Kuroshitsuji Dynasty RPG
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 [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]

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MessageSujet: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeLun 20 Fév - 21:51

Quelle belle soirée, n'est-ce pas? encore un peu de punch?


Dés son retour au manoir, accompagnée de son fils. Son fils, rien que ce mot la faisait sourire comme une bienheureuse, d'ailleurs, elle n'avait pas cessé de sourire depuis tout le trajet, chantonnant des-ci des-là comme un oiseau au printemps... après réflexion, sous le coup des ses instincts, elle aurait surement manger l'oiseau. Donc, reprenons, dés son arrivée au manoir, Angelica attribua la chambre la plus proche de la sienne, bien que celle-ci soit caché, à Alois, et se fit couler les bains. Elle fit ouvrir tous les robinets d'eau chaude de la grande salle, et fit verser les sels parfumés, l'eau devint alors scintillante comme le diamant. Une fois fait, elle s'y plongea doucereuse, descendant délicatement l'escalier qui menait à l'eau, et finissant par s'immerger totalement. Ses cheveux longs vinrent flotter tout autour d'elle comme une auréole, et sa queue féline traçait des marques de couleur translucide sur la surface de l'eau. Seulement éclairer par les bougies senteurs de la pièce, les vitraux étant bien trop sombre pour ne laisser filtrer plus que les ombres dansante des cyprès valsant avec la brise de l'extérieur, l'hybride se sentait parfaitement reposée.

Elle prit doucement les sels de bain dans sa main, et frotta son corps blanc avec, y laissant de la mousse tout aussi blanche et aux parfums capiteux. Faisant de même avec l'huile parfumée à la cannelle qu'elle déversa sur son corps avec lenteur pour ne pas se brûler. Elle se rinça ensuite avec de l'eau tiède apporté par sa chère Gloria, qui évidemment, versa le tout sans retenue après avoir faillit lâcher le broc, étant redevenue translucide un instant. Angelica prit ensuite la crème bleue, et l'humidifia avant de l'appliquer sur sa longue chevelure. Elle la malaxa avec force, évitant de peu ses oreilles félines redressés sur sa tête. Lorsqu'elle fut sure d'être entièrement propre, elle se rinça de nouveau, en faisant très attention à ses yeux, et secoua la tête pour faire sécher ses oreilles. Elle ne se prélassa pas longtemps dans l'eau parfumée et sortit de l'immense baignoire chaude.

"-J'aime toujours autant les bains..." soupira Angelica en se séchant.

Vêtue ensuite d'une large kimono de bain, elle alla prévenir son fils qu'il pouvait s'immerger lui aussi tandis qu'elle même partait se changer. Cela fait, elle prévint ses domestiques des cuisines de doubler les mets succulents et fit monter une tenue royale dans la chambre de son petit prince. A cette pensée, un nouveau sourire étira ses fines lèvres roses. Même si elle avait ignoré tout le long du trajet le majordome démoniaque de son fils, elle lui avait aussi fait porter la tenue adéquate des serviteurs quant au thème de la soirée, soit : l'hiver et ses rites. C'est pourquoi, la salle de bal avait été redécorée à la manière d'une galerie des glaces. Le plafond avait été recouvert de miroirs, tout comme le sol, et les murs retapissés avec des étoffes de soie turquoise et blanche. Les lustres avaient étés décapés à fond et scintiller de milles feux comme des soleils. L'estrade avait été remise en place, comportant trois trône, celui de la gauche pour le gagnant de la soirée en tant que séducteur d'âme, celui de droite pour son adorable petit prince de fils, et le central pour elle même.

Une fontaine à punch avait été placé au centre, et l'anti-poison dans toutes les boissons de ses invités de marque, Angelica avait d'ailleurs chargé Faustus de prévenir son fils de l'originalité de sa fontaine. Elle irait ensuite, une fois totalement prête, l'informer du style de ses soirées commerciales. Une fois les cuisiniers prévenus, elle se dirigea vers les musiciens qui s'entrainaient et accordaient leurs instruments, leur rappela les morceaux qu'ils devraient jouer durant la soirée, puis retourna dans sa chambre.

"-Bon, cherchons la tenue adéquate maintenant..." s'exclama la jeune femme d'un ton pompeux.

Elle poussa doucement la porte secrète du bureau et se dirigea vers sa pièce à elle, dont elle avait d'ailleurs indiqué l'existence à Alois afin que celui-si sache la trouver. Le garçon avait déjà prit ses repères dans le manoir, chose dont elle était totalement incapable, ce qui expliquer les panneaux indicateurs dans les couloirs. Elle ouvrit en grand l'armoire et en sortit une étoffe d'un blanc immaculé sur trois épaisseurs, presque transparente et dont les manches évasées atteignaient le sol avec grâce. elle s'en vêtit avec l'aide de liens dorés et d'un corsage tout aussi royal. Après avoir finie de nouer ses lacets dorés, elle noua ses cheveux en un haut chignon fleurie de lys et de perle, qu'elle voilà avec du tulle tout aussi blanc. Ainsi vêtue, elle paraissait telle une splendide Déesse des neiges.  

Après cela, elle vola presque jusqu'à la nouvelle chambre de son fils, pour la soirée évidemment, et toqua trois coup. Ce fut le démoniaque majordome qui lui ouvrit avec un regard noir, elle lui rendit son sourire sinistre par un chaleureux qui perturba l'homme et sautilla jusqu'au salon de la suite. L'enfant devait être encore dans les bains, inquiète, car oui, elle était déjà une mère poule : elle préféra demander au majordome si tout allait bien.

-Alois n'est toujours pas sortit...
Elle ne finit pas sa phrase, le jeune garçon était allongé sur le lit de soie bleue.

Elle s'approcha alors de lui, humant les doux parfums qui émanaient de celui-ci. De la cannelle et du jasmin, embaumaient doucement la grande suite qu'occupait le jeune Noble. L'hybride s'assit au coté de son enfant, et replaça l'une de ses mèches blondes derrière son oreille. heureusement qu'il ne faisait pas froid dans le manoir, il était encore à moitié trempé. Elle avisa les vêtements précieux qu'elle lui avait fait porter au pied du lit, et eut un sourire tendre et maternel à l'encontre d'Alois.

"Mon chéri, il y a quelque chose à propos de cette fête que tu ne sais pas..."
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeDim 26 Fév - 10:03


Angelica l’avait convié dans son manoir, la joie de l’hydrique pouvant clairement se percevoir extérieurement par son long sourire durant la traversée jusqu’à leur destination finale, chantonnant des airs doux comme le ferait un oiseau dans la période où les fleurs renaissaient à nouveau après la froideur de l’hiver. Elle lui avait indiqué là où il pourrait la trouver, avant de lui donner une chambre, qui était assez proche de celle de sa mère adoptive bien qu’elle était dissimulée, profitant de ce las de temps pour prendre ses repères dans ce nouveau espace, l’habitude de vivre dans un manoir facilitant cela. Elle avait démarré les bains.
Il attendit avec patience que ce fut l’heure d’y pénétrer qu’il s’y hâta ce moment venu, laissant Claude l’attendre dans sa chambre assignée, ayant pour habitude, fort gré pour sa personne de savourer un bain en solitaire. Ce qu’il fit dans un soupir d’aise, regardant son corps dénudé avec envie et dégoût, ses pensées s’envolant dans la nostalgie, la morosité, l’évasion d’un noir, comme si pendant ces quelques instants dans l’élément, tout partait excepté son idéal.

Il y resta un certain temps, qui pouvait paraitre long, démontrant qu’il exprimait cette « habitude » comme un moment de liberté, avant de revenir dans sa chambre, vêtu d’une simple serviette bien mise, Claude ayant attendu son retour, découvrant ainsi les habits dont il allait se vêtir. Blanc, tout blanc, comme s’il était un ange, ce qui fit rire à moitié sarcastiquement l’adolescent. Alois entendit assez vite des coups à la porte, preuve qu’on y toquait, cela ne pouvant qu’être sa mère adoptive récemment trouvé, son majordome allant lui ouvrir. L’adolescent se sentait confus lui-même d’avoir accepté sans peine une invitation à la fête dans un état de morosité qui était suffisamment haute pour qu’il fasse des folies, les efforts de pouvoir se comporter naturellement sans aller exploser quelque chose semblaient se réduire de moitié plus le temps lui avançait. De plus, Alois n’avait pas vraiment la même signification du mot « fête », même quand il y faisait chez lui, c’était surtout vu d’un point de vue stratégique, et il n’y manquerait pas de donner un pot de vin dès qu’il ferait tomber le sang, non pas pour oublier son crime, mais pour le « fêter » ! Alois s’allongea, l’air pensif, tandis qu’il entendit une voix parfaitement reconnaissable :

-Alois n'est toujours pas sortit...

Le percevant, elle ne finit pas sa phrase, allant s’avancer vers lui et s’installa auprès de lui, ce qui provoqua un détournement de sa tête pour s’éviter de profaner des injures pour être dérangé en pleine intimité. Il haïssait l’idée même que les femmes puissent voir son corps, tout comme contradictoirement, pouvant faire quelques exceptions par pur saute d’humeur ou envie soudaine, bien qu’à ce moment précis, sa sans-gêne lui permettait de s’en foutre un peu.
Alois devait « digérer » tout ce qu’il avait apprit, et reçut en trop peu de temps, ce qui lui donnait cet air vagabonde dans les pensées. Une main alla replacer ses mèches derrière son oreille, tandis qu’elle posa les vêtements qu’il mettrait au pied du lit, ayant un sourire maternel auprès d’Alois qui n’avait véritablement pas l’habitude d’être chouchouté comme un fils.

"Mon chéri, il y a quelque chose à propos de cette fête que tu ne sais pas..."

Il haussa un sourcil, faisant un signe de main à Claude de s’en aller, se relevant, et sans transition, s’habilla le plus rapidement possible en se moquant d’une probable réaction qu’elle pouvait avoir, toutefois l’adolescent ne comptait guère rester ainsi vêtu par une simple serviette devant elle. Alois retourna s’installer, calmement, lui demandant, une ouverture d’esprit véritablement présente, ne trouvant qu’à dire cette phrase avant d’une attente de la réponse :

- Qui est ?
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeVen 2 Mar - 23:37

Angelica observa Alois sur le lit : tel qu'il était maintenant, il lui ressemblait fortement après la sortie du bain. Elle n'aimais pas rompre brutalement la sensation de l'eau, mais ne voulais attraper froid sous aucun prétexte. De cette manière, elle pouvait saisir l'entre deux de ce moment, qu'elle savourait pleinement, revenant à la réalité tout doucement, comme le rêve d'un rêve... Il congédia Claude après sa remarque, d'un geste simple de la main mais tout aussi gracieux qu'un prince et se releva. Il alla ensuite prendre les vêtements posé au pied du lit et commença à s'en vêtir. Angelica le regarda d'une manière maternelle tout le long, un sourire doux sur les lèvres. Il avait beau être prince, il était devenu son fils, et elle ne pourrai s'empêcher de le détailler tout le long de ses actions. Il n'avait pas noué la fleur dans l'encolure de sa tenue royale blanche, ce fait marqua d'ailleurs la jeune femme. Évidemment qu'il n'avait pas noué le lys, Puisque c'était elle qui devait lui apporter! l'Hybride eut un léger rire moqueur envers elle-même, se traitant toute seule de mère poule.

- Qui est ?
demanda enfin celui-ci, habillé entièrement de son uniforme royal de Dieu des Glaces. Le sourire le plus doux de sa vie s'afficha sur les lèvres de l'hybride. Il était magnifique, réellement superbe, et c'était son fils...

-Avant toute chose, je vais te faire visiter la partie du manoir où se passera la fête, ce sera plus simple pour expliquer en quoi mes soirées diffèrent de celles des autres... répondit simplement l'hybride avec un sourire plus triste qu'a l'accoutume.

Elle avait peur de la réaction de l'enfant à ses meurtres pour le commerce. C'était un point assez différent, les hommes tuaient pour l'argent, elle, elle tuait et incitait à ce geste, pour des âmes. Doucement, et avec une tendresse infinie, elle prit la main de l'adolescent dans la sienne et l'entraina hors de la chambre. Ils descendirent avec facilité le grand escalier de marbre, suivant les panneaux d'indication, pour ne pas se perdre, et arrivèrent bientôt devant les portes de la grande salle de réception. Au centre, les fontaines venaient d'être mise en marche, et le punch mortel commençait déjà à couler abondamment. C'était superbe, une fontaine d'un blanc éclatant, de la forme d'un chat dansant, déversant de sa gueule le liquide doré translucide. suivit de prés par trois autres tout autour de la principale, représentant un poisson, un aigle et un serpent. Chacun déversait d'une manière différente le précieux liquide dans la vasque blanche dans une danse rythmé sur le même refrain. Il y avait à présent, tout autour des parties assises, des tables grandement fleuries de toutes les couleurs et aux parfums capiteux.

-Ici, tu as le lien entre mon commerce et cette soirée, le punch de ces fontaines est mortel pour tous ceux qui n'ont pas reçut l'antidote une heure avant, pour les autres, il est simplement exquis. Expliqua la blanche en montrant les fontaines. Je dirige un commerce d'échange interracial, ma monnaie se fait d'âme que des membres de la soirées, appelés joueurs, doivent séduire, les amenant à boire mon élixir de mort. ainsi, leurs âmes sont conservés dans des flacons de cristal et échangés contre des services ou des biens. Cette soirée, Alois, te couronnera Prince du commerce d'échange. Tu seras un semi-dieu pour tous ceux qui s'y trouvent, qu'ils soient humains, démon, ange ou même créatures étranges, tu seras celui qui nourris les démons affamés, renseignes les anges, aide les shinigamis, et amuses les autres... Angelica cessa ses paroles et laissa le garçon réfléchir à ses aveux, puis, elle reprit doucement : Je sais que c'est assez dur à concevoir, surtout pour un lié, mais dis-toi que la plupart des joueurs sont des humains ou des démons, et que tu es l'invité d'honneur, soit celui qui organise dans un sens, les jeux de la soirées.


