Sujet: Créations hors Kuroshitsuji : poèmes, dessins... Dim 25 Mar - 0:26
Tout est dans le titre /o/
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Eloge d’un Empereur Dimanche 25 Mars 2010 Plaidoirie sur Lelouch vi Britannia
Expression angélique pour un homme malsain L’Empereur devant vos yeux est un assassin Lelouch aux sombres desseins
Pouvoir entre ses mains Dans la construction de demain En menant une vie de lycéen Son avancé est carmin
A l’obéir, c’est insidieux A le fuir, c’est périlleux A l’aimer, c’est rocailleux A l’admirer, c’est pointilleux
Aux songes secrets Dans des plans discrets Tout est concret Aucun désintérêt
Une perfection qui le gouverne Dans ce monde moderne Le combat western Se dévoilera en interne
Une distance cachant des sentiments Un sourire comme remerciement Signe sans doute de repliement ?
Des yeux impénétrables Des douleurs inoubliables Des amis impitoyables
Expression maléfique pour un homme bienveillant L’Empereur devant vos yeux est un surveillant Lelouch au lumineux inconscient
Sourire sur le visage du Juge Loi de l’Empereur qui sera un déluge Lieu secret qui sera ton refuge
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Sujet: Re: Créations hors Kuroshitsuji : poèmes, dessins... Sam 29 Juin - 1:43
Wah! J'adore Alois! C'est très beau :3
Bon, je vous partage l'un de mes poèmes aussi o/
Corâme Ruisseau s’écoule sur la falaise liliale Il aboutit sur l’épaule de son vassal À cinq chevaliers, ils vont à la rescousse De l’orchidée qui tente de perdre l’ émousse
Bourgeons déployés, mais amour indéfini Abysses du cœur tourmenté ne sont pas guéris Mais, épée à la main et poing bien haut levé Elle trouve le courage de persévérer
Parades, esquives, flèches avec agilité Mais, elle continue malgré les intempéries Elle sait que personne n’est à l’abri du mépris La créature de justice en est désolée
Mais, c’est le prix à payer pour vivre ici Sous cette pauvre et belle enveloppe charnelle Qui est extrêmement loin d’être éternelle Le prix est cher payer pour malmener la vie
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Sujet: Re: Créations hors Kuroshitsuji : poèmes, dessins... Sam 29 Juin - 8:31
Bon ok, je veux bien partager aussi .. è.è'
La beauté dans la mort :
Qu’est-ce que je suis dans l’espace infini de l’univers ? Un être minuscule et fragile certes, toujours en danger … Un papillon, aux ailes laides et lourdes, Me donnant grand mal à prendre mon envole, Le poids de ma peine étant trop lourd et insupportable. Mais lorsque je prends sur moi, je ne peux m’empêcher De me méfier du monde. N’importe quoi peut Me détruire, tout me retirer au plus profond de mon être.
Mais mon imprudence est de me méfier uniquement De toutes ces choses immenses et tape à l’œil. Puis finalement, je me fais prendre dans une toile, Pris au piège dans cette œuvre mesquine et tordue. Mon corps et mes ailes sont trop accablants Pour que je puisse tenter de m’échapper, Et j’aperçois les mandibules de ma fin, Ces lames rêvant déjà de déchirer ma chair Et de m’étouffer dans ma propre peur.
La toile, ce filet du diable, me pétrifie : A chacun de mes mouvements les fils semblent se resserrer L’atmosphère est insoutenable, tout devient sombre Je ne vois plus rien à part le vernis de la faim Se dégageant de mon prédateur. L’air se glace Tellement que mon fluide vital se fige dans mes veines, Mes couleurs virent au bleu et au blanc, Je tremble et le filet se tend tout autour de moi, L’araignée s’approche et jubile à la terreur Que j’exprime dans ma profonde angoisse.
Puis ses mandibules m’arrachèrent une aile, La douleur était horrible et la torture atroce : Elle poussait le vice de sa gourmandise Jusqu’à son paroxysme tout en me fixant, me dévorant du regard.
Même si je mourrais, dans le désespoir Et dans le froid j’étais devenu beaucoup plus beau. Ce fut éphémère, mais dans la mort : Je pus me sentir léger, libre et heureux, Ne faisant plus qu’un avec la beauté et la clarté du ciel.
