une envie de se mettre à l'épreuve, comme un désir sourd depuis des années d'aller au bout de ses propres limites, de savoir enfin de quoi elle était réellement capable. Pour ses quatre raisons elle suivrait le jeune homme.

Elle inspira doucement en regardant le jeune homme en face d'elle, allait-il essayer de la dissuader ? Hm… Alyss en doutait fortement. Dans ce cas allait-il simplement continuer de marcher et Alyss le suivre bêtement ? Oui c'était très probable, elle serait là à essayer d'en savoir plus sur lui pendant que lui se demanderait sérieusement pourquoi il était venu à son secours. Cette hypothèse était très probable, elle arracha un sourire à la jeune femme pendant que celle-ci attendait de vérifier ses hypothèses...

HRPG: Désolé je change les couleurs tout le temps mais je les retrouves jamais ^^"
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:08

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

Et voilà. La seule chose qu’elle n’aurait jamais dû faire, elle l’a fait d’instinct. Sans réfléchir aux conséquences de ses mots. Pour quiconque de malsain l’aurait entendu, l’aurait sans doute tapoté sur l’épaule avec un sourire faussement bienveillant, alors qu’elle allait pour sûr se  retrouver dans les bras de la mort. Au pire. Au mieux, elle allait les frôler. Mais peut-être qu’elle les avait déjà assez frôlé, assez goûté, pour s’y complaire et de vouloir recommencer. Sa respiration haletante n’avait peut-être pas été le fruit de la peur. Mais du plaisir. Peut-être qu’elle avait aimé ce sentir aussi prêt du danger. Michael aurait pu se fourvoyer et se tromper sur ce qu’il avait vu. Quoi qu’elle ai retenu de cette expérience, il aurait de toute manière dû se douter de sa réponse. Voire même le parier. Il aurait gagné gros. De quoi gagner sa pitance pour quelques mois. Pourtant, si elle était bel et bien ce qu’il lui avait sembler entrevoir, il fallait réellement qu’elle sache les conséquences. Elle n’avait pas l’air plus que ça au courant à quoi elle s’engageait.

Le monde de cette jeune fille était à des lieux du sien. Il le savait. Il le sentait. Elle n’y connaissait rien. Elle pensait s’en faire une idée, mais la Vérité était loin d’être celle qu’elle se dessinait. Il existait un monde de l’ombre, où les règles étaient loin d’être celles que le royaume voulait imposer. Il n’y avait même pas un code d’honneur. Pas de code. Pas de loi.  Pire que la jungle. Pire que l’enfer. Lorsqu’on est un simple humain, on y risque sa peau, à chaque instant, à chaque croisement de rue. Mais lui, il avait un bonus. Un atout qui pouvait lui éviter de mourir comme un chien. Même s’il n’était pas immortel, il était quand même un peu plus résistant. Et encore... c’était un homme, que les années ont entrainé, transformé. Ce qui n’était pas son cas ... à elle...

Elle s’était arrêté autant que lui dans ses gestes, elle avait parlé d’un voix beaucoup trop calme. Elle avait l’air presque fière, de sa réponse. De ce choix si rapidement trouvé. Elle a une dette. Il faut qu’elle la paye. La plupart des gens ont vraiment à coeur de tout faire pour ce qu’ils appellent leurs valeurs. Une chance pour elle, il partage les mêmes. Bien qu’une certaine limite les sépare encore, de la jeune fille innocente à celui qui exécute.

Ses paroles, sa dette, sous entende pour lui bien plus que simplement le suivre, et lui poser beaucoup de question. Racheter un service, à la hauteur d’une exécution. Que pensait vous que ça veuille dire. A quoi ça puisse mener. Mais elle, est – elle vraiment à la hauteur ? Que veut-elle réellement ? Elle glisse déjà vers une pente dangereuse ... en a-t-elle conscience ? Elle ne semble pourtant pas hésiter. Mais déterminée.

Michael a un code. Malgré les non-règles de la rue et de la violence. Le code c’est ne pas laisser les autres corrompre ou tuer les innocents. Mais cette jeune fille cherche réellement à côtoyer les ennuies. A se faire corrompre. Et il ne veut pas être l’investigateur de cette chose qu’il combat. Même si elle a fait son choix, le sien compte aussi.

« Le seul service que vous pourriez me rendre, c’est de faire tout ce qui est en vôtre pouvoir pour rester en vie. »

Elle sourit. Mais pourquoi le fait-elle ? ça l’amuse, vraiment, de se dire qu’on va suivre et vivre peut être un temps avec un meurtrier ? Décidément ... il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Peut être qu’il découvrira quoi en lui posant des questions. Elle lui révélera sans doute tout. Naïve comme elle est.  

« Mais je me doute que si je vous le refuse, vous allez me suivre partout où je vais aller, et que vous devrez tôt ou tard dormir sur le pas de ma porte. Alors j’accepte à une condition : dès que vous aurez payé votre dette, on ne se connait plus. Vous partez loin de moi et vous m'oubliez. »

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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeMar 23 Fév - 9:43

Maintenant les idées claires la jeune femme se lançait et savait plus ou moins où elle mettait les pieds. Bien que le monde cet homme lui soit totalement inconnu, elle se devait de rembourser sa dette, de mériter de vivre, elle s’adapterait, elle s'est toujours adaptée à toute les situations qu'elle a pu rencontrer pourquoi là ce serait différent ?

Peut-être parce que ce monde-ci ne répondait pas aux mêmes règles que celles qu'elle connaissait néanmoins Alyss voulait y goûter, elle désirait tomber bas pour remonter, connaître ce monde pouvait lui être utile, elle pouvait apprendre des tas de choses comme se défendre par exemple, une chose qui lui faisait horriblement défaut.