L'adulte n'attendit pas une quelconque réponse de jeune comte, et l'emmena ensuite aux sous-sol, étrangement, le manoir était tranquille pour l'instant et n'essayer pas de les tuer ni de les perdre dans ses murs, comme si l'arrivée du jeune prince lui avait fait comprendre qui était sa maitresse, et qui était son maitre. Ils dévalèrent un petit moment les escaliers, traversèrent le salon lentement en voyant tous les domestiques s'affairaient aux alentours. Ils croisèrent d'ailleurs Gloria, la voyante de la maison, qui souhaita au jeune prince la bienvenue et fit une étrange prophétie sans aucun sens littéraire " Cette nuit déterminera les cœurs hivernaux du destin, et le prince des âmes recevra enfin le nom qui lui convient!" Puis ils arrivèrent enfin dans un couloir sombre, et assez poussiéreux. Angelica tendit une immense cape au jeune garçon et lui fit signe de s'en recouvrir totalement, pour éviter qu'il ne salisse ses affaires, ou même ne respire les tonnes de poussières. Une fois fait, elle rentra la clef doré dans une serrure cachée dans le mur, et dans un bruit de levier, de rochers qui se cognent les uns contres les autres, et d'explosion de poussière incroyable à chaque ouverture, le mur se décala sur l'intérieur, comme un passage secret.

Des centaines de torches s'allumèrent, une à une, comme par magie, dévoilant une salle gigantesque et sans fond. Sur les murs, il y avait des étagères en hauteur, portant d'innombrables flacons rangé par ordre de couleur. C'était des âmes, ceux blanc étaient des vierges, les dorée celles des enfants, les rouge celles des fan de l'adultère, les vertes celles des croyants, les bleu celles des médiums refoulés et les noires celles des pécheurs. chacune d'elles semblaient brillé d'un éclat qui leur était propre. Cette salle était immense, c'était un fait, mais elle était aussi immensément encombrait de tous objets en tout genre, de feuillets, d'ouvrages et ce, juste avant une autre pièce paraissant tel une serre utopique, renfermant des plantes rares et ensorcelantes de toutes sortes et de tout pays. Plus loins encore, ils y avait les registres de ventes : la pièce était circulaire, les murs n'étaient rien de plus que des étagères montant jusqu'au plafond et regorgeant de livres où étaient inscrits les endettés, les fournisseurs, la provenance des objets et tout les sujets possibles traitant de son commerce.

-Ici, c'est l'entrepôt, j'y conserve les articles de ventes et leur renseignement. Ce que tu vois là, sur tous les murs, ce sot des âmes scellés dans des flacons en attente de leur nouveau propriétaire. Comme tu peux le constater, elles sont ranger par couleur, mais je ne touche pas aux lunatiques, comme toi, ils sont sacrés, leurs âmes sont les plus scintillantes, et les plus belles... expliqua l'hybride tout en gardant la main de son fils dans la sienne. C'est un sacrilège de les utiliser comme monnaie, et ceux qui s'y essaie seront punis par les ombres, d'ailleurs, voici Dante, il fait partit de la garde royale des Lunatiques, il te protegera jusqu'a la mort à présent...

-Il est vrai, votre majesté, dit une voix sortit de nulle part, que ma fonction concerne la protection de sa majesté mais aussi de sa jeune majesté, cependant, je ne suis pas Dante, mais Orion. Continua-t-il avant de montrer à peine son visage, il était comme invisible, cependant sa figure était présente contre la grande armoire à sortilège. Des yeux bleu, et des cheveux de la même couleur, bien que plus clair, il portait une cicatrice étrange entre les deux yeux, comme un croissant de lune, son menton était carré, et fort. C'était à n'en pas douté un véritable guerrier.

-Qu'importe, vous êtes tous identiques! Il y a aussi Dante, Sirius et Marius qui veilleront sur toi, où que tu sois désormais... Mais retournons dans le hall, les invités ne devraient surement pas tarder... Elle commença à marcher devant le jeune homme, puis se retourna doucement. Alois, j'espère que tu n'est pas horrifié par mon travail, et je ne t'en voudrai pas de me détesté... tu es mon fils à présent, et je veux juste être franche avec tous les sujets pour toi... je ne veux pas que le mensonge se place entre nous... tout comme je ne te ferais jamais le moindre mal... Elle ne mentait pas, ses yeux étaient fixes, ses pupilles strié dévoilait une vérité sans faille.

Et sur ces paroles, la belle hybride entraina de nouveau le jeune garçon au rée-de chaussée. Ils semblerait d'ailleurs que claude fusse engagé par les autres serviteurs pour s'occuper de la réception, en revanche, le costume vert pastel qu'il portait faisait étonnement ressortir ses yeux dorés. Gloria, elle, faisait de gentille prédiction à ceux qui passait la porte, leur promettant joie et fortune en fin de soirée...


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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeDim 4 Mar - 15:40


Ne pas se soucier du regard d’une femme sur son corps meurtri tandis que brièvement, elle pouvait le percevoir entièrement dénudé était le meilleur choix à prendre.
Se sentir désirer par une femme était-ce un déshonneur pour Alois ? Dans un sens, cela l’était, un affront à sa personne ; vu que seule une femme digne de son corps pouvait l’espérer un jour, par le plus grand des hasards provoqué par un concours de circonstances et une acceptation sincère, ajoutée à une confiance portée qui était maigrement réalisable, percevoir son organisme nu.
Un bref instant de quelques minutes qui n’était guère prêt de se reproduire.
C’était ce qui se cachait par cette indifférence hautainement dévoilée de son ignorance du regard de celle qu’il avait accueillit comme mère, de son désintérêt de ce qu’elle pouvait penser de son corps, tout en acceptant de le montrer. Un corps trappé dans la couleur blanche, la vive couleur apparentée aux anges, la vive couleur de l’hiver. Alois venait à peine de distinguer ce détail, et tandis qu’il se réinstalla, il perçut un sourire aux lèvres provenant de sa tardive mère adoptive, qui suite à la vue d’un détail qui le troubla, elle se mit à rire de moquerie envers elle-même, se traitant de mère poule qu’Alois approuva du regard.
Suite à sa question simple, le sourire de l’hydrique s’adoucit encore plus, elle avait dû succomber à ses charmes dans son apparence les plus jovial :

-Avant toute chose, je vais te faire visiter la partie du manoir où se passera la fête, ce sera plus simple pour expliquer en quoi mes soirées sont différentes de celles des autres... répondit simplement l'hybride avec un sourire plus triste qu'a l'accoutume.

Cette réponse qui n’en était pas une de façon directe provoqua un haussement de sourcil de sa part, pouvant en conclure que cela ne ressemblait en rien au commun des mortels. Il la sentit troubler, comme si elle craignait qu’il puisse réagir mal, et dès qu’il sentit sa main sur la sienne dans une tendresse infime comme si ce qu’elle avait lui montrait risquait de le briser, comme s’il était un petit enfant à couver, ce sentiment s’augmenta. Ils sortirent sans plus attendre de la chambre, Alois se faisant clairement entraîner, ayant reprit une expression neutre en même temps, descendant les escaliers de marbre dans des pas de danse tellement que la facilité donnait envie de sautiller, s’esquissant de suivre les panneaux d’indications qui éviter tout égarement dans la grande demeure, leur destination lui parvenant : une salle de réception. Du blanc par delà la pièce, des miroirs…une moue se façonna sur son visage, faisant le lien directement avec son habit, tout ceci avait un rapport avec l’hiver, son froid, sa glace, sa beauté des paysages blanc…ce qu’il haïssait le plus au monde. Surtout qu’il ne pouvait pas se dissimuler dans des faux-semblants, les miroirs reflétaient ce qu’il était, et ce qu’il voyait dans ceci ne lui plaisait guère, forçant sur sa moue pour s’éviter un geste brusque pour ne plus voir sa face dans ce morceau d’eau solide. Son regard se tourna vers les alentours. Des fontaines à pertes vue lâchant un liquide doré transparent dans le réservoir, la poutre d’où sortait l’élément étant tantôt celle d’un chat, celle d’un poisson, celle d’un aigle et celle d’un serpent, tandis que la luminosité des fontaines étaient aveugles tellement qu’elles étaient blanche, l’élément coulant dans un tempo semblant programmé d’avance. Des parties assises venaient compléter cela, ainsi que des tables couvert de fleurs, leur senteur se sentant dans la pièce, ajoutés à cela à des trônes de souverain.

-Ici, tu as le lien entre mon commerce et cette soirée, le punch de ces fontaines est mortel pour tous ceux qui n'ont pas reçut l'antidote une heure avant, pour les autres, il est simplement exquis. Expliqua la blanche en montrant les fontaines. Je dirige un commerce d'échange interracial, ma monnaie se fait d'âme que des membres de la soirée, appelés joueurs, doivent séduire, les amenant à boire mon élixir de mort. Ainsi, leurs âmes sont conservées dans des flacons de cristal et échangés contre des services ou des biens. Cette soirée, Alois, te couronnera Prince du commerce d'échange. Tu seras un demi-dieu pour tous ceux qui s'y trouvent, qu'ils soient humains, démon, ange ou même créatures étranges, tu seras celui qui nourris les démons affamés, renseignes les anges, aide les shinigamis, et amuses les autres... Angelica cessa ses paroles et laissa le garçon réfléchir à ses aveux, puis, elle reprit doucement : Je sais que c'est assez dur à concevoir, surtout pour un lié, mais dis-toi que la plupart des joueurs sont des humains ou des démons, et que tu es l'invité d'honneur, soit celui qui organise dans un sens, les jeux de la soirée.

Sa moue s’augmenta immédiatement dès l’énoncé de ses dires, il y avait une part de dégoût clairement visible, tandis que son regard s’était renfermé, comme si, sur ses paroles trop dures pour son état déjà instable, il avait décidé de renier le reste de son humanité dans son regard.
Une contradiction s’empara à nouveau de lui : d’une part, il se sentait concerné par ce qu’elle faisait, avait-il oublié de lui dire que son âme était condamnée ? Mais d’une part, elle lui apportait une stratégie sur un plateau. Il avait une bonne partie de la population magique vivant marginalement auprès des humains sur un plateau, et aux vus ce qu’il pouvait faire, il pouvait se permettre d’agir personnellement dans des intérêts en dehors de ce jeu, ne pouvant que condamner dans ce jeu les ordures qui le méritaient. Un petit sourire vengeur naquit sur son visage, qui se changea vite en sadisme. Un Prince disait-elle ? Il n’avait guère la carrure d’un prince, mais celle d’un roi ! Un roi tout puissant d’un jeu d’échec aux couleurs noircies, utilisant des pions de l’autre partie, mélangeant ainsi les deux côtés, s’entreprenant même d’apporter des pièces d’autres parties déjà en cours. Un roi mortel, un roi insoupçonné.

Ses yeux s’assombrissent davantage, tandis qu’il se refit entraîné, cette fois-ci dans le sous-sol, continuant de descendre des escaliers. Sa pensée s’évada pendant ce long moment, l’expression entièrement pensive, voulant mettre en place sa stratégie :

« Ces soirées sont une chance inespérée pour moi de changer ce monde des ombres dans ses propres ténèbres, dans son propre terrain de jeu en changeant leur personnalité. Si je me débrouille bien, je pourrais y sauver mon âme, et donner sûrement une autre jouissance aux démons. Mais je dois vraiment réfléchir à comment m’y prendre, même s’ils me doivent tous le respect, ne pas aller dans leur sens pourrait m’être fatal…je dois me lier d’amitié avec chacun d’eux, sans en dire trop sur moi, ça pourrait me perdre…en savoir plus sur chacun d’eux, de façon clair, sans porter les soupçons, sans qu’on puisse vouloir me tuer. Mais où commencer, où savoir qui est le démon et qui est l’ange ? Leur demander ? Mais ne me le donneront-ils comme information aussi clairement que cela ? Ne vont-ils pas trouver étrange que ça soit moi qui suis couronné ? Me reconnaîtront-ils ?...»

Ils traversèrent le salon, Alois revenant à la conscience, découvrant les domestiques afflués, croisant sur leur chemin, une certaine Gloria qui était la voyante de la demeure qui lui souhaita la bienvenue qu’il rendit dans un maigre sourire, avant de lui déclarer :

" Cette nuit déterminera les cœurs hivernaux du destin, et le prince des âmes recevra enfin le nom qui lui convient!"