Mon post a du succès. Très beaux poème Alek et très belles créations pour les autres Je ramène ma pierre à l'édifice, parmi un tri de mes plus récents poèmes, ceux me paraissant bien. Sujet : Umineko no naku koro ni...puis le sujet Hadès traité quatre fois différemment (le Claude cité est de Kuro', mais le contexte...est très très très très différent)
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Continuum
Le rideau de sang est levé Le spectacle va commencer Les illusions ont été fracassées Voit désormais la vérité ! Celle qui va être contée !
Continuum qui s’abat Dans ce nouveau combat Survivre est tout un débat Continuum en partenariat Avec des démons du prolétariat !
Jeu qui a été lancé Suivez le récit qui a imprimé Mon apparition hasardée Façonnera la nouvelle clé Dans le théâtre de notre destinée !
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Hadès Mercredi 22 Février 2012
Affront au goût d’élégance Quelle sera ma sentence ?
Tréfonds ardues où l’âme égarée périt En Hadès qui ira, face à l’être qui le commandera Prénom prit dans la polysémie L’Hadès lieu dans lequel tu partiras Hadès l’être qui t’aurais prit
Il est connu pour sa cruauté Tout en étant rarement vénéré Hadès, es-tu désintéressé Au monde dont tu es enchaîné Dans ton cycle d’arrivé ?
Verse le sang dans les hurlements des enfants Soit le créateur de souhaits pour les abandonnés Être mystérieux à l’affection d’un parent Donne de ta générosité pour la liberté De l’homme qui attend
L’océan noir se tâchera de rouge Un sourire sadique comme tour
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Hadès, version 2 Jeudi 23 Février 2012
Froissement de l’ombre dans le royaume des morts Royaume souterrain où gouverne le remord
La silhouette bouge dans l’obscurité enflammée Cri, larmes, sang découlent en traînée Visages aux tristes mines, aux corps écorchées Est-ce le malheur de ceux qui ont été entraînés Dans ce malheureux décor périmé ?
Ils se crispent les corps étendus au sol Dans la cathédrale sans boussole Désespérément, ils veulent le vol Le Seigneur noir arrachant leurs auréoles Réduisant leurs cadavres en lucioles
Hadès, dans ta beauté trompeuse Tu es prit d’envies bagarreuse Aux orientations chamailleuses Pour des ambitions orgueilleuses Aux solutions périlleuses
Dans la victoire, on découvre une fierté Ne pouvant être surmonté Ne pouvant être dévoré Impérativement, il faut s’agenouiller Et t’idolâtrer
Dans la défaite, une certaine sensibilité ? Ou est-ce une contrariété ? Haine sans limite qui te fait tuer Les insolents à ton nom tant adoré Pour retrouvé cet honneur égaré
Les rires sont l’unique mélodie Qui cassent les silences de l’agonie
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Hadès, version 3
Dans les limbes du Seigneur des Enfers Un cœur se remplit d’un savoir-faire
Hadès, cruel et sans sentiment Je l’admire à mes dépends Tout en lui est préoccupant Et tellement flippant
Retiré de Claude, je me suis accroché A cet être coupable de mon enfance gâchée Lui donnant mon âme dans un geste déterminé Recevant de même mon corps dès que je me suis relâché
Je suis sien, dans mon être, mais ayant mon cœur libre Au bon loisir d’ordres sur un précis calibre Liberté acquise quand je suis en équilibre Arraché violemment quand je suis en déséquilibre
Une main douce qui me fait des câlins Dans un regard sincère et malin
Je ne peux démentir être devenu sa propriété Dans l’échange qu’il est devenu mon protégé Respectant et jouissant de sa notoriété Désirant de moi le monstre tueur de l’humanité
Dans une marre de sang, il me fait regretter L’affront que je lui ai porté Dans des blessures graves, il me fait rappeler Qu’il peut facilement me tuer
Que suis-je pour lui ? Que pense-t-il de moi ? Devrais-lui lui dire : « excuse-moi » ?