- Le seul service que vous pourriez me rendre, c’est de faire tout ce qui est en vôtre pouvoir pour rester en vie.

Comment ça ? D'accord il n'avait pas confiance en elle et Alyss ne pouvait pas le blâmer pour ça bien au contraire mais il ne lui accordait même pas une petite chance, tout de suite il voulait l'en écarter. Mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'Alyss ne se laisse pas si facilement découragée, quand elle a une idée en tête elle va jusqu'au bout. Son sourire toujours accroché aux lèvres elle voulu répliquer mais se fit devancer par Michael.

- Mais je me doute que si je vous le refuse, vous allez me suivre partout où je vais aller, et que vous devrez tôt ou tard dormir sur le pas de ma porte. Alors j’accepte à une condition : dès que vous aurez payé votre dette, on ne se connaît plus. Vous partez loin de moi et vous m'oubliez.

C'était à peu près ça, plutôt bien résumé de sa part. Enfin de compte il la connaissait assez bien pour un inconnu. Cela voulait donc dire que la jeune femme était facilement « cernable », Alyss eu comme une intuition qu'il faudrait qu'elle change ça le plus vite possible. Mais pour l'instant ce n'était pas le principal problème.

- Parfaitement vous m'avez bien cerné. Si c'est ce que vous désirez, aucun problème pour moi. L'essentielle étant le paiement de cette dette. Je vais avoir besoin d'en savoir un peu plus sur vous… Juste un peu.

La jeune blonde pencha la tête tout en regardant le jeune homme devant elle, elle se demandait vaguement si il allait lui répondre ou juste continuer à marcher sans parler. Mais il fallait bien qu'elle sache exactement à qui elle avait à faire et le plus important : où se réfugiait-il ? Avait-il un toit ? Où se débrouillait-il comme elle ? Pour ce qui est de cette partie la jeune femme était sûre de pouvoir s'adapter a la situation elle connaissait les deux, en fait elle connaissait tous les cas possibles.

Sa vie à moitié dans la rue, à moitié sous un toit pouvait être un atout pour suivre le bout de vie que lui proposait Michael. Où plutôt le bout de vie qu'elle même avait choisi de suivre. Alyss resserra sa petite poigne autour de la poignée de sa valise et se remit en marche doucement en attendant d'avoir une direction précise, elle ne savait pas par où aller. Pourvu que Michael n'esquive pas la question, la jeune femme n'aimait pas ignorer la destination de son voyage.
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MessageSujet: Re: Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry]   Sérieux? Les licornes ça n'existe pas? [PV Michael Perry] Icon_minitimeVen 11 Mar - 13:52

SERIEUX ? LES LICORNES çA N'EXISTE PAS ?

Evidement qu’il l’avait bien cerné. C’était une particularité chez lui qu’il avait appris au fil du temps à développer. Dans ce monde, il fallait tout utiliser contre ses adversaires pour avoir un avantage. L’observation, étrangement, était l’une des choses essentielles pour lui. En revanche, qu’on lui pose des questions et qu’il y réponde très franchement sans le moindre problème, ça c’était beaucoup plus difficile. Mais bon, s’il devait passer à cet interrogatoire, il le ferait. De toute manière, il était dans son intérêt à elle de veiller à ce que lui ne souffre en aucune manière de son inefficacité. Donc elle ne parlerait à personne de ce qu’il lui dirait. Elle était juste beaucoup trop curieuse.

Discuter de cela dans une partie isolée était pourtant exclue : il n’avait pas envie de se poser dans une ruelle, et sa planque était beaucoup trop loin. L’emmener d’ailleurs le premier jour là où il cachait tout ses secrets étaient également exclu. Elle n’avait pas l’air n’avoir non plus de domicile. Mais c’était pour le moment pas la priorité de lui trouver un logis. Il abandonna le lieu isolé pour un lieu bondé. Le contraire pourrait être étonnant, mais plus il y a de monde, moins on fait attention à ce que les gens disent. On est plus concentré sur ses amis.

Il se mit donc en chemin pour trouver un pub, ce qui ne mit pas longtemps à faire, en rejoignant une rue beaucoup plus active et animée. Passant la porte de ce pub, il se demanda si elle ne serait pas un peu impressionnée par le choix de ce lieu un peu plus ... masculin. Peu importait. Si elle était désorientée, il fallait marquer le coup pour lui faire comprendre le milieu et à quoi elle s’exposait. D’ailleurs. Comme pourrait-il l’aider à remplir sa dette ? A quoi pourrait-elle réellement lui servir ? Il n’en savait encore rien.

Il lui fit un signe rapide de la main pour lui faire comprendre qu’elle devait prendre un table, pendant que lui allait commander quelque chose à boire. Il demanda au serveur un verre d’eau et une bière pour lui. Le serveur s’étonna qu’un homme comme lui rentre dans un pub avec une jeune femme comme elle. Il prétendit que c’était juste sa cousine arrivée tout sur Londres et qu’elle avait besoin de se désaltérer autant que lui. Excuse, qui étrangement fonctionna,  grâce à la ressemblance physique légèrement entre les deux. Les cheveux et les yeux presque de la même teinte. Michael se rassura que ce fût le cas. Quoi qu’il aurait sans doute trouvé un autre mensonge à donner

Il retourna alors vers Alyss avec ce qu’il avait commandé, lui tendant son verre. En fait, il n’avait même pas songé à lui demander si elle avait soif. Mais selon lui, elle n’aurait pas été contre un peu d’eau avec ce qu’il venait de se passer il y a quelques instants.

« Que voulez vous savoir ?»

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