« Le cœur hivernal du destin est déjà gelé, et le prince des âmes, donc moi, va se recevoir une couronne blanche dans le paysage qu’il déteste le plus. Bien que cette prophétie, ô m’aide, dans ce qui m’attends ce soir, ça ne me dit pas quel destin futur m’attends vraiment au bout, ou si je vais crever plus tôt que prévu. Gloria hein…je retiens, elle pourrait m’être utile dans mes plans, mon flair me dit que c’est une vraie voyante, et en terme d’avenir, je préfère connaître le mien pour ne pas m’enfoncer dans de faux chemins. Prince des âmes, quand même, quel drôle de titre pour un corps déjà mort et une âme mit sous scellé…»

Enfin, ils parvinrent dans un couloir ténèbres, poussiéreux, la mère adoptive lui donnant une immense cape dont il se recouvrit, avant de rentrer dans la pièce où après une clé doré mit dans une serrure cachée, le mur s’ouvrit au fur et à mesure, comme un passage secret, des torches apparaissant allumant ses ténèbres, paraissant sans fond, des étagères en hauteur remplissait la pièce, des flacons rangés par ordre de couleur ; d’autres objets en tout genre étant aussi présents ainsi qu’un registre des ventes plus loin. A peine qu’il rentra dans la pièce qu’un sentiment dans cette pièce le traversa, et en percevant la colère dorée des flacons, il fut prit d’un haut de cœur comme si cela concernait son âme. Indirectement, son instinct lui avait comme susurrer la vérité, et cela le dégoûtait. La partie du monstre se congédia tandis que l’adolescent se porta une main sur sa bouche pour ne pas vomir, l’atmosphère de la pièce lui était presque quasiment insupportable…il avait le sentiment clair de finir là-dedans, d’être condamné à finir dans une fiole, et s’imaginant sa demi digestion dans le ventre de Claude, ce sentiment de mal à l’aise l’augmenta qu’il fut prit d’un cours vertige. Ca en était trop pour si peu de temps…pour sa situation d’aujourd’hui…

-Ici, c'est l'entrepôt, j'y conserve les articles de ventes et leur renseignement. Ce que tu vois là, sur tous les murs, ce sont des âmes scellés dans des flacons en attente de leur nouveau propriétaire. Comme tu peux le constater, elles sont ranger par couleur, mais je ne touche pas aux lunatiques, comme toi, ils sont sacrés, leurs âmes sont les plus scintillantes, et les plus belles... expliqua l'hybride tout en gardant la main de son fils dans la sienne. C'est un sacrilège de les utiliser comme monnaie, et ceux qui s'y essaie seront punis par les ombres, d'ailleurs, voici Dante, il fait partit de la garde royale des Lunatiques, il te protégera jusqu'a la mort à présent...

Une reprise d’oxygène inattendue calma la pression qui l’avait enserré une fois de le faire suffoquer. A quoi bon ? Le sacrilège venait déjà d’être fait…
il allait mourir tôt ou tard.
Bien qu’il pouvait se sentir sécuriser, gardant toutefois ce sentiment qui lui avait indiqué un risque aucunement dénué de sens. Son âme morte avait apparemment vraiment une rareté et une valeur inestimable…dommage que ce fut trop tard pour lui.

-Il est vrai, votre majesté, dit une voix sortit de nulle part, que ma fonction concerne la protection de sa majesté mais aussi de sa jeune majesté, cependant, je ne suis pas Dante, mais Orion. Continua-t-il avant de montrer à peine son visage, il était comme invisible, cependant sa figure était présente contre la grande armoire à sortilège. Des yeux bleu, et des cheveux de la même couleur, bien que plus clair, il portait une cicatrice étrange entre les deux yeux, comme un croissant de lune, son menton était carré, et fort. C'était à n'en pas douté un véritable guerrier.

-Qu'importe, vous êtes tous identiques! Il y a aussi Dante, Sirius et Marius qui veilleront sur toi, où que tu sois désormais... Mais retournons dans le hall, les invités ne devraient surement pas tarder... Elle commença à marcher devant le jeune homme, puis se retourna doucement. Alois, j'espère que tu n’es pas horrifié par mon travail, et je ne t'en voudrai pas de me détesté... tu es mon fils à présent, et je veux juste être franche avec tous les sujets pour toi... je ne veux pas que le mensonge se place entre nous... tout comme je ne te ferais jamais le moindre mal... Elle ne mentait pas, ses yeux étaient fixes, ses pupilles strié dévoilait une vérité sans faille.

L’apparition d’Orion l’avait laissé de marbre, il avait des protecteurs officiels, c’était dit. Les invités maintenant ? Ce n’était vraiment pas le moment…Elle était sincère, elle ne lui cachait rien, c’était aussi une bonne chose. Il n’eut pas le temps de lui répondre, retournant au raz de chaussée, Alois voyant que les serviteurs avait réquisitionné Claude, tandis que Gloria promettait joie et fortune en fin de soirée, ce qui fit lâcher un sourire sarcastique à l’adolescent, avant de sans prévenir, lâcher la main d’Angelica, s’approchant d’elle, lui parlant dans une petite voix timide, de savoir cela l’ayant bouleversé et ayant besoin de lui donner son avis, dans une voix frêle qui tremblait, encore plus douce que d’habitude, baissant la tête de honte de se dévoiler d’une telle manière, le regard dénudé de tout sentiment d’amour propre :

- Je me doute que tu te demandes ce que j’en pense de tout ça. A vrai dire, cela me trouble. Mon jugement sur le sujet est négatif et positif à la fois…cela pourra m’aider dans ma faible vie de mortel, bien voir toutes ses âmes dans des fioles n’ayant rien demandé me dégoûtent…j’ai sentit que l’un d’eux étaient des enfants, sans doute comme moi…même si je suis heureux que mon âme ait une telle valeur, même si je suis heureux d’avoir des protecteurs et être considéré comme un roi, je vais mourir…et finir dans le ventre d’un démon…ou pire, dans une fiole ; et que sais-je ce qu’on fera de mon âme..mon âme est scellée…donc même si j’approuve cette soirée en t’aidant, en y prenant part, le bout restera le même…à la fin, tu finiras seule…car c’est…déjà…trop tard…pour moi…je ne sais pas si ce destin me convient ou non, je sais uniquement qu’il sera cruel et douloureux…au vues des attaches que je me suis faites, je veux encore vivre, mais une partie à déjà accepté la mort…mais s’il y a un moyen pour que je puisse changer d’avis et me libérer du cercle vicieux que je suis entraîné, si je peux trouver un moyen plus efficace de réaliser mon souhait d’apparence sans y perdre mon âme, je veux bien le prendre…

Alois releva le regard, dans un air neutre après une courte supplique dans le regard, attendant sa réponse. Il devait savoir, il devait vraiment savoir ce qu’elle pensait sur ce sujet, avant la fête, avant cette fête qu’il avait accepté sans savoir.
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeMar 6 Mar - 22:54

- Je me doute que tu te demandes ce que j’en pense de tout ça. A vrai dire, cela me trouble. Mon jugement sur le sujet est négatif et positif à la fois…cela pourra m’aider dans ma faible vie de mortel, bien voir toutes ses âmes dans des fioles n’ayant rien demandé me dégoûtent…j’ai sentit que l’un d’eux étaient des enfants, sans doute comme moi…même si je suis heureux que mon âme ait une telle valeur, même si je suis heureux d’avoir des protecteurs et être considéré comme un roi, je vais mourir…et finir dans le ventre d’un démon…ou pire, dans une fiole ; et que sais-je ce qu’on fera de mon âme..mon âme est scellée…donc même si j’approuve cette soirée en t’aidant, en y prenant part, le bout restera le même…à la fin, tu finiras seule…car c’est…déjà…trop tard…pour moi…je ne sais pas si ce destin me convient ou non, je sais uniquement qu’il sera cruel et douloureux…au vues des attaches que je me suis faites, je veux encore vivre, mais une partie à déjà accepté la mort…mais s’il y a un moyen pour que je puisse changer d’avis et me libérer du cercle vicieux que je suis entraîné, si je peux trouver un moyen plus efficace de réaliser mon souhait d’apparence sans y perdre mon âme, je veux bien le prendre…

Alois releva le regard et le planta dans celui de l'hybride, il semblait à la fois sur de lui et désemparé, elle s'en doutait, déjà brisé, et elle lui ajoutait une couche supplémentaire à son désespoir intérieur. Les invités continuaient d'arriver, et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir lui expliquer clairement ce qu'impliquer le fait d'être devenu son fils. Alors, reprenant les petites mains de l'adolescent dans les siennes, et se mettant à genoux devant lui, alors que tous deux était à peu prés cachés des arrivants, elle soupira et embrassa les mains de son adorable petit prince. Il était si pur, si magnifique, et pourtant si mal et brisé. Ses paroles avaient touchée l'hybride dans le tréfonds de son cœur et ce jusqu'au bout de ses entrailles, elle sut qu'il était son enfant, et que tous ceux qui oseraient lui faire du mal subirait pire sort que la mort. Même si c'était un adolescent, c'était encore un jeune enfant qui n'avait encore jamais eut de mère, et qui nécessitait toute l'attention du monde, comme un nouveau né. Alors, prenant sur elle pour le dire, pour assurer à son fils, elle se fit un serment intérieur et créa sans que personne ne lui donne la possibilité, une nouvelle loi pour le commerce d'échange.

-Alois... à la seconde où tu es devenu mon fils, le pacte que tu avait fait avec Claude s'est annulé partiellement, Il est toujours condamné à te servir, cependant, il ne pourra plus t'approcher pour prendre ton âme. A l'instant même ou la pensée traversera son esprit, il sera dépecé par toute la guilde des marchands, et j'y veillerait personnellement. S'il veut se nourrir, tu n'auras qu'a choisir une âme quelconque dans la réserve, mais les Lunatiques sont sacrés, et pire que tout, tu en es le Prince. La faute serait éternelle, et je me chargerait personnellement de le faire souffrir bien plus que dans la mort, bien plus que si c'était Satan lui même qui le châtiait. Les chats mangent les araignées, c'est bien connu... sourit-elle ensuite en embrassant le front d'Alois avec tendresse. Sache que je ne laisserai personne te prendre ton âme, et pour ce qui est du destin, ne le laisse surtout pas dicter ta conduite, sois-toi même, tout simplement... Alors, Angelica dénoua l'une des fleurs de lys de sa chevelure et la noua au col de son fils dans une facilité déconcertante.

Il était compréhensible que l'enfant soit perturbé par toutes les âmes qu'il avait vu en entrant dans la réserve, cependant, sa question avait fait mouche. Les lunatiques étaient protégés, c'était un fait, mais uniquement par les membres de la guilde, les autres pouvaient très bien s'en prendre à eux sans problème, et n'aurait aucune sanction. Hors, il était totalement hors de question qu'elle laisse ce démon étrange dévorer son fils. D'ailleurs, elle avait eut une idée sur le moment, "si Claude voulait l'âme d'Alois, il devrait d'abord lui passer sur le corps" et cette simple phrase avait fait mouche. Le seul moyen réellement possible pour que ce démon renonce à l'âme de son fils, il fallait qu'elle trouve une chose équivalente à la beauté de l'âme d'un lunatique. Et quoi de mieux que la soumission de la reine des lunaires pour sauver l'âme du prince? Oui, c'était ainsi qu'elle devrait procéder, en devenant l'amante de ce démon. Elle pouvait surement lui promettre mille et une âme en échange de la survie de son fils, mais la sienne était bien plus importante, et elle savait qu'il apprécierait de pouvoir se vanter auprès des autres sur sa soumission. Ce qu'il ne saurait pas, c'est que la soumission venait en fait de lui, car lui serait en fait simplement à ses pieds, et ne verrait pas le piège qui se refermerait sur lui. L'araignée à beau manger le papillon, le chat trouvera toujours un moyen de le venger...

"Je me charge de Claude Faustus, ne t'en fais pas, Alois, tout ira bien à présent..." ajouta l'hybride avec un sourire mystérieux.

Et sur ces mots, l'hybride attira l'enfant dans une nouvelle étreinte maternelle. Elle l'aimait plus que tout au monde, c'était étrange, mais ainsi. La nature même de l'enfant était étrange, et celle de l'hybride aussi. "je te sauverai des ténèbres..." murmura-t-elle à son oreille. L'étreinte dura quelques secondes, puis, Angelica se retira doucement et reprit la main de l'adolescent dans la sienne, elle comptait bien se distinguait des autres en l'amenant jusqu'au trône, car seul, eux deux, portait le blanc des Dieux de la fête. Elle commença alors à avancer doucement, d'un pas conquérant et royale, le sourire aux lèvres. D'un signe de tête, elle intima à son fils de garder la tête haute, et tandis que tous les invités s'inclinaient devant elle, la surprise se lisait sur leur visage, mais la prestance d'Alois les fit taire et s'incliner sur son passage à son tour. C'était ainsi, la Reine et le Prince s'avançaient jusqu'au trône. Dans un accord parfait, tous deux se retournèrent et s'assirent sur les sièges de velours bleu et d'argent. Un chaton siamois courut alors jusqu'au trône et se posa devant l'adolescent, un ruban noué à son cou contenant un morceau de parchemin, la liste des joueurs de la soirée ayant répondu présent.

L'animal observa doucement l'enfant et miaula de contentement avant de grimper sur ses genoux et de lui laper le visage. Puis, il quitta les genoux d'Alois et rejoignit ceux de la reine mère, et s'y coucha après qu'elle eut récupérer le parchemin. Elle déroula le parchemin et sourit en apercevant les noms sur la liste dans cette somptueuse calligraphie. Orion vint se placer aux cotés d'Alois, juste derrière son siège et tapa un grand coup sur le sol avec le pied de sa lance, réclamant ainsi le silence dans la salle. Angelica prononça doucement à l'adresse de Dante, le gardien entièrement rouge et semblable à un homme du désert, quelques paroles inaudibles et se releva. C'était maintenant, maintenant qu'elle allait annoncer à tous l'arrivée de son fils, le prince... Son petit prince, son fils, sa descendance. Le seul enfant qui puisse être digne de sa personne, être digne du trône de Finlande. Avec un geste toujours aussi gracieux, elle ouvrit les bras comme une Reine, les voiles de ses manches volant sous une brise inexistante. Les clochettes de sa chevelure tintèrent contre le diadème fleurit et bientôt, tous les invités la fixaient avec une admiration palpable. Mais pas seulement, car les serviteurs aussi semblaient presque hypnotisait par ses gestes, c'était d'ailleurs le cas pour Claude Faustus, qui bizarrement, la fixait comme un futur meurtrier sur sa proie.