« Je tiens à toi », ces paroles prononcées De sa bouche pourrait sans doute me rassurer Néanmoins, cet espoir est de la naïveté De la part du Dieu grec le plus méprisé
Grâce à moi, il a connu le mot « émotion » Et en retour, à genoux, j’ai accepté la soumission Certes vicieuse au goût de l’humiliation Mais mettant à terme à mon évaluation
« Merci », mots que j’aurais aimé tellement dévoilés En dépit de ma haine et d’un pardon remballé
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Hadès, version 4 Dimanche 2 Septembre 2012
Dans ses tristes plaines, je me côtoie à espérer L’âme en peine qui ne pourra guère adhérer Au comportement inconsidéré Du Maître des Morts immodéré
Espérance d’un jour dans ce visage angélique Où toute chose devient symbolique De ce souvenir d’Alone évangélique Anéantit par ce locataire diabolique
Hadès, dans tes yeux profonds, exprimes-tu l’amour ? Dans des mots utilisés sans humour La lueur dans tes yeux est-ce un signe de recours A l’agneau égaré dans le séjour ?
C'est joli tout ça :) Hop hop hop, je ramène une de mes nouvelles ~
Brumes d'Inconsciences:
Brumes d’Inconsciences.
La masse de brume me prend de nouveau. Je me sens enveloppé dans son brouillard, et surtout, si légère ! Un nuage ne me donnerait pas tant l’impression de flotter dans les airs, où plutôt, dans ce qui me semble être un ciel. Il se trouve à la même hauteur que celui-ci, mais n’y ressemble pas vraiment, et je préfère le comparer à la mer. Comme elle, il se retire et s’avance, comme pour manger l’horizon qui s’étale, lointaine et libre, au-delà de la vue. L’eau donc, du ciel est si grise qu’elle en parait noire, ne manquerait plus que les étoiles pour que la nuit fasse son entrée dans le décor. Mais il n’en est rien, et je continue ma progression, portée par les nuages vaporeux. Je ne cherche pas vraiment à les nommer, à leur donner des caractéristiques, car je sens bien qu’il y en aurait tant à faire, et surtout, si peu de mots pour tout qualifier, que bien vite je serais perdue, affolé du peu de sens de mes découvertes. D’ailleurs, pour pouvoir les transcrire, quel papier aurais-je ? Quel stylo apparaitrait subitement pour me délivrer de mon impossibilité à coucher par écrit ces choses que je vois ici ? Je ne sais pas et surtout, ne pense pas qu’un stylo parviendrait à se frayer un chemin à travers les sinuosités de l’endroit. Les brumes le porteraient-il aussi ? Tiens, je les sens qui ralentissent. Peut être que j’approche. Je ne sais pas où je suis, ni où je vais, mais je sais juste qu’il faut que je m’y rende. C’est étrange. C’est ainsi. Quand le brouillard s’arrête, c’est en douceur, tant et si bien que, m’attendant à être bousculée, je manque de peu de perdre mon équilibre, et me rattrape maladroitement à la première chose que mes mains trouvent. Quand je lève la tête vers cette chose, je suis prise de vertige. Je suis au-dessus du vide. Seulement tenue par une tige. Cette tige est verte, et est ornée d’une délicate fleur bleue. On dirait une orchidée. Ou bien une campanule. À moins que ces pétales ne forment une gueule de loup ? À force de la contempler, je m’aperçois brusquement que la plante change ; à chaque seconde, elle embellie, changeant de nom et d’apparence, m’époustouflant davantage à chacune de ses transformations. Par contre, s’il y a une chose qui ne change pas et ne joue pas l’inconstante, c’est bien sa couleur ; la fleur est toujours de ce majestueux bleu roi en son cœur et, vers les pétales, elle devient plus blanche. Je suis surprise de ce que je vois : j’ai bien peur que je ne pourrais jamais trouver les bons mots, des mots assez puissants et vrais pour expliquer les subtilités et détails des changements successifs de la plante. Je n’ai d’yeux que pour elle, mon regard se trouvant comme hypnotisé dans cette minuscule végétation, dans cet être si frêle et si sublime, et je suis toujours des yeux ces contorsions, ses renaissances. Il me semble bien que je n’ai jamais vu plus beau. Un sourire sans doute béat doit orner mes lèvres, mais je ne m’en préoccupe pas, bien trop absorbée. Mais bientôt, l’illusion tombe. Je panique soudainement. Comment une simple fleur –si frêle et d’apparence si fragile- peut-elle supporter mon poids ? Elle ne ploie pas, se contente