« Bonjour !
Je m'appelle Sylas Merryn et l'on me surnomme Sylas. Je suis né le 5 février 1851 à Edimbourg, ce qui me fait 38 ans. Je suis une homme. Je suis hétérosexuel et actuellement marié. Mon principal défaut est mon obsession de contrôle et ma qualité majeure est intellectuel. »

Artiste inconnu

Comme vous l'aurez sans doute remarqué, Sylas est un homme d'âge déjà mûr. Et oui, il a passé la quarantaine d'année. Pour l'époque, c'est même déjà un vieux. Comment vous ne le savez pas ? et oui l'espérance de vie est bien courte à Londres. De taille plutôt moyenne pour un homme, 1m80, il reste de corpulence tout aussi moyenne. Il n'a aucun souci de santé directe, ni d'invalidité. Sa santé est pour le moment bonne, il s'entretien comme il le peut. Dans sa prime jeunesse il faisait de l'escrime et de la boxe ainsi que de l'équitation,  mais a arrêté après son mariage. Il n'est plus si agile et rapide qu'auparavant, mais garde une certaine vigueur. Son visage est allongé, plus souvent l'expression neutre ou curieuse. Son teint est le même que tous les londoniens natifs, c'est à dire clair. Ses cheveux sont noirs et courts, légèrement rebelles, alors il les coiffent vers l'arrière, ceux au dessus de sa tête légèrement plus long que sur les côtés. Son front est long, et ses yeux sont bruns en amande plutôt expressifs, rehaussé par des sourcils fournils, marquant ainsi facilement ses expressions. Il a un long nez, légèrement arqué. Sa bouche est très fine. Il porte la barbe intégrale, du menton aux pattes, et la moustache. Dans son vestiaire et sur lui, que des vêtements sombres, simple, mais assez élégant. Jamais bariolé et certainement pas coloré. Il a beaucoup d'exemplaire du même, voire légèrement changeant mais très peu. Il porte un impair sombre de temps à autre. Il est souvent avec une écharpe, ou un foulard. Son métier est facilement remarquable pour qui a l'oeil affiné. Pour quiconque le croiserait, il fait homme cultivé, mais pas d'un rang très noble. On le confond souvent avec un professeur ou un inspecteur de police. C'est quelqu'un qui a l'air très sérieux, et l'on sait presque tout de suite qu'il peut cerner rapidement les gens. Même s'il est abordable. Ne vous inquiétez pas si vous voyez de vos yeux scrutateurs des poils de chien : il en a un, une femelle épagneul du nom de Mia.

Sylas n'a pas eu une vie trépignante pleines d'aventures et de combat. Il n'a pas non plus vécu dans le luxe et dans la plénitude qu'aurait pu avoir un noble. Il a eu une vie particulièrement simple et sans trop d'accrocs. Mais cette quiétude et cette vie modeste a été perturbé par un événement qu'il ne vit pas arriver : le dommage collatéral d'une intrigue bien plus grande que lui, simple mortel.
Il est né à Londres, dans une famille au revenu modeste. De classe moyenne, avec une mère institutrice et un père professeur de Lettres, autant dire qu'il n'avait pas à s'en faire pour ses études ni même son avenir. Il a deux sœurs : il est le cadet. L'aînée fut vouée à devenir nourrice, et l'autre travaille dans les grandes galeries de magasins comme vendeuse. Quant à Sylas, il décida de suivre une vocation et devenir journaliste, après avoir fait de brillantes études. Ses liens avec sa famille est plutôt proche, se sont des gens cultivés, il n'a jamais eu de problèmes avec eux. Dès lors que le frère et les sœurs eurent donc l'âge de rentrer dans le professionnel, les parents décidèrent de finir leur retraite en France, au Havre plus exactement.
La vie professionnelle de Sylas devint plus rapidement importante que la vie affective, qui ne pensa pas tout de suite à se marier. Il travailla ainsi au cour de ses plus jeunes années à rédiger des articles de presse à scandale, dont il fut reconnu pour par la suite. Il se fit des amitiés dans le haut monde pour sa plume, et fut facilement invité et convié à toute sorte de bals et soirée mondaines. Mais les futilités ne l'intéressait pas plus que cela, malgré le nombre d'activité auquel il participa. Il se détourna doucement de ses amis influents, parce qu'il s'avérait qu'il ne se liait d'amitié avec lui simplement pour ne pas apparaître dans ses articles. Il se rapprocha plus d'une classe moyenne, dont il préférait la simplicité et la franchise. Il quitta le Times pour travailler pour un autre journal, cet homme plus commun. Il s'essaya même à plusieurs genre, y compris la fiction. Mais passé la découverte, il se laissait. Finalement, lorsqu'il fut relayé à la rubrique criminelle, il s'y sentit plus à son aise, car il pouvait s'adonner à résoudre des mystères. C'est d'ailleurs grâce à une affaire sur laquelle il enquêtait qu'il rencontra sa femme, 12 ans plus jeune que lui. Elle était la proche d'un frère assassiné. Et il fut d'un tel soutiens pour elle, que leur relation se développa, et il se décida à l'épouser pour ne pas la laisser seule et sans ressource. Et puisqu'elle l'aimait. Quelques années après leur mariage, et lui qui continuait à enquêter pour ses articles sur des meurtres, disparitions et mafias, ils eurent un enfant. Une fille qu'il appelèrent Linna. Le travail de Sylas fut pourtant toujours important dans sa vie, si bien qu'il en délaissa malgré lui sa nouvelle famille. Sa femme et lui eurent de plus en plus de dispute, et alla jusqu’à dire qu'il préférait son épagneul à sa propre fille. Fort de lui prouver le contraire, il emmena Linna alors âgée de 9 ans dehors se balader pour aller au zoo. Mais sur la route, quelque chose les attaqua. Quelque chose qu'il n'eut pas le temps de bien voir. Mais qui était particulièrement sombre, et dangereux. Il ne savait si c'était un homme ou un animal. Il ne savait pas non plus ses intentions. Mais cette chose enleva sa fille sous ses yeux, sans qu'il ne puissent rien faire. Sans qu'il ne sache ou il l'emmener. Sylas prévint aussitôt la police, qui ne fit des recherches que pendant 3 mois. La femme de Sylas tomba malade de chagrin d'avoir perdue sa fille. Son état de santé mental empira lui aussi, et Sylas visita un hôpital psychiatrique pour l'interner. Mais voyant l'horreur des conditions des malades il s'y refusa. Il employa une femme de chambre pour s'occuper d'elle à domicile. Pendant que lui irait seul à la recherche de sa fille. Quel qu'en soit le prix, et même s'il devait découvrir les pires secrets de ce monde pour y arriver.