"Bonsoir à tous et bienvenu, merci d'être venu aussi nombreux... Ce mois-ci, nous honoreront les jeux d'hiver ainsi que les rites qui en résultent depuis le moyen âge. Mais avant de débuter les cérémonials et la soirée, j'aimerais vous présenter une personne très spéciale, une personne chère à mon cœur et qui le sera bientôt pour le votre. Je vous présente le Comte Alois Trancy, mon fils et Prince de la guilde des marchands. Vous lui devez allégeance et fidélité, car il sera mon héritier en toute façon que ce soit." Une salve d'applaudissement retentirent dans la pièce, provenant de tous, qu'ils soient joueurs, futures victimes, serviteurs ou musiciens, tous acclamèrent le jeune prince. "Maintenant, je vous en prie, amusez-vous et que l'alcool coule à flot!" et sur ses paroles, elle se ressaya et sourit à son fils, son petit prince.

Tout doucement, elle se saisit de nouveau de la main d'Alois et tenta de communiquer sa joie et son bonheur, elle y nageait pleinement, espérant même que la soirée serait l'une des plus belles de toutes sa vie. Elle savait qu'il avait du mal à accepter ses actes, mais aussi sa manière de voir le monde, cependant, elle ne voulait pas que son travail soit une frontière entre leur relation, elle ne voulait pas perdre son fils. Après tout, elle savait que quoi qu'il arrive, elle tuerait pour son bonheur, oui, elle avait beau être une coureuse de "pantalon et de jupon" elle savait qu'elle s'en fichait éperdument, et ses amants pouvaient tous mourir tant qu'Alois survivait.

"Mon chéri, j'espère ne pas t'avoir trop perturbés avec mes explications, mais n'oublies pas que tu dois t'amuser, ton ami est-il là d'ailleurs?" demanda-t-elle alors.
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeMer 7 Mar - 22:44


L’attente d’une telle réponse pour un sujet aussi ardue stressait l’adolescent intérieurement, son esprit vacillait entre doute et résignation. Mourir, cette symphonie délabrée de ce terme représentait sa vérité dans lequel il était enfermé, tout comme sa peur la plus dissimulée. Ce thème était tabou, Alois ne voulait pas en parler, ni même en faire référence ; consciencieux de la réaction de bon nombre de personnes quand son cœur s’arrêterait de battre, du chagrin aussi que cela procurait à certaines personnes, qu’il ne pouvait que s’imaginer dans un coin de sa tête, n’étant plus là pour confirmer ou non. Les invités continuaient d’arriver, les laissant comme des pâles fantômes, ce qui pour une fois soulagea l’adolescent de n’être pas au cœur des attentions, d’être un chat égaré que tout le monde oublie, excepté elle.

« La naïveté des humains m’exaspèrent, tout comme ma naïveté me donne envie de vomir. Mais au moins, avec ma révélation de grande ouverture et de plus haute franchise, je serais à quoi m’en tenir, et stratégiquement, je pourrais tout préparer. Oh quel changement radical de ma personnalité, le pauvre suicidaire que je suis se refuse à la mort maintenant, et veut profiter pleinement d’une raison de vivre qui lui a été donné en dehors de ce passé pourri ~ » Pensa l’adolescent dans un ton narcissique, adulte et responsable tout en lâchant un petit rire de moquerie envers les invités qui passaient et lui-même.

Doucement, avec soin, Angelica lui prit ses mains dans les siennes, se mettant à genoux devant lui, lui donnant un air gamin sur le coup, lâchant un petit soupir tout en embrassant ses mains, ce qui le bloqua en terme de réaction, ignorant comment réagir face à une telle situation, et qu’elle était la bonne option à prendre dans l’expression.

« Quel désespoir pour moi d’être prit pour un gamin désespéré dès que je dévoile de telles choses…quelle cruauté aussi que ce que je donne de moi est en plus une vraie réalité. »

-Alois... à la seconde où tu es devenu mon fils, le pacte que tu avais fait avec Claude s'est annulé partiellement, Il est toujours condamné à te servir, cependant, il ne pourra plus t'approcher pour prendre ton âme. A l'instant même ou la pensée traversera son esprit, il sera dépecé par toute la guilde des marchands, et j'y veillerais personnellement. S'il veut se nourrir, tu n'auras qu'a choisir une âme quelconque dans la réserve, mais les Lunatiques sont sacrés, et pire que tout, tu en es le Prince. La faute serait éternelle, et je me chargerais personnellement de le faire souffrir bien plus que dans la mort, bien plus que si c'était Satan lui même qui le châtiait. Les chats mangent les araignées, c'est bien connu...sourit-elle ensuite en embrassant le front d'Alois avec tendresse. Sache que je ne laisserai personne te prendre ton âme, et pour ce qui est du destin, ne le laisse surtout pas dicter ta conduite, sois-toi même, tout simplement... Alors, Angelica dénoua l'une des fleurs de lys de sa chevelure et la noua au col de son fils dans une facilité déconcertante.

« Sauvé… ? Sauvé par le simple fait que je sois son fils ? Libéré d’une mauvaise idée de finir dans un ventre une fois ma vengeance réalisé…je peux donc penser à autre chose qu’à Ciel, bien que ça, malgré mes apparences, ça restait toujours dans un coin de ma tête…et j’ai eus raison…j’ai eus raison de vouloir me combattre pendant tout ce temps…en m’imposant comme je l’étais, aussi pourri et magnifique que je sois ! Magnifique, magnifique, je vais enfin pouvoir savoir si Claude m’aime réellement, s’il m’aime en dehors de mon âme comme je l’ai toujours naïvement pensé, mais dont je n’ai jamais eut de preuves vraiment tangibles. J’ai hâte de savoir la vérité maintenant Claude ~ Stratégiquement…stratégiquement, il y a un moyen d’avoir un coup d’avance, mais je vais devoir bien étudier tout ça ~ Profitons du terrain, il faut vraiment que j’en sache le plus sur toutes les espèces qui passeront par là ~ Le Prince des Lunatiques ? Le Roi Lunatique plutôt ~ Ou le casseur d’illusions ~ Je me remercie moi-même pour mon indifférence et ma tolérance totale envers les autres races, c’est étrange comme je sens sécurisé en ce moment en plus d’être aimé. On me pardonnera si je deviens égocentrique ? ~ J’ai envie de m’en vanter d’un coup ~ »

Alois sourit, un large sourire heureux, à demi émerveillé, à demi enfantin, pendant ses dires, il se sentait délibérément sortit d’un poids qui avait assumé sans broncher depuis la création du pacte, décrochant un petit sourire, détruisant cette expression triste qu’il avait eut tantôt sous le poids des paroles avant, son esprit prit d’une joie jouissante incontrôlable.

« J’ai eus ma confirmation que je suis précieux, j’ai eus ma confirmation que je suis précieux, je suis aimé, je suis aimé, elle mérite bien d’être ma mère adoptive ! Il va avoir quelques grands changements dans mes plans, place aux plans de la section II ! Relativisons, relativisons ! Calme, calme, je dois me calmeer ~ ~ »

"Je me charge de Claude Faustus, ne t'en fais pas, Alois, tout ira bien à présent..." ajouta l'hybride avec un sourire mystérieux.

L’adolescent hocha tout doucement la tête, dans un petit sourire.

« Oh, je vais te laisser t’en charger, tout en gardant un petit œil bien sûr ~ »

A la fin de ses dires, Angelica l’attira contre lui, lui faisant une étreinte maternelle qui le fit rougir légèrement tout en le faisant légèrement sursauter, sa pensée ayant viré dans son côté fou.

"je te sauverai des ténèbres..." murmura-t-elle à son oreille.

Le rougissement d’Alois s’agrandit, véritablement touché par ses paroles, agrandissant encore plus son sourire, se collant à elle dans cette étreinte qui ne dura pas assez pour l’adolescent, où sa drogue la plus implicite était celle des câlins dont il ne pourrait jamais se lasser. Quand Angelica se retira de l’étreinte, elle reprit doucement sa main, faisant main dans la main, l’emmenant dès lors vers le trône qu’il avait vu tantôt, la figure de sa mère adoptive étant dominante, ses pas se faisant conquérant, Alois en profitant dès lors pour faire ressortir son comportement égocentrique et orgueilleux, lâchant un sourire malsain tout en ayant des yeux doux, tâchant bien de mener le monde à ses pieds par son adorable charme, et jouer avec ceux qu’il voulait.

« A quelques exceptions près : mes proches, mon amant d’amour ~ »

L’adolescent n’avait pas hésité à faire ressortir cette prestance dissimulé, celle d’un roi, un roi d’un territoire déjà acquit depuis des lustres indirectement, celui d’être exceptionnel et de le montrer dans une posture dominatrice au-delà de ce qu’il montrait déjà, prenant directement la tête haute dès qu’Angelica l’invita à faire de même qu’elle, les invités rapidement devant se résoudre à se soumettre à la domination claire d’Alois, ne prenant plus en compte leur surprise face à l’individu qui s’avérait être le Prince, ce qui fit pousser encore d’un peu plus haut le comportement dominateur de l’adolescent, qui dû se retenir de rire sadiquement et de moquerie. Dans une coordination, mère et fils se retournèrent, allant s’installer sur les trônes en velours bleu et d’argent qui leur était destiné, tandis qu’un chaton siamois se précipita et alla s’asseoir près d’Alois, un ruban noué autour de son cou où résidait un morceau de parchemin. L’adolescent se força à retrouver une expression neutre, pour ne pas sombrer dans sa folie qui lui était revenu, et qui comptait bien jouir de cette fête en sortant tous ses défauts.

La cérémonie débuta par le début du rituel, le chaton observa l’adolescent, miaulant de joie, grimpant sur ses genoux et allant lui laper le visage qui lui provoqua un rire enfantin, avant de quitter sa position et d’aller auprès d’Angelica qui prit le parchemin, Orion allant s’installer auprès d’Alois qui lui jeta un très bien regard au même instant où il tapa un grand coup sur le sol avec sa lance pour réclamer le calme, tandis que sa mère adoptive se releva doucement. Le moment du discours ; dans un geste élégant, ouvrant les bras comme le ferait une Reine, le son de ses clochettes s’entendant, Alois remarquant avec curiosité la réaction inattendue des invités et des serviteurs provenant tandis qu’elle déclara:

"Bonsoir à tous et bienvenu, merci d'être venu aussi nombreux... Ce mois-ci, nous honoreront les jeux d'hiver ainsi que les rites qui en résultent depuis le moyen âge. Mais avant de débuter les cérémonials et la soirée, j'aimerais vous présenter une personne très spéciale, une personne chère à mon cœur et qui le sera bientôt pour le votre. Je vous présente le Comte Alois Trancy, mon fils et Prince de la guilde des marchands. Vous lui devez allégeance et fidélité, car il sera mon héritier en toute façon que ce soit." Une salve d'applaudissement retentirent dans la pièce, provenant de tous, qu'ils soient joueurs, futures victimes, serviteurs ou musiciens, tous acclamèrent le jeune prince. "Maintenant, je vous en prie, amusez-vous et que l'alcool coule à flot!" et sur ses paroles, elle se ressaya et sourit à son fils, son petit prince.

Alois sourit très naïvement, sûrement par le manque d’habitude de reconnaissance, face aux applaudissements, sa pensée sadique s’exclamant de joie du renforcement de son égo.
Angelica lui prit doucement sa main, tournant automatiquement son regard vers elle, la regardant dans un petit sourire, sa prestance dominatrice et davantage adulte toujours bien présents dans sa gestuelle.

"Mon chéri, j'espère ne pas t'avoir trop perturbés avec mes explications, mais n'oublies pas que tu dois t'amuser, ton ami est-il là d'ailleurs?" demanda-t-elle alors.

Il agrandit son sourire naïf sur les premiers dires, avant d’ériger un petit sourire triste, regardant très rapidement mais tel un aigle tous les personnes de la salle, avant de retourner son regard vers Angelica, déclarant tout doucement :

- Ami n’est pas le terme si je suis mon permettre. C’est mon amant…mais apparemment non, Izume n’est pas là, du moins, je ne l’ai pas vu. Je ne suis même pas sûr qu’il soit informé de cette fête, ajouta t’il sur un petit ton tristounet, ne pouvant que reconnaître une drogue phénoménale pour son amant que ça en pouvait en devenir psychologiquement inquiétant, haussant les épaules à la fin de ses dires, essayant de retrouver un petit sourire. Mon sens d’ « amuser » n’est pas vraiment dans la norme des autres personnes de mon espèce, et je doute que cela coordonnera avec la fête. Pour le moment, je préfère me contenter d’observer, ne sachant pas véritablement ce que je dois faire, et me connaissant, je risque plus de draguer et de me moquer. Perturbé par tes explications ? Sincèrement, je le suis, et vu que j’avais un air morose avant d’arriver ainsi, j’essaye d’encaisser tout ça. Bien que notre discussion avant le début de ma fête m’a été vraiment utile. Cela m’enlève en quelque sorte un poids, rajouta l’adolescent dans une voix davantage plus faible avant de retrouver son sourire naïf en regardant les yeux de sa mère adoptive dans un regard se voulant rassurant, ne désirant pas que ses perturbations internes gâchent ce moment et cette soirée.