de vivre sa vie, ou plutôt, d’assurer ses renaissances, sans se préoccuper que je me suspende à sa tige. Mon cerveau ce remet en branle au fur et à mesure, et je me sens retrouver ce que je n’avais pas sentie perdre. Je ne sais pas ce que je dois ressentir. Je ne ressens peut être rien. Je ne sais pas. Mais quand il me semble voir la fleur sous un autre angle, entrevoir furtivement un regard perçant, presque menaçant, je ne me contrôle pas et lâche mon appuie aussitôt. Je m’attends à dégringoler, à une chute interminable, à une douleur aiguë dans chacun de mes membres, mais rien, rien ne vient, rien de ce que j’attends n’arrive. Je regarde donc attentivement autour de moi. Je suis suspendue dans les airs, dans le vide le plus total. Une intense impression me saisit. Il m’est impossible de comprendre ce drôle de malaise qui s’empare de moi. J’esquisse un pas. Puis un autre. Je marche. Sur le vide. D’abord méfiante, puis finalement ravie, je me déplace, découvre ce lieu que je ne connais pas. Je n’ose pas baisser les yeux en bas, plus bas que ce sol de néant qui me maintient pourtant à la verticale, debout, sans que rien ne se produise. La curiosité est la plus forte, quelques instants plus tard, je me plonge dedans. Cela parait peut-être inconcevable, mais oui, je plonge, je me fonds dans cette chose immatérielle et pourtant semblable à l’eau, à ce liquide sec qui m’enveloppe dans son duvet chaud, rassurant. Je sens le bienêtre qui m’envahit, je me sens si bien que s’en est inconcevable. Le miracle relève de toutes ces petites choses, tous ces détails que ma mémoire engloutira peut-être, toutes ces choses qu’on ne saura jamais, qui ne seront jamais dites. L’eau, enfin plutôt, cette matière que je ne peux toucher, qui ne me procure rien. Mes sens tactiles s’en trouvent déçus, mais la déception est bien vite passée, oubliée. Je suis tout à cette mer, respirant, non, ne respirant pas dans cette matière qui ne me contraint à rien, je suis sous cette eau, mais je flotte, je flotte en son milieu, complètement sèche. Mes yeux avides de beauté font le tour de l’endroit, je suis sûre que je n’en vois qu’une infime partie, car déjà, il me semble que jamais je ne reverrais si beaux fonds ; plus bas encore, je distingue miles trésors, quelques plantes marines plus surprenantes que ne le seront jamais les vraies, des perles et trésors perdus qui resteront ici éternellement, qui resteront à leur place, dans la quiétude qui est leur. Bientôt, je me trouve insatisfaite, ma soif de tout ce décor plus dévorante encore, je m’essaie donc à bouger, à me déplacer, à la force de mes bras, brassant comme je peux la matière, qui me surprend surtout par son manque de sensation, elle ne se touche pas, n’es pas, mais vit ici, est ici. Testant diverses nages, toutes plus inefficaces les unes que les autres, je me demande comment avancer, comment joindre se faible éclat qui m’intrigue tant ? Je n’ai pas tôt fait de formuler cette pensée que je suis poussée, délicatement, comme si la masse bougeait, m’amenant où je le veux, suivant mes moindres désirs. Je m’approche de la lumière, portée par cette seule envie, comme si je faisais partie de cette eau immatérielle, comme si j’étais la matière, et que nous bougions ensemble, mût par ma seule volonté. Quand j’arrive devant l’éclat vif et clair, je me rends compte que c’est une perle qui le renvoi. La perle est sphérique, d’un rond parfait, d’une légère teinté cristalline. Plus nacrée encore que la nacre, je parviens à voir mon reflet sur sa surface lisse, il n’y a pas les arc-en-ciel de couleurs qu’on peut avoir l’habitude de voir sur les perles ou la nacre, ici, il n’y a que cette teinte pâle, complètement opaque, plus violacé que la vraie, comme si, par pur esthétisme, elle avait captée cette couleur au ciel, lui volant sa nuance matinale. Enchantée par ma découverte, je tente de m’en saisir, voulant sentir sa texture entre mes doigts, mais dès que je m’en approche, la perle disparait en s’enfonçant dans le sol, j’hausse les épaules, tant pis. Tout en évoluant et en rassasiant mes yeux de la pureté belle et puissante qui émane des plantes et des choses, j’en viens à me demander pourquoi la perle a-t-elle disparue. S’agit-il d’un mécanisme de défense ? Sans