« Izume…» Fut l’unique pensée de l’adolescent, revoyant son visage dans son esprit, la tonalité de folie ayant fait place à une tonalité de désir, de manque, de tristesse tout en contradictoirement lui donnant de la joie, ne laissant intérieurement rien transparaître sur son visage, gardant cet air adulte cette fois ci extérieurement mélangé à celui d’un gamin, laissant sa partie désespérée prendre place dans son esprit.
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeMar 17 Avr - 21:09

Andrew et Coraline arrivèrent dans la somptueuse salle un peu avant le début des festivités. Andrew portait un magnifique costume blanc qui faisait ressortir son éclat "angélique". La veste à manches longues manquait des habituelles dentelles qui étaient remplacées par des ourlets propres et presque invisibles. Quatre boutons en argent s'ajoutaient aux manches. Elle se fermait avec des boutons d'argent du même genre jusqu'à la moitié du torse, laissant apparaître une chemise en velours blanche fermée jusqu'en haut par de petits boutons en nacre, col replié, les manches dépassant très légèrement de la veste. Un noeud-papillon couleur perle achevait le haut de la tenue. Le bas était composé d'un pantalon simple blanc sans poche, ni ourlet aux chevilles et de chaussures de cuir blanches avec des lacets blanc tressés en chaîne de Huit et des extrémités en nacre. Le tout donnait un effet très éclatant un peu trop clair au goût de Coraline.
Elle-même portait un version ajustée à sa taille d'un robe de bal blanche à Seize couches. Cinq couches de fine dentelle nacrée faisaient les couches inférieures, suivit d'une couche de lin transparent en mailles hexagonales. Encore cinq couches de dentelle puis une autre couche de lin. Viens ensuite trois couches de soie blanche lisse puis la couche extérieure, en taffetas blanc. Le décolleté, juste assez grand pour attirer l'oeil de la gente masculine mais assez étroit pour ne pas paraître obscène, laissait apparaître une partie de la poitrine immature de Coraline. Avec ça, elle portait des talons mi-haut blanc. Et pour finir, une rose noire scindait sa chevelure pour faire tenir sa majestueuse coiffure.
Le couple se glissa entre les invités, essayant d'être le plus discret possible. Les discussions fusaient de toute part, l'attente se faisant de plus en plus pesante. Puis l'hôtesse se leva, écarta les bras, faisant tinter doucement ses clochettes, puis dit avec un ton jovial :

"Bonsoir à tous et bienvenu, merci d'être venu aussi nombreux... Ce mois-ci, nous honoreront les jeux d'hiver ainsi que les rites qui en résultent depuis le moyen âge. Mais avant de débuter les cérémonials et la soirée, j'aimerais vous présenter une personne très spéciale, une personne chère à mon cœur et qui le sera bientôt pour le votre. Je vous présente le Comte Alois Trancy, mon fils et Prince de la guilde des marchands. Vous lui devez allégeance et fidélité, car il sera mon héritier en toute façon que ce soit."

Des applaudissements fusèrent de toute part, pour le jeune Prince. Puis la jeune femme reprit :

"Maintenant, je vous en prie, amusez-vous et que l'alcool coule à flot!"

Puis elle se rassit et conversa avec son fils. Les jumeaux marchèrent d'un même pas jusqu'aux sièges des hôtes et présentèrent leurs respects avec parcimonie. Puis ils se retirèrent respectueusement et retournèrent à la fête. Les invités-victimes dans la tranche d'âge de l'apparence des Jumeaux étaient subjugués par leur charisme. Coraline s'assit à une table et en l'espace de cinq minutes, une douzaine de prétendants étaient sur le pied de guerre pour l'inviter à danser, au grand dam de Andrew, qui fulminait en silence. Lui se trouvait près d'une table où trônait une pyramide de coupes de champagne, harcelé par des jeunes filles à la pelle qui voulaient une danse. Coraline finit par accepter de danser tour-à-tour avec tout les prétendants, alors que Andrew gardait le rythme tendit que ses partenaires faisaient des pieds et des mains pour se relayer sans qu'il ait à s'arrêter de danser, ce qui faisait une espèce de balais entrecoupé de scènes de catch assez comique. Une fois cette courte mais hilarante parenthèse close, les jumeaux se rejoignirent et se mirent à danser. Andrew savourait l'instant, Coraline lui chuchotant à l'oreille :

"J'ai attendu cet instant toute la soirée ... Tu es de loin le meilleur danseur de la soirée ..."

Andrew rougit un peu et se rapprocha pour lui chuchoter à son tour :

"Tu te souviens à Vienne, en 1124, quand je t'ai invité à danser pour la première fois en publique ? Je ne compte plus le nombre de fois que je t'avais écraser les pieds ..."

Coraline sourit et répondit :

"C'est vrai ... Changeons de sujet : Combien de verre de ponche as-tu fait boire ?"

Andrew retira sa main de la hanche de sa soeur et sortit de sa poche une demi-douzaine de fioles dans lesquelles baignaient des fluides colorés, dont quatre d'un blanc laiteux. Les 3 autres étaient dorés. Coraline siffla d'admiration puis glissa une main à l'abri des regards sous sa jupe et sortit 4 fioles contenant un fluide doré sauf pour une qui contenait un fluide blanchâtre. Elle rangea les fioles puis il lui dit avec malice :

"Dans quelle pièce as-tu planqué les corps ?"

Elle éclata d'un rire cristallin et dit avec douceur :

"Aucune, je me suis offert un goûter ..."

Elle gloussa et lui déposa un bisou sur la joue. Il rougit et lui rendit. Ils finirent leur danse et allèrent s’asseoir pour observer comment se passait le reste du bal.
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C'était rare que le temps soit aussi clément dans ce pays...

Depuis son arrivée en Angleterre, il y a plus ou moins un an, Asha n'avait jamais pu ressentir la chaleur semblable à celle de l'Inde. C'était un peu déroutant, il se trouvait qu'elle était un peu frileuse... et plutôt mal vêtue... Mais elle n'aurait abandonné son sari, pour rien au monde.

Les robes anglaises étaient vraiment désagréables à porter. Comment faisaient ces femmes pour se déplacer, ainsi serrées dans ces lanières de métal et compressées dans ces affreux corsets? Même leurs chaussures étaient une rude épreuve. Asha se disait qu'elle devrait faire de gros efforts, si elle ne pouvait vivre ailleurs. Elle finirait bien par se faire au style de vie anglais... mais en attendant, elle suivait plutôt un mode de vie méprisable, choisissant de vivre à tout prix, même de vile façon.

La jeune fille avait élu domicile dans les bas quartiers de Londres, là où la plupart des indiens vivaient. Ca n'était pas facile tout les jours, il faut dire que ces indiens sont de sacrés profiteurs et pervers, qui n'hésitent pas à mentir. Asha les trouvait pitoyable, elle avait presque honte d'être de la même patrie que ces hommes parfois... Elle vivait dans un des immeubles du quartier et défendre son territoire était difficile, quand on était une indienne. Oh, Asha avait une certaine force, mais ces hommes pouvaient se montrer plus que misérables pour obtenir satisfaction. Combien de fois avait-elle prit des coups pour défendre son argent ou son corps ? Son poignard l'avait sauvé plus d'une fois, c'est sûr.

Aujourd'hui encore, Asha se rendait dans le centre ville, près de la fontaine. Elle y dansait régulièrement pour gagner quelques pièces. Elle faisait toujours en sorte, de donner toutes ses forces pour ça. Heureusement pour elle, quelques âmes sympathique et attendries, lui donnaient quelques pièces de monnaie. Parfois même, on s'arrêtait pour la regarder danser. C'était rare, mais ça lui plaisait beaucoup : il n'y a que comme ça, qu'elle se sentait vivante...

La jeune fille, n'était pas arrivée en Angleterre de la meilleure façon qu'il soit. Personne ne savait qu'elle existait, ni qui elle était. En tout cas, aux yeux de la société anglaise, elle était inexistante... Certes, elle avait « appartenu » à un anglais, avant d'être vendue à un cirque, mais c'est tout. Tout ce qu'elle avait été, c'était une ombre, une voix que l'on masquait facilement...

Parmi les quelques passants arrêtés, Asha cru distinguer une silhouette d'un blanc immaculé. Une chevelure aussi blanche qu'une colombe, se déplaçant avec une grâce incomparable et des yeux qui semblaient magnifiques. Est-ce qu'elle avait rêvée ou avait-elle bien vu quelqu'un avec une blancheur pareille ?

Alors que sa danse arrivait à sa fin, un brouhaha s'éleva. Les gens se retournèrent, certains s'en allèrent, avant que n'apparaissent des officiers de Scotland Yard. Ils regardaient Asha avec dégoût, comme s'ils en avaient assez de la voir. Pourtant c'était la première fois qu'ils se rencontraient, peut-être avaient-ils eu des différents avec ses chers compagnons d'infortunes:

« Ne donnez pas ainsi votre argent à cette tsigane! Ne vous laissez pas berner par ses danses ! »

« N'encouragez pas ces brigands à s'élever, ignorez-les ! »


Ils faisait signe à la foule de s'éloigner, de se disperser. Asha grognait légèrement, ça avait pourtant bien commencé. Elle ramassa l'argent, repliant le tissus sur lui-même, pour former un baluchon. La jeune fille se pencha pour nouer son sari d'une autre façon, comme pour former un pantalon. Ce style de drapé en Inde était appelé dhoti, c'était souvent réserver aux hommes. Les officiers la regardaient, étonnés. Ils se demandaient ce qu'elle faisait, mais voyant le résultat, ils semblaient encore plus énervés, dégoûtés :

« Tsss, une femme en pantalon... vous n'avez aucune décence. »

« Tu es tout juste bonne à faire la danse du ventre. On devrait t'enfermer pour toutes tes actions ! »


« Je n'ai rien fait d'autre qu'amuser les passants, libre à eux de me récompenser ou me regarder. »

« Tu oses marchander ? Donne-nous donc cet argent ! »

L'officier se pencha pour prendre le précieux baluchon, mais Asha le glissa dans les pans de son sari, avant de prendre ses jambes à son cou.

« Reviens ici ! Petite voleuse ! »

Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas dû courir pour se sauver, elle espérait sincèrement tenir la cadence assez longtemps. Heureusement pour elle, les rues de Londres étaient dallées, ça ne lui faisaient pas si mal que ça aux pieds. Elle ne se retournait pas, ça la ralentirait. L'indienne devait éviter les passants curieux et les obstacles. Bientôt, elle arriva sur la route, sans vraiment y prêter attention : bien mal lui en prit. Elle effraya le cheval d'une voiture et termina sur le sol, après que l'animal se soit cabré. Les gens regardaient la scène, alors qu'Asha se relevait doucement. Elle n'était pas blessée, elle n'avait rien, elle repartie d'ailleurs assez vite, les officiers furent occupés avec la voiture effrayée.

Plusieurs mètres plus loin, Asha s'arrêta enfin, se laissant glisser contre un mur. Son butin était intacte, ce qui la soulagea la jeune fille. Elle devrait peut-être coudre autre chose, son sari la trahissait. Le reste de la journée, l'indienne préféra faire profil bas et faire une longue sieste dans sa petite chambre de fortune...

A la nuit tombée, Asha ouvrit lentement les yeux. Elle était couchée sur le côté, sur un matelas usé, un bras sous l'oreiller. Son précieux butin était caché dessous, elle s'étira lentement avant de remarquer la présence d'un animal dans la pénombre. Asha le regarda longuement, c'était un magnifique chat. Elle avait entendu dire que c'étaient les compagnons préférés des anglais. Il avait la patte gauche sur quelque chose: une lettre. La jeune fille se pencha pour prendre le papier soigneusement plié, caressant la tête du chat au passage. Elle déplia la lettre et commença à lire, avec difficulté. Elle avait apprit à lire un peu et avait approfondie son anglais avec cette femme, mais c'est tout...

Elle comprit l'essentiel de la lettre: une femme, souhaitait la prendre à son service, comme danseuse pour ses grandes fêtes et soirées. Elle serait une des domestiques du manoir... hanté ? Avait-elle bien lu ? Le mot « fantôme » ? Asha secoua la tête et posa la lettre sur le sol. Une femme qui l'avait vu danser ? Une noble ? Etait-ce... la magnifique femme au teint d'ivoire qu'elle avait cru apercevoir ? Bon, elle devait suivre le chat pour voir qui voulait bien d'une danseuse indienne. Asha se leva et regarda autour d'elle : il n'y avait rien ici, elle n'avait rien à emporter, rien à perdre...

« Eh bien... je dois te suivre, allons-y, si tu le veux bien. »


* * *

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle vivait dans cet étrange manoir.

Il était vaste, dire qu'il y en avait des plus grands encore dans ce pays. Asha n'en finirait pas d'être surprise ! Elle avait dû se faire un peu au mode de vie anglais, autant au niveau vestimentaire, qu'au niveau des manières... Enfin, sa patronne était quand même gentille avec elle.

La salle de bal, avait été redécorée pour le thème de la soirée de ce soir. Asha n'avait que très rarement vu de la neige, mais les décorations étaient sublimes. Le plafond et le sol recouverts de miroir, amusaient la jeune danseuse, qui tournoyait sur elle-même. Elle se regardait, en baissant la tête et agitant son habit, c'était amusant.

La couleur des murs était très jolie, le turquoise était une couleur peu commune en Inde. Les lustres brillaient énormément, comme s'il s'agissait d'énormes diamants. Sur l'estrade, il y avait trois trônes. L'un d'entre eux était sûrement destiné à sa « maîtresse »... Asha devait aller se préparer, elle avait été choisie par cette jeune et magnifique femme, pour danser lors de ces soirées. La jeune indienne, devait se maquiller, s'habiller et mettre quelques bijoux, afin d'être assortie au thème de la soirée de sa patronne.

La jeune femme était certes indienne, mais elle ne faisait pas que des danses de son pays. Alors qu'elle était au cirque, elle avait pu apprendre la danse du ventre avec une des danseuses. Elle avait décidée de mélanger les deux styles et pour cela, avait customiser un peu son costume de la soirée. Tout en cousant, elle s'imaginait déjà les réactions de la gente anglaise... on dirait sûrement d'elle que c'est une créature du diable, une fille indécente, sans manière, sauvage... et sûrement d'autres paroles encore. Mais Asha s'en moquait bien, de toute façon elle se tenait assez loin de tout ces gens pour entendre tout leurs dires.


* * *


Asha était derrière les longs rideaux, elle ouvrait très légèrement la grande pièce de tissus, pour voir de l'autre côté. Il y avait vraiment beaucoup de monde, elle voyait sa patronne assise sur un trône, avec le jeune garçon blond à ses côtés. Elle l'avait déjà vu, mais n'avait jamais trop posé de question sur lui... elle ne savait pas si elle pouvait poser trop de question dessus ou non. Bon, pour le moment, elle prêtait attention aux dires de sa maîtresse. Elle était vraiment belle, Asha était presque honorée de danser pour une femme aussi magnifique. Après un bruit sourd, qui attira l'attention de la foule, la femme se leva et d'un geste gracieux, elle ouvrit les bras, telle une reine.

Les voiles de ses manches tombaient tout aussi gracieusement, accompagnés des tintements de ses clochettes. Tout le monde la regardait, alors qu'elle ouvrait officiellement le bal :

"Bonsoir à tous et bienvenu, merci d'être venu aussi nombreux... Ce mois-ci, nous honoreront les jeux d'hiver ainsi que les rites qui en résultent depuis le moyen âge. Mais avant de débuter les cérémonials et la soirée, j'aimerais vous présenter une personne très spéciale, une personne chère à mon cœur et qui le sera bientôt pour le votre. Je vous présente le Comte Alois Trancy, mon fils et Prince de la guilde des marchands. Vous lui devez allégeance et fidélité, car il sera mon héritier en toute façon que ce soit."

Tout le monde applaudissait, Asha aussi, derrière les rideaux. Ce jeune garçon était important pour sa patrone, cela n'échappa pas à la jeune indienne.

"Maintenant, je vous en prie, amusez-vous et que l'alcool coule à flot!"

Elle retourna s'asseoir, parlant avec son fils, alors que les gens recommençaient à bavarder, boire et manger. Asha devait attendre un peu, elle vérifiait une dernière fois ses vêtements et son accessoire. Elle espérait vraiment que ça conviendrait à sa maîtresse ce soir. L'indienne souffla doucement, ça serait bientôt son tour d'entrer en scène...


Finalement, la musique changea, pour quelque chose d'un peu moins conventionnel. Elle avait quelque chose d'à la fois rythmé et doux : flûte, tambourins, luth, violon... tout les instruments étaient réunis pour glisser une ambiance particulière. Il ne fallait pas oublier que le thème était l'hiver et la neige, c'est pourquoi la musique n'était pas aussi entraînante qu'elle ne devait l'être. On misait sur la douceur de certains instruments et la lenteur... Les invités avaient tournés la tête vers la petite scène circulaire, vers le fond de la grande salle.

Une toute petite explosion, dégagea une épaisse fumée blanche, qui en se dissipant, laissa place à l'indienne. Assise sur les chevilles, dos à l'assemblée, elle commença à se mouvoir doucement, dessinant des courbes avec son corps, alors que ses bras faisaient quelques douces vagues. Doucement, et par un habile jeu jambes et de souplesse, elle fit face à la foule, son visage maquée par un voile bleu glacier. Elle faisait glisser sa poitrine et ses bras, de gauche à droite, montrant la souplesse de son ventre:l'instrument principal de cette danse. De loin, elle faisait penser à un serpent qui se déplaçait, comme hypnotisé par la flûte d'un charmeur. Elle n'hésitait pas à faire onduler ses doigts sous ses yeux, pour souligner son regard vert d'eau.

A nouveau, elle se rassit sur le sol, avec un grand écart. Puis, elle se releva définitivement, en ondulant réellement comme un serpent, découvrant sa tenue de danse dans son intégralité.

lle portait une longue jupe d'un bleu très clair, brodée d'argent. La ceinture énorme, qui descendait un peu sur le tissus, était criblée de perles et de faux diamants. Son ventre était entièrement découvert, puis sa poitrine était couverte par une légère brassière bleue et blanche. Toute aussi criblée de perles et faux diamants, elle avait une légère chaînette qui reliait les deux côtés. La chaînettes était d'une couleur dorée, ainsi que deux longues tiges qui pendaient élégamment au niveau de ses reins. Elle portait des perles dans ses cheveux, un collier plutôt léger et de nombreux bracelets.

Son corps, en particulier ses hanches et sa poitrine, bougeaient au rythme de certaines percussions dans la musique. Mais Asha n'avait pas oublié le thème de la soirée. En se retournant une énième fois, elle retira le voile qui masquait son visage, pour découvrir son identité. Elle avait prit dans des petits bols sur le sol, des grains de riz et des pétales de fleurs blanches, qui rappellerait la neige.

Elle les lançait au gré de ses déplacements, donnant l'illusion de la neige... et plus encore quand elle utilisa un accessoire particulier de la danse du style arabique, ressemblant à des ailes. En tournoyant sur elle-même et par des jeux de bras, elle pouvait donner une autre illusion, comme si ces « ailes » étaient chahutées par le vent. Pour terminer, l'indienne utilisa ses ingrédients, pour créer une pluie argentée et clôturer sa danse en s'asseyant sur le sol, le front sur son genou, les mains à plat sur sa jambe.

La musique se termina et Asha se releva, souriant doucement, intimidée. Elle salua l'assemblée, vraiment gênée par les applaudissements. La jeune fille adressa ses dernières salutations à sa patronne, espérant sincèrement que cela lui a plut et que ça à été à la hauteur de ses attentes...

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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeMer 6 Mar - 7:36

Son maitre avait reçu une nouvelle invitation, pour être franc, il en recevait de plus en plus ces derniers temps… Mais ça lui était bien égale, à lui, le Majordome des Trancy. Son seul but était d’avoir l’âme du jeune comte, et de surtout, la rendre meilleure. Bien qu’il avait également en tête d’avoir celle de Ciel Phantomhive… Mais revenons à nos mouton, là n’est pas le sujet.
Depuis le moment où ils avaient tous deux posé les pieds dans le manoir de la jeune hybride, Claude n’avait pas pipé mot, comme à son habitude me diriez-vous, mais cette fois-ci, plus particulièrement. Il s’était contenté d’observer les faits et gestes de chacun, dans le but d’identifier si quelqu’un voulait du mal au jeune Trancy, après tout, c’était son boulot, non ? Mais rien, la soirée promettait d’être longue… Néanmoins, le démon décernait parmi les invités d’autre personne de sa race, ou autre être non-humain. A quoi jouait cette hybride ? Etait-ce un piège ? Peut-être. Mais l’heure n’était pas aux questions.
Après leur arrivée, la maitresse de maison s’éclipsa dans ses appartements, surement dans le but de se préparer pour la soirée, laissant ainsi son « fils » seul. Mais bien vite, ce dernier prit l’initiative de visiter l’antre encore inconnue jusque-là et prit rapidement ses aises. Claude le suivait partout où qu’il aille, ne disant toujours rien, observant simplement.
Cet enfant l’agacé… Bien plus qu’on ne pouvait se l’imaginer. Toujours à n’en faire qu’à sa tête, changer d’humeur toute les deux secondes… Non décidément, c’était tout son contraire, et il n’arrivait pas à comprendre ce genre de personne. Mais ne nous égarons pas. Ça fait deux fois quand même…
Une fois le tour du manoir terminé, le blond prit la direction de sa chambre. Pour le moment, le majordome démoniaque n’avait pas grand-chose à faire, si ce n’est, rester sur ces gardes et suivre son maitre. C’était ennuyeux… Un soupire s’échappa des lèvres du brun, le premier signe de la journée qui signifiait que cet être n’était pas une statue. Alois l’informa du fait qu’il souhaitait prendre un bain, seul, l’obligeant donc à rester dans la chambre sans aucune occupation. Quel ennuie… Si encore il y avait un peu d’animation… Il profita de ce moment de solitude pour se changer et enfiler la tenue que lui avait fait apporter la demoiselle.
De longues minutes passèrent sans que Claude ne bouge, puis son maitre sorti enfin de la salle de bain, une simple serviette autour des hanches. Il n’y prêta guère attention, habitué à le voir dénudé, et s’apprêtait d’ailleurs à l’aider dans son habillement quand trois coups raisonnèrent à la porte, stoppant tout mouvement chez l’être des enfers qui tourna la tête vers la partie boisé du mur. Après quelques secondes sans rien faire, il s’avança vers la porte et l’ouvrit, arborant toujours ce visage froid qui le qualifier tant. C’était l’hôte de la soirée. Elle venait sans aucun doute voir comment se portait son nouveau protégé –qui d’ailleurs venait de s’allonger sur son lit-.
Elle lui adressa un sourire chaleureux, ce qui le troubla quelque peu, avant de prendre la parole.


« - Alois n'est toujours pas sortit... »

Mais l’hybride ne put finir sa phrase puisqu’elle sembla remarquer la présence de son fils allongé sur le lit. Claude s’écarta afin de la laisser rejoindre le garçon et resta en retrait, ne préférant pas les déranger dans leurs retrouvailles…

Ils commencèrent à parler, ignorant la présence du démon, puis le comte lui fit signe de disposer, ce qu’il fit donc. Une fois sortie de la pièce, il s’éloigna un peu de la chambre, puis se concentra afin de trouver une araignée dans les parages. Parce que oui, Monsieur le démon à lunettes avait l’avantage de pouvoir « posséder » en quelque sorte les araignées. Pourquoi croyez-vous que le Manoir Trancy en est infesté ? C’était d’ailleurs assez pratique pour espionner… Par chance, il en trouva une non loin, et se concentra donc un peu plus pour se servir de ses yeux et ses oreilles, ainsi que la guider à travers le manoir. C’est donc avec discrétion qu’il pût écouter la conversation de son maitre et sa mère.


« - Mon chéri, il y a quelque chose à propos de cette fête que tu ne sais pas... »

Ça commençait plutôt mal… Ce genre de phrase ne valait rien de bon en général. Il ignora le fait qu’Alois se rhabilla, puis se concentra de nouveau.

« - Qui est ?
- Avant toute chose, je vais te faire visiter la partie du manoir où se passera la fête, ce sera plus simple pour expliquer en quoi mes soirées diffèrent de celles des autres... »

Bien évidement… Il fallait qu’elle l’oblige à sortir. Mais cela permettrait peut-être au majordome de découvrir des endroits encore inexploré et d’élargir par conséquent ses connaissance envers ce manoir. Il se « déconnecta » de l’araignée, puis se déplaça dans la grande salle de réception, là où quelques invités étaient déjà rassemblés et parlaient joyeusement des derniers faits divers, ou d’affaires familiales.
Bientôt, son maitre et la jeune femme entrèrent dans la grande pièce. Claude eu du mal à se focaliser sur leur conversation tant le fond sonore était élevé, mais il restait un démon, et avait l’ouïe fine.

« -Ici, tu as le lien entre mon commerce et cette soirée, le punch de ces fontaines est mortel pour tous ceux qui n'ont pas reçu l'antidote une heure avant, pour les autres, il est simplement exquis. » Elle désigna les fontaines de la main. « Je dirige un commerce d'échange interracial, ma monnaie se fait d'âme que des membres de la soirée, appelés joueurs, doivent séduire, les amenant à boire mon élixir de mort. Ainsi, leurs âmes sont conservées dans des flacons de cristal et échangés contre des services ou des biens. Cette soirée, Alois, te couronnera Prince du commerce d'échange. Tu seras un semi-dieu pour tous ceux qui s'y trouvent, qu'ils soient humains, démon, ange ou même créatures étranges, tu seras celui qui nourris les démons affamés, renseignes les anges, aide les shinigamis, et amuses les autres... » La femme s’arrêta un temps avant de reprendre. « Je sais que c'est assez dur à concevoir, surtout pour un lié, mais dis-toi que la plupart des joueurs sont des humains ou des démons, et que tu es l'invité d'honneur, soit celui qui organise dans un sens, les jeux de la soirée. »

C’était donc ça… Le majordome comprenait à présent ce en quoi retourner la situation. Cette hybride contrôlait le trafic d’âmes du pays, et peut-être même plus, et toutes ces personnes présentes étaient là pour chasser ou être chasser. C’était comme une sorte de grand jeu mortel. Et ça commençait à devenir amplement plus intéressant… Un très fin sourire se dessina sur les lèvres du démon alors qu’il suivit du regard les deux autres. Ils sortaient de la grande salle, et par conséquent, Claude ne pouvait les suivre… Il allait donc devoir faire appel à son amie araignée. Il se mit dans un coin et prit le contrôle de l’arachnide qui suivit alors les deux jeunes gens.
Quand l’araignée arriva vers eux, une entrée était déjà apparue dans le mur. Etait-elle là avant ? Où venait-elle d’apparaitre ? Le démon ne le saura pas.
La pièce, sur laquelle elle donnait, ressemblait à une sorte de débarras gigantesque. Mais la chose qu’on remarquer tout d’abord était le nombre incalculable de flacon de couleur disposés sur de grande étagère. ‘’Surement des âmes…’’ se dit alors le démon. Cependant quelqu’un le dérangea et il perdit alors la connexion avec son animal préféré. Il lança un regard noir à la personne qui le regardait, inquiète, avant de s’éloigner afin d’être de nouveau tranquille. Le majordome se concentra de nouveau afin de reprendre la liaison avec l’araignée.


« -… monnaie, et ceux qui s'y essaie seront punis par les ombres, d'ailleurs, voici Dante, il fait partit de la garde royale des Lunatiques, il te protègera jusqu'à la mort à présent... »

Claude pesta. Il venait de louper une explication surement importante, tout cela à cause de cet imbécile. Cependant, un détail le chiffonnait. Le protéger jusqu’à la mort ? De qui parlait-elle ? Le seul qui devait protéger Alois, c’était lui, c’était le pacte. Leur pacte. Mais une voix coupa court à ses réflexions.