chercher à creuser plus en avant -je n’ai pas la moindre idée de ce que cette perle est, je ne m’interroge donc pas trop sur ces particularités- je continue ma glisse, seul mot qui convient un tant soit peu à la sensation qui m’étreint en ce moment, savourant les mélanges de couleurs et d’aspects de la végétation et des perles, toutes moins parfaites que celle de tout à l’heure, cependant, avec un délice non dissimulé. Cependant, au bout de plusieurs instants supplémentaires, je fais une très surprenante découverte. L’endroit où je me trouve, enfin, la « matière » dans laquelle je me mouve plus ou moins est une immense partie de cette île. Enfin, cette île devient maintenant une planète, si grande que je me perds mille fois avant d’avoir pu embrasser d’un regard la totalité du paysage. Je me trouve en haut, très haut, comme si, à force de descendre, me voilà qui remontait, voyant en me courbant légèrement, le « bas », le sol de tout à l’heure. Après quelques réflexions, je me découvre être au cœur du « ciel » de vagues qui léchaient l’horizon, et maintenant vont en se retirant, lentement, toutefois. De là où je suis, il me semble pouvoir deviner que les trois-quarts de cette planète ne sont que cette « eau » étrange que je peine tant à nommer. Cela expliquerait pourquoi le haut et le bas sont si reliés.. Pourtant, je ne me satisfais pas de cette explication. Il y a quelque chose que je n’explique pas. Tant de choses que je ne parviens pas à comprendre. Mon esprit voudrait les savoir, les connaître et expliquer, mais il s’en trouve bien incapable. Je me demande s’il y a de la « terre » ici… Une terre comme celle que je connais, qu’on trouve surtout dans les derniers endroits non-goudronnés qu’on trouve. Dans les parcs ou dans les forêts. Je m’interroge ainsi pendant une quinzaine d’autres minutes, si le temps s’exprime et se quantifie ainsi, ici, avant d’être prise par l’envie de vérifier, de regarder moi-même si les choses sont semblables ici et là, ailleurs et sur cette grande planète. Voulant retrouver un sol plus ou moins terreux, sortir de la matière foncée, je pense à la surface, et me voilà qui remonte doucement, avant de sortir de la masse, sans avoir émit le moindre bruit, sans que celle-ci ne se crève ou ne se troue, comme s’il lui suffisait de s’écarter ou de s’agrandir, de se rétracter ou se dilater, pour englober plus. Une fois complètement sortie, je me trouve à attendre quelque chose, mais rien. L’air ne jaillit pas par mon nez, comme si j’étais toujours plongée dans cette sorte d’apnée, comme si mes poumons n’avaient plus lieu d’être. Allons, mettons-nous en route pour la suite de l’île.. D’un pas plus vif, je me dirige vers ce qui me semble être le lointain, pas encore l’horizon, mais presque. Je distingue d’autres choses plus étranges les unes que les autres, des plantes –aux tiges large comme un tronc d’arbre et de la même teinte que les tournesols-, plus hautes encore que le ciel marin, leurs pétales se recourbant pour ne pas entrer dedans. D’ailleurs, ces pétales, elles sont d’une étrange teinte, un bleu granuleux, plus clair que le bleu d’un ciel de beau temps, mais plus bleu, plus intense, que la couleur que je connais. Aussi, le cœur des fleurs sont, il me semble, d’une belle nuance dorée. Je passe, le regard vers le haut, le ciel m’étant maintenant cachée par ces fleurs qui, comme les arbres des forêts, étendent leurs couverts tout en haut, me mettant ainsi sous leurs ombres. Je suis gênée de sentir un malaise m’envahir, et un frisson me secouer tout entière. Plus tard, je comprends que les ombres, plus noires et plus inquiétante encore que la faible lueur d’un belvédère de nuit, sans lune lumineuse et chaleureuse, nous laissant seul et démuni dans le noir ne sont pas normales, que mon être à compris avant mon cerveau que quelque chose clochait et en effet, je remarque maintenant des yeux, ou ce qui peut s’y apparenter, ornant les recoins les plus sombres. Sans chercher à vérifier si c’est bien moi que les pupilles blanches suivent du regard, je prends mes jambes à mon cou, et me sauve comme je le peux, luttant contre l’envie de m’affaisser au sol, mes jambes flageolantes ne m’étant pas d’un vrai secours. Une fois la peur passée, je trouve le décor tout à fait changé. Je suis maintenant dans une jungle de fleurs, d’arbres et de bizarreries végétales des plus singulières. Passant tranquillement devant les bosquets désordonnés aux airs de friches, je m’emplie des odeurs qui ressortent de la végétation environnante, leurs parfums étant des plus riches et délicats. Ah tiens mais.. N’est-ce pas la perle de tout à l’heure ? Je m’approche, en douceur, de peur de l’effrayer une fois de plus, j’ai l’envie, non, comme le besoin de m’en approcher davantage. Toujours aussi parfaitement sphérique et symétrique. J’esquisse encore un pas et, soudain, le malaise, la mauvaise impression du début me saisit. La chose qui m’échappe se fait plus insistante, et je me rends compte surprise, que je la repousse d’office, sans même penser. Je recule d’un pas. Mes idées se font plus claires. Complètement perdue, interdite, réfléchissant à toute allure, tentant sérieusement de comprendre cet étrange sentiment. Et tout d’un coup, la clef de l’énigme m’apparaît. Il y a un problème. Un très, très gros, problème. Je fais un tour sur moi-même, lentement, précautionneusement. Une bête traquée n’aurait pas fait mieux. Voilà, c’est ça, le malaise. Où est passé la vie ? Où sont les animaux, les Hommes, s’il y en à ici ? Où est-donc le bruit ! La vie fait du bruit, les oiseaux pépient, la végétation bruisse, l’Homme parle. Mais rien, pas le moindre son n’emplit l’air, si bien que j’en frémis. Mon inquiétude croisse. Un mouvement attire mon attention, je me tourne subitement, et vois passé sur ma perle comme une ombre, un voile. Cette chose étrange sourit. Un sourire cauchemardesque. Le piège se referme. Je tente un cri, mais rien ne sort. Me suis-je laissée avoir si bêtement ? Aveuglée par ces nouveautés exotiques ? Oui, et en beauté. Les arbres, la nature se penche vers moi, comme pour m’enfermer, m’encercler.
J’émerge soudainement, le souffle court, prête à pousser un cri. Un regard autour de moi me rassure. Je suis dans mon lit. Chez moi. Je soupire de soulagement. J’esquisse un son. C’est presque si je percevais son écho.
Nous avons pas mal d'artistes à ce que je vois et ce en tout point, pas seulement à l'écrit. '-' Continue d'apprendre Aby tu as de l'avenir au piano. '-' Fan ... Rien à dire. xD Aly, très joli dessin. /PAN/ Le petit poème aussi. x) Dani j'aime bien ta nouvelle. "(^-^)"
Allez hop, j'ai hésité à le mettre mais bon ... Fuck everything. '-'
L’ange perdant son étoile :
Bonheur, grâce et volupté. Tels sont les sentiments que j’eusse éprouvé, A notre rencontre insolite et retardataire. Cependant, à ce retard se mêla l’amour.
Cet amour qui aurait été impossible, si La rencontre de nos êtres s’était faite plus tôt. Je n’exaspère pas face à ce retard, qui m’aura Finalement permis de te connaître réellement.
Tu es une étoile, et je suis un ange. Tu es tombée du ciel pour t’échouer entre mes mains, Et tu y es restée, baignant dans ma propre lumière. Un joyau céleste m’était offert, et le bonheur en résulta.
Ta chaleur astronomique se mélangeait à ma divinité, Et nous ne formions plus qu’une entité, qui Avait transcendé les cieux et l’espace. Notre amour était plus grand, plus fort : Plus magique.
Et la foudre tomba. Semant derrière elle Tristesse et désespoir. Elle entama en quelques instants, Le palais abritant notre passion, et dans notre malheur : Le destin nous imposa le joug de ses prédictions.
Ta lueur faiblissait de jour en jour, ton corps nébuleux Laissait tomber derrière lui une poussière étoilée. Notre forteresse ne pouvait plus tenir, et s’écroula, Emportant avec elle tout ce que nous avions envisagé de construire.
Pourquoi devrais-tu mourir ? Pourquoi t’éteindre Alors qu’enfin tu souriais et goûtais au bonheur ? Le Malin en avait décidé autrement : Nous devions continuer seuls, et je ne peux te sauver.
A quoi ma sainteté peut-elle me servir, si La force de mes croyances pour mon créateur, Ne suffit pas pour arracher des griffes du destin Cette étoile qui a illuminé mon cœur et ma propre lumière ?
Plutôt renier ces ailes qui sont d’une lourdeur sans pareille, Plutôt vomir ce Dieu qui ne peut préserver une existence, Une de celles qu’il a créées pour permettre la vie et la mort. Je préfère errer sur Terre, déchu, portant ton souvenir avec moi.