« - Il est vrai, votre majesté, que ma fonction concerne la protection de sa majesté mais aussi de sa jeune majesté, cependant, je ne suis pas Dante, mais Orion. »

Qui était-ce ? Cela agaçait sérieusement le brun. Il n’aimait pas être ignorant par rapport à certaine chose.

« - Qu'importe, vous êtes tous identiques ! Il y a aussi Dante, Sirius et Marius qui veilleront sur toi, où que tu sois désormais... Mais retournons dans le hall, les invités ne devraient surement pas tarder... Alois, j'espère que tu n'es pas horrifié par mon travail, et je ne t'en voudrai pas de me détesté... Tu es mon fils à présent, et je veux juste être franche avec tous les sujets pour toi... je ne veux pas que le mensonge se place entre nous... Tout comme je ne te ferais jamais le moindre mal... »

Puis la connexion rompu, l’araignée venait de se faire écraser. Claude reprit donc ses esprits, non sans une douleur dans le corps. C’était toujours comme ça quand une de ces petites bêtes se faisait écraser alors qu’il les possédait. Il ressentait leur douleur avant la mort, et certaine fois, c’était atroce. Mais il était un démon après tout, la douleur n’était rien pour lui.
L’être des enfers s’apprêtait à rejoindre son maitre quand quelques serviteurs vinrent à lui afin de lui demander de l’aide pour le service qu’il ne pouvait en aucun cas refuser au risque de salir l’image du Comte Trancy, déjà qu’elle n’était pas excellente…
Il ne put donc surveiller les deux jeunes gens durant un temps, mais rapidement, il fût contraint de retourner dans la grande salle et passa non loin d’eux, cependant, ils ne semblèrent pas remarquer sa présence. Claude en profita donc pour affuté son ouïe et écouter leur conversation.


« - Je me doute que tu te demandes ce que j’en pense de tout ça. A vrai dire, cela me trouble. Mon jugement sur le sujet est négatif et positif à la fois…cela pourra m’aider dans ma faible vie de mortel, bien voir toutes ses âmes dans des fioles n’ayant rien demandé me dégoûtent…j’ai sentit que l’un d’eux étaient des enfants, sans doute comme moi…même si je suis heureux que mon âme ait une telle valeur, même si je suis heureux d’avoir des protecteurs et être considéré comme un roi, je vais mourir…et finir dans le ventre d’un démon…ou pire, dans une fiole ; et que sais-je ce qu’on fera de mon âme..mon âme est scellée…donc même si j’approuve cette soirée en t’aidant, en y prenant part, le bout restera le même…à la fin, tu finiras seule…car c’est…déjà…trop tard…pour moi…je ne sais pas si ce destin me convient ou non, je sais uniquement qu’il sera cruel et douloureux…au vues des attaches que je me suis faites, je veux encore vivre, mais une partie à déjà accepté la mort…mais s’il y a un moyen pour que je puisse changer d’avis et me libérer du cercle vicieux que je suis entraîné, si je peux trouver un moyen plus efficace de réaliser mon souhait d’apparence sans y perdre mon âme, je veux bien le prendre… »

Un sourire se dessina sur ses lèvres, c’était le second de la soirée… Au moins, ce petit morveux avait compris ce qu’il l’attendait et le démon s’en réjouissait. Il pourrait dévoré son âme lorsque sa vengeance sera accomplie, et si tout fonctionne bien, il pourra également avoir celle de Ciel… Deux pour le prix d’une, n’était-ce pas magnifique ? Le démon avait envie de rire, et c’était bien l’une des rares fois.

« - Alois... à la seconde où tu es devenu mon fils, le pacte que tu avais fait avec Claude s'est annulé partiellement, Il est toujours condamné à te servir, cependant, il ne pourra plus t'approcher pour prendre ton âme. A l'instant même où la pensée traversera son esprit, il sera dépecé par toute la guilde des marchands, et j'y veillerais personnellement. S'il veut se nourrir, tu n'auras qu'a choisir une âme quelconque dans la réserve, mais les Lunatiques sont sacrés, et pire que tout, tu en es le Prince. La faute serait éternelle, et je me chargerais personnellement de le faire souffrir bien plus que dans la mort, bien plus que si c'était Satan lui-même qui le châtiait. Les chats mangent les araignées, c'est bien connu... Sache que je ne laisserai personne te prendre ton âme, et pour ce qui est du destin, ne le laisse surtout pas dicter ta conduite, sois-toi même, tout simplement... »

Le visage démoniaque se décomposa au fur et a mesure de sa tirade… Non, ce n’était pas possible… Ca ne pouvait pas arriver… Un pacte était un pacte ! Rien ne pouvait le rompre ! A part… Quelqu’un contrôlant les âmes… Pourquoi ne s’était-il pas méfier ?! C’était pourtant évident ! Maintenant, voilà qu’il se retrouvait enchainé à ce stupide gamin jusqu’à ce que ce dernier ne meurt… Si sa mère ne trouvait pas un moyen de le rendre immortel… Claude serra les dents. Il s’était fait avoir comme un bleu. Mais il ne pouvait plus rien faire… C’était trop tard…
Echec et mat. La partie était terminée, Alois avait gagné. Diverse émotions le traversait… De la colère, de l’agacement, de l’incompréhension, et… De la tristesse ?
Il secoua la tête.


« - Bon sang… Ressaisis-toi. »

Les voilà. Les premiers mots qu’il prononça de la journée. Il avait surement perdu confiance en lui un temps, mais il était un démon, et un démon était un être rusé. Il allait trouver une solution… Ou pas ?


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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeMer 6 Mar - 23:44

Après son discours, Angélica reprit la conversation avec son fils mais bientôt, comme en tout honneur, la musique se mua en quelque chose de plus doux, de plus tendre, une sonate. La foule d'invité se tourna alors vers la scène dans un même ensemble, et Alois ne remarqua même pas qu'elle s'était éclipser. En effet, Asha Rajani, sa danseuse personnelle venait de commencer le spectacle de la soirée en beauté, et sa majesté de Finlande désirait avoir une entrevue avec le majordome démoniaque de son précieux petit prince, afin de savourer sa victoire et de le voir se tordre de douleur lorsque le pacte se romprai et que l'échange de l'âme n'aurait pas lieu, l'obligeant malgré tout à servir son adorable fils à jamais. Un sourire sinistre se dessina lentement sur ses lèvres, alors qu'elle quittait le trône en même temps que son fils, non pas pour se rapprocher de la scène comme ce dernier, mais pour s'en éloigner et se diriger vers le fond de la grande salle, là où le démon attendait avec une expression impassible, bien qu'elle sente chez lui de la déception et de la colère. Doucement, la grande reine à la chevelure immaculée et aux prunelles d'ors se rapprocha du serviteur des enfers et se glissa à ses cotés. Elle gardait son expression majestueuse sur le visage, mais poursuivait malgré tout des yeux le spectacle, observant avec quelle souplesse sa danseuse évoluait sur scène et envoutait la plupart des invités. L'indienne était pleine de grâce, et Angelica se félicitait de l'avoir prit à son service, car elle sentait que toutes les futures victimes avaient succombé à son charme, si elle était une démone et joueuse dans la soirée commerciale d'aujourd'hui, elle aurait surement pu gagner le grand prix. Finalement, elle entrouvrit ses lèvres bleutées, et parla enfin, montrant cependant dans sa voix délicieuse tout le sadisme dont elle allait faire preuve.

"Ce n'est pas très poli d'écouter les conversations des autres en prenant possession du corps d’arachnides. Je vous ai laisser entendre ce que je souhaitais, et je n'ai eut qu'à ordonner que Dante écrase votre support. Il est vrai que j'aurais préféré qu'il bloque votre conscience dans cette petite bête, mais vous savez, la fête était proche, alors je ne pouvais me permettre d'agir sur votre métabolisme maintenant, surtout en présence de mon fils, je ne voudrais pas lui faire subir ça." murmura la reine à son adresse. Elle était parfaitement sincère, et c'était surement cette sincérité qui paraissait déplacée dans ses propos, parce qu'elle parlait de torture.

Angelica retourna à sa contemplation de la jeune indienne qu'elle avait recueillit dans la rue, dansant toujours sous les regards énamourés de son public. Elle portait une longue jupe d'un bleu très clair, brodée d'argent. La ceinture énorme, qui descendait un peu sur le tissus, était criblée de perles et de faux diamants. Son ventre était entièrement découvert, puis sa poitrine était couverte par une légère brassière bleue et blanche. Toute aussi criblée de perles et faux diamants, elle avait une fine chaînette qui reliait les deux côtés. La chaînettes était d'une couleur dorée, ainsi que deux longues tiges qui pendaient élégamment au niveau de ses reins. Elle portait des perles dans ses cheveux, un collier plutôt léger et de nombreux bracelets. Son corps, en particulier ses hanches et sa poitrine, bougeaient au rythme de certaines percussions dans la musique. Mais Asha n'avait pas oublié le thème de la soirée, et cela rassura un temps soit peu sa Majesté la Reine de Finlande, qui leva de nouveau ses perles d'or sur le démon à ses cotés. Elle savait son fils en train de regarder la danseuse et de recevoir quelques grains de riz représentant des flocons de neige. Inspirant un bon coup, l'hybride se demanda si son idée n'allait pas être complétement saugrenue, après tout, elle ne pouvait être sure de rien quant aux sentiments paternels qu'éprouvait le démon Claude Faustus à l'égard de son précieux enfant trouvé. Non, en effet, elle n'était sure de rien, après tout, seule Gloria voyait réellement ce labyrinthe qu'était l'avenir et pouvait le déchiffrer, mais jamais elle le lui demanderai, il serait bien trop long de savoir toutes les infinités de vies futures possibles, et le seul moyen de prévoir le futur, c'est de le préparer.

"Il me semble que vous n'aviez pas réellement saisit mon identité avant de venir en ce manoir, me trompe-je, Claude Faustus? Démon araignée de second rang possédant Laevateein. Oui, il était évident que je connaisse votre identité, je pourrais même vous tuer sur le champs, connaissant chacun de vos points faibles. Étant maitresse et créatrice du commerce d'échange des âmes, je possède un registre relatant chaque créature posant le pied sur le sol des humains, et vous en faites évidemment partis." Elle sourit tristement, se demandant vraiment si c'était une bonne idée" Comme vous l'avez constaté dés à présent, vous ne pouvez plus tenter de vous emparer de l'âme d'Alois sans disparaitre immédiatement, et je peux même vous assurer que je prendrais un malin plaisir à vous faire exécuter sur une place publique à la manière du châtiment divin. " Elle lui sourit ensuite de cette manière si chaleureuse lui étant propre, comme si sur chaque personne, elle déposait un mince voile d'amour.

Alors que la danse orientale s'achevait enfin, et qu'Asha recevait des acclamation de toutes part, le lys annonçant le début des réelles festivités tomba du lustre central et s'échoua dans la fontaine représentant un félin en plein bond. Il était à présent temps que les joueurs se mettent en quête de séduction et amène le décès des invités humains non protégés, récoltant ainsi leurs âmes dans des flacons et augmentant leurs chances de prendre la première place dans ce jeu. Son petit trésor se prit au jeu, et accompagna sa première victime, un duc, un peu plus loins. Dans un élan de courage, Angelica se demanda si elle ne devait pas faire de même avec les autres, mais à quoi bon, elle savait qu'il lui suffisait de sourire pour absorber leurs âmes, alors, elle allait plutôt poursuivre sa conversation avec le démon. La Reine de Finlande claqua des doigts, et les musiciens se mirent à jouer la valse qu'elle préférait. Sans prévenir le démon, l'hybride prit sa main gantée gauche dans la sienne et posa sa main droite sur l'épaule du serviteur des enfers avec un sourire malicieux. Ses yeux dorés pétillaient déjà, et elle lui fit comprendre, en plantant ses griffes dans sa chaire, qu'il n'y avait aucune issue pour lui. Ainsi, elle se mit à danser dans ses bras du majordome, ce même sourire de prédateur sur ses lèvres bleutées. Il n'y avait qu'une seule métaphore pour les présenter tous deux en cet instant, l'araignée prise au piège dans les pattes du chat. De nombreux "couples" prirent place au centre de l'immense salle de bal, et leurs danses se reflétaient non seulement sur les dalles miroitantes du sol, mais aussi sur celles du plafonds, et ainsi de suite. C'était un véritable jeu de miroir qui se déroulait sous les yeux émerveillés des convives. Les lustres donnaient eux aussi cette magnifique couleur dorée au punch qui allait servir d'arme du crime de masse. Sa majesté reprit alors la conversation qu'elle avait commencé avec Claude Faustus, mais cette fois-ci, plus aucune douceur n'apparaissait dans sa voix, elle était dénuée de toute vie, comme sans âme.

"A présent, Claude Faustus, je vais vous confier mes intentions à votre propos. Soit vous vous pliez à ma volonté, et dans ce cas là, vous restez en vie et servirez mon fils jusqu’à la fin des temps, tout en étant nourris par mon immense réserve d'âme. Soit je vous empale immédiatement, bien que l'envie de vous torturer est très présente en mon esprit, et fait disparaitre toutes les preuves de votre précédente existence sur le champs..." Elle avait terminé sa phrase dans un murmure contre son oreille, et effleurer celle-ci avec ses lèvres par la même occasion "M'avez-vous comprise, démon?"

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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeJeu 7 Mar - 2:38

Après la révélation de la Reine à son fils, le démon araignée s’était retiré dans un coin de la somptueuse pièce. Il fallait à présent qu’il trouve un moyen de se sortir de cette impasse. Briser le pacte entièrement ? Non, seul Satan pouvait le faire, ou bien l’hybride mais la dernière option était synonyme de mort pour le démon. A sa connaissance, seule l’épée des enfers pouvait abattre un démon mais apparemment, il y avait vraisemblablement d’autres moyens dont il ignorait l’existence. Cela l’irritait, lui qui pensait être le seul à pouvoir tuer un démon… Mais d’un autre côté, il était intrigué.
Que de pensées… Trop de réflexion… Il n’avait pas besoin de ça pour le moment, ce qu’il voulait, c’était un bon verre d’alcool. Mais c’était déplacé pour un Majordome de boire tel un noble. Un soupire s’échappa de ses lèvres, décidément, cette journée était mauvaise. Et elle le devint encore plus quand Claude s’aperçût que l’hôte de la fête s’approcher de lui d’un pas élégant et assuré. Il avait envie de la tuer, là, tout de suite, sur le champ, mais il ne pouvait le faire… Et ça l’énervé plus qu’il ne l’était déjà.
Elle vint se placer à ses côtés sans lui adresser un mot, et sembla observer la danseuse comme une bienheureuse. Puis elle daigna enfin lui adresser la parole en prononçant d’une voix douce mais sarcastique.


« - Ce n'est pas très poli d'écouter les conversations des autres en prenant possession du corps d’arachnides. Je vous ai laissé entendre ce que je souhaitais, et je n'ai eu qu'à ordonner que Dante écrase votre support. Il est vrai que j'aurais préféré qu'il bloque votre conscience dans cette petite bête, mais vous savez, la fête était proche, alors je ne pouvais me permettre d'agir sur votre métabolisme maintenant, surtout en présence de mon fils, je ne voudrais pas lui faire subir ça. »

Son sang ne fit qu’un tour, mais il ne laissa cependant rien paraître. Alors elle avait deviné ? Mais comment ? Sa présence ne pouvait se ressentir lorsqu’il contrôlait une araignée. Décidément, elle était bien plus futée qu’il ne le pensait, ça l’agacé encore plus... Quoi qu’il fasse, elle le savait, quoi qu’il pense, elle le devinait, c’était du harcèlement !
Il ne répondit rien et fît mine de l’ignorer sans bouger tel les gardes du palais Royal. Elle ne rajouta rien, et se contenta de reposer son regard sur la danseuse indienne qui ondulé tel une algue sur la scène. Claude grimaça. Quelle impudeur. Elle aurait pu être mise à mort pour cela. Il détourna le regard du spectacle et observa la foule, cherchant du regard son maitre qui était comme envouté par la danseuse Oriental.
Un léger sursaut le prit quand la dame à ses côté reprit la parole.


« - Il me semble que vous n'aviez pas réellement saisit mon identité avant de venir en ce manoir, me trompe-je, Claude Faustus? Démon araignée de second rang possédant Laevateein. Oui, il était évident que je connaisse votre identité, je pourrais même vous tuer sur le champ, connaissant chacun de vos points faibles. Étant maitresse et créatrice du commerce d'échange des âmes, je possède un registre relatant chaque créature posant le pied sur le sol des humains, et vous en faites évidemment partis. Comme vous l'avez constaté dès à présent, vous ne pouvez plus tenter de vous emparer de l'âme d'Alois sans disparaitre immédiatement, et je peux même vous assurer que je prendrais un malin plaisir à vous faire exécuter sur une place publique à la manière du châtiment divin. »

Il était évident qu’il ne connaissait rien de cette femme en arrivant au manoir, et qu’il aurait mieux fait de se renseigner avant de venir. Quel idiot faisait-il parfois… Il se maudissait lui-même d’avoir été aussi stupide. Mais apparemment, ça ne l’aurait pas avancé à grand-chose, puisqu’elle l’avait piégé bien avant le début de la journée.
Ce qu’il s’ennuyait à cet instant précis… Ne pouvait-elle pas le laisser tranquille ? Elle avait eu ce qu’elle désirait non ? La survie de son fils, et l’abandon –ou pas…- du démon. La danse se termina et un claquement de doigt retenti à ses côtés. Puis avant qu’il ne puisse réagir, la jeune femme l’entraina au milieu de la salle afin de commençait une valse enflammé parmi les nobles. Il ne put donc que suivre le mouvement et l’accompagner dans les pas, dansant au même rythme que l’hybride. Le démon n’avait encore pas une seule fois posé le regard sur elle et se contentait simplement d’observer la foule, silencieux.


« - A présent, Claude Faustus, je vais vous confier mes intentions à votre propos. Soit vous vous pliez à ma volonté, et dans ce cas-là, vous restez en vie et servirez mon fils jusqu’à la fin des temps, tout en étant nourris par mon immense réserve d'âme. Soit je vous empale immédiatement, bien que l'envie de vous torturer est très présente en mon esprit, et fait disparaitre toutes les preuves de votre précédente existence sur le champ... »

Sa voix avait changé de tonalité et était à présent vide mais surtout plus dur et menaçante qu’auparavant. Dommage. Elle possédait pourtant une si jolie voix. La fin de sa phrase avait été prononcée dans un murmure à son oreille.

« - M'avez-vous comprise, démon ? »

Pour la première fois depuis l’arrivée de la chatonne, il posa les yeux sur cette dernière, les encrant même dans les siens après l’avoir légèrement repoussé.

« - Pourquoi venir me menacer alors que je suis de toute évidence piéger, Majesté ? »

Sa voix était froide et dénué de sentiments. Il savait se contrôler pas comme l’enfant avec lequel il avait pactisé, qui lui était aussi bipolaire qu’un schizophrène. Dans un mouvement souple et élégant, il fit basculer sa cavalière, tout en la soutenant d’une main dans le dos et se pencha au-dessus de son corps. Son regard planté dans le sien, il ajouta.

« - Vous vous donnez tant de peine pour rien, puisque vraisemblablement, c’est trop tard pour moi. Bien que je sois honoré de pouvoir à présent déguster toute les âmes que je souhaite sans être obligé de passé des pactes. »

Claude aida la Reine à se redresser alors que la musique se terminer. Il saisit doucement sa main et l’apporta à ses lèvres, effleurant sa peau de ses dernières avec un sourire charmeur.

« - Vous m’avez bien eu, Madame. Et permettez-moi d’ajouter que vous êtes une adversaire redoutable et tout à fait remarquable. »
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MessageSujet: Re: [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]   [Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre] Icon_minitimeVen 8 Mar - 21:33

La fête battait véritablement son plein. Entre ceux qui buvaient goulument le punch mortel sans en sentir les effets négatifs, ceux qui avaient désormais d'énormes paniers remplis d'âmes dans de jolis flacons colorés, et ceux qui dansaient avec fougue au milieu de l'immense salle des miroirs. D'ailleurs, on pouvait apercevoir un couple assez hétéroclites au milieu de cette danse, un jeune ange, et une petite démone, du moins en apparence, valsaient tous deux avec grâce, les poches pleines d’âmes. Au fond, au bord de la scène précisément, le jeune comte Trancy et Prince de Finlande discutait avec la jolie danseuse indienne de cette soirée étrangement surnaturelle. Tout ceux qui étaient des adeptes de ce genre de fête savaient pertinemment que lorsque la lune serait à son point culminant dans le ciel et que ses rayons viendraient frapper le trône grâce à l'ouverture de la lucarne, le grand gagnant du concours se verrait nommer. Mais pour l'instant, Sa majesté elle même dansait au milieu des invités, sa longue robe blanche allant et venant tout autour d'elle, tandis que ses voiles suivaient sa chevelure pâle et faisaient tinter les perles entres elles. Son partenaire était un démon, vêtu de blanc lui aussi, mais il avait l'air d'être haineux, tant son aura était terrifiante. Sa chevelure ébène contrastait horriblement avec le reste de sa tenue, mais il était pourtant très bon danseur. La dernière réplique de l'hybride à son adresse sembla faire mouche, et enfin, il tourna son regard doré vers elle, surprit. Angélica fut elle aussi surprise de ce revirement, persuadée que même toutes ses remarques lui passeraient au-dessus de la tête.

« Pourquoi venir me menacer alors que je suis de toute évidence piéger, Majesté ? » Sa voix était froide et dénué de sentiments. Dans un mouvement souple et élégant, il fit basculer sa cavalière, tout en la soutenant d’une main dans le dos et se pencha au-dessus de son corps. Son regard planté dans le sien, il ajouta. « Vous vous donnez tant de peine pour rien, puisque vraisemblablement, c’est trop tard pour moi. Bien que je sois honoré de pouvoir à présent déguster toute les âmes que je souhaite sans être obligé de passé des pactes. » Claude aida la Reine à se redresser alors que la musique se terminer. Il saisit doucement sa main et l’apporta à ses lèvres, effleurant sa peau de ses dernières avec un sourire charmeur. «Vous m’avez bien eu, Madame. Et permettez-moi d’ajouter que vous êtes une adversaire redoutable et tout à fait remarquable. »

Le cœur de sa majesté rata un battement, et elle s'arrêta. premièrement, elle avait sentit de violents frissons la parcourir lorsqu'il s'était penché sur elle, et encore d'autres lorsqu'elle avait sentie ses lèvres se poser sur sa main avec délicatesse. C'était... Étrange. Alors qu'il la regardait toujours, et qu'elle supposait qu'il n'allait pas tarder à fuir, elle prit véritablement la décision de le mettre dans le coup à ses cotés. Alors, elle l'entraina à nouveau sur la piste de danse, mais cette fois-ci, elle le dirigea vers les balcons ouverts au public, dont un toujours vide puisque son entrée était masquée par un grand chandelier. Alors qu'ils tournoyaient une fois de plus, elle le tira derrière le chandelier en argent, replaça les rideaux derrière eux, et s'approcha de la balustrade, avant de le tirer à elle et de l'y plaquer contre. Pour faire simple, avec l'aide de son corps, elle maintenait celui du démon contre la balustrade de marbre tout en se penchant vers lui pour le garder à moitié dans le vide. Bien que son cœur ait reprit une palpitation correcte, son regard, aussi sur soit-il, pétillait encore, mais différemment des fois où elle était prédatrice, il brillait de curiosité, parce qu'elle désirait savoir à tout prix si son idée allait le frapper comme on frappe le porteur du péché à mardi gras. De là où ils étaient, ils avaient une vue superbe sur les jardins, mais surtout, sur la lune, haute et pâle dans le ciel obscur. Un peu comme la discussion qui allait se produire dans peu, le clair rayon de lune contre l'ombre de la nuit. La reine de Finlande se rapprocha encore un peu du démon, jusqu’à ce que son souffle se mêle au sien et qu'elle puisse sentir la chaleur de son corps contre le sien.

"C'est là que vous vous trompez, Claude, je ne vous ais pas piéger, vous l'avez fait vous même en connaissance de cause, vous saviez que prendre l'âme d'un lunatique à travers un pacte alors que la guilde des marchands sévit dans le monde entier vous mettrai dans l'embarras. Mais je ne souhaite pas m'étendre sur ce sujet là mais un autre bien particulier..." Elle reprit un regard malicieux avant de se rapprocher un peu plus de lui, et que ses lèvres ne soient plus qu'a quelques millimètres de celles du démon.

Évidemment, cette proximité le générait, évidemment, elle savait aussi que cela l'agacerait encore plus, mais ce n'était pas réellement son but, elle devait s'assurer que jamais plus, Claude Faustus n'ait l'envie de prendre l'âme de son fils, parce que bien qu'elle sache tout sur lui, elle ne pouvait le tuer sans sa propre épée, ou bien en faisant appel au grand conseil céleste, et pour cela, il fallait qu'elle admette être la fille de Dementia Van Tassel, et alors, elle serait la première à recevoir les foudre du ciel. Mais cela, il l'ignorait, après, elle avait eut dans la vague idée de le sceller dans un objet quelconque afin qu'il ne puisse plus jamais s'en approcher... Ou même, dans une boite sous sa forme arachnoïde, ce qui serait, à ses yeux, une véritable partie de cache-cache. Mais avant de jouer au chat et à l'araignée, elle devait savoir ce qu'il comptait faire à présent, allait-il servir à jamais son fils sans jamais attenter à sa vie, ou allait-il trahir Alois par un moyen ou un autre? Elle devait s'en assurer, elle voulait qu'il prête serment sur son existence même, et sur la lame des ténèbres. En fin de compte, elle savait pertinemment comme opérer dans son cas, oui, elle devrait le séduire, et lui montrer que la vie d'Alois est une chose plus précieuse encore que la sienne, elle devait lui faire voir Alois Trancy comme son propre enfant, afin qu'il le protège durant toute son existence. Et pour cela, il fallait qu'elle mette Claude Faustus dans son lit, il fallait qu'il succombe au charme de la Reine de Finlande, il fallait qu'il souhaite ardemment l'épouser et adopter son fils à son tour. Oui, Il fallait qu'il devienne la personne rien que pour elle afin qu'elle s'en assure, il fallait qu'il soit capable d'être ami, père et mari.

"Vous savez pertinemment que vous êtes enchainés à Alois sans pouvoir dévorer son âme, mais vous pouvez malgré tout créer des accidents afin de mettre sa vie en danger, et ne démentez pas, je le sais. C'est pourquoi je souhaite mettre en place un échange équivalent entre nous deux." Elle se tut, avant de reprendre, mortellement sérieuse "Devenez progressivement un ami de la société, un père pour Alois, et un Mari à mon égard, en échange de quoi je vous céderai ce que vous souhaitez de plus cher en ces mondes"
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[Manoir Gotthelf] Soirée N°1 : La danse de l'hiver, des âmes? [Alois trancy ; Claude Faustus ; libre]

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