Héhéhé c'est la joie bordel. '^'
Ce souvenir qui est notre :
1ère Partie : (La deuxième étant indisponible. '-')
Toi qui es ce petit courant d’air dans ma vie Emporté par les vents du nord, du sud, de l’est et de l’ouest Tu vas et viens dans mon existence d’une façon A la fois occulte, clair et sympathique … Mais j’ignore bien pourquoi nos chemins se croisent toujours Comme au temps où nous suivions la même route. Je voulais te suivre à n’importe quel prix, Je ne voulais rien d’autre, juste être avec toi …
Cette époque est révolue et n’existe plus que dans les abîmes du temps, Le temps qui est un cycle infini et répétitif pour l’histoire de l’Homme.
Mon âme, autrefois pleine d’assurance, est maintenant Pleine de doutes et ne saurait plus te dire oui, ou non … Dire oui n’est pas sans conséquences, mais dire non M’est quelque chose de très difficile. Quoi que tu me dises, Quoi que tu me demandes, je suis incapable de te donner une juste réponse.
Notre lien est déchirure, amusement, sympathie et contraire, Tout ce qu’il y a de plus humain pour former ce que l’on nomme amitié Une amitié qui s’est inscrite dans la durée et qui subsiste dans ; Une gravure éternelle.
Nous nous comprenons sans nous comprendre, Tu sais tout de moi, et moi j’ignore beaucoup de toi Mais c’est très bien comme ça Car même dans l’incompréhension et la contradiction Nous nous comprenons avec aisance.
Ma Vérité d'âme :
Il me faut faire le vide, expulser toutes émotions négatives Continuer jusqu'à ce que mon corps me semble plus léger qu'une plume. Avoir l'âme et l'esprit entièrement vide, ne penser à rien Ne plus rien laisser de l'extérieur m'atteindre, me protéger Et tout rejeter, moi-même compris. Alors je pourrais souffler Un courant d'air sain et paisible, mes yeux ne sauront plus où se poser Mais ils ne chercheront pas à s'ancrer à quoi que ce soit, ils vagabondent De droite à gauche, je vois tout mais je n'y porte aucune attention Car cela n'est pas nécessaire, je suis libre, je suis ailleurs.
Mon sixième sens est éveillé et me voilà plongé dans mon véritable monde Monde de paix et de silence, je peux enfin me reposer Je ferme les yeux et je m'allonge au bord d'un cours d'eau Je me sens emporté par le vent, comme si je flottais sur la rive Les cieux défilent devant moi avec lenteur et me dévoilent tout ce qu'ils cachent Mon âme est à nouveau face à la Vérité, plus rien ne lui est inconnue Je sais tout, je comprends tout, je me retrouve enfin.
Mais cela ne peut être que de courte durée, car ce monde qui m'est réservé Ne peut rester ouvert éternellement et n'est pas relié au monde de tous les jours Je dois retourner à ce soi-disant "chez-moi" et continuer à me sentir étranger Et ce, jusqu'à la prochaine fois où je pourrais revenir ici, dans l'univers de ma Vérité d’âme.
Et pour finir ... L'hymne ... Des chats.
Cat ! Move your body move your body shake your tail Claw sofas and curtains destroy the tapestries We want milk and rainbow in the ass. Fly like a bird And make rain cookies on dog's head. This is the beginning of the cat's era Human, built statues of cats and reveres us ! It's : FELINE TIME. I sleep I eat I manipulate you I own you I'm master you're the slave ! On your knees ! Crawls on fours hoof and aclaimed me ! Bitch, it's : FELINE TIME.
*Aleksandr Dante Ezequiel sort*
MacKayla Lane
Noble
Messages : 416 Date d'inscription : 21/04/2013 Age : 28
Vous êtes doués ! Pour ma part, ce ne sera ni un poème, ni une chanson. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas en faire. Kufufuh. Enfin bref. Voilà donc des dessins ;
Un petit loup et un petit chat :
Spoiler:
Un poney ! 8D Snowdrop :
Spoiler:
Aujourd'hui, je m'ennuyais, alors j'ai commencé à dessiner mon personnage (MacKayla) avec pour base, Yuno Gasai. Malheureusement, tout le monde disait qu'elle me ressemble. Donc, pour me venger, je l'ai repris. Grml :
Spoiler:
Natsuru (Kampfer) avec pour base Inori Yuzuriha de Guilty Crown :