Nom :Spears
Prénom :William
Age :Officiellement, dans la trentaine
Sexe :Masculin
Taille :1m83
Poids : 73 kg
Groupe : Shinigami
Sous-Groupe : Superviseur
Rang : Noah
Métier : Shinigami
Ambition : Pouvoir travailler tranquillement sans perturbations - ?
Défauts :Trop sérieux, aucune subtilité.
Qualités :Franc, ponctuel, droit.
Post Vacant : Oui.

Kuroshitsuji - William T. Spears

Une des particularités de William, est d’arriver à arborer un physique on ne peut plus banal, sans pourtant sombrer dans le décor au milieu de la foule. Après tout, hormis ses yeux si particuliers aux Shinigamis, -et sa Faux lorsqu’il la détient dans ses mains- il est plus que banal physiquement parlant. On pourrait même dire qu’il pue la normalité. Mais ne le répétez pas devant lui, il risquerait de ne pas très bien le prendre. Ceci dit, si l’on s’en tient à son expression faciale, il n’a pas l’air de prendre bien quoique ce soit. Ses sourcils d’un noir de jais, pouvant pourtant être on ne peut plus expressifs, étant constamment froncés, lui donnant au choix un air condescendant, agacé ou encore de mauvaise humeur. Point final. Les autres expressions ? Connaît pas. Pas besoin de les connaître d’ailleurs. Soit. Son regard perçant sera toujours surmonté de sa paire de lunettes, qu’il ne quitte jamais, rectangulaire à la monture tout aussi noire que sa chevelure.

Cette dernière par ailleurs sera quotidiennement coiffée de la même manière. Des cheveux courts plaqués en arrière, rajoutant une certaine sévérité à l’aura générale du Shinigami. Rien ne dépasse, rien n’est de travers. Et pour s’en assurer, le brun n’hésite pas à utiliser un peigne, ustensile constamment présent lui aussi dans une de ses poches. Soit. Son nez, comme les traits principaux de son visage sont assez fins, tout en restant masculins. Impossible de le confondre avec une femme. A moins de n’avoir de sérieux problèmes de vue.

Un peu plus grand que la moyenne, atteignant le mètre 83, sa démarche ne le rapetisse en rien, se tenant toujours droit. Trop droit. A en paraître presque surnaturel. Et à en donner des complexes aux personnes se voûtant ne serait-ce que légèrement. Ce qui peut l’aider naturellement à imposer une certaine autorité et présence. Il n’est jamais très agréable d’avoir à côté de soi une espèce de perche silencieuse et semblant juger le moindre de vos mouvements. Qui plus est, est tirée aux quatre épingles.

Vous avez un trou quant à l’uniforme que doivent porter les Shinigamis ? Il suffit de jeter un coup d’œil à William. Rien ne manque. Rien n’est de travers. A croire qu’il a été conçu pour sa personne. Chemise toujours boutonnée jusqu’en haut, ne dépassant pas d’un millimètre, sans un seul pli, veston et veste fermés, tout aussi impeccable, on pourrait même se risquer à aller lécher ses chaussures sans aucune crainte. A croire que tout son temps libre, lorsqu’il n’a pas d’heures supplémentaires, il le passe à s’occuper de son uniforme. Et à s’occuper de sa Faux, elle aussi toujours impeccable. Une espèce d’élagueur télescopique, ayant l’air peu sympathique.  On ne peut plus propre sur lui, on peut d’ores et déjà parfaitement imaginer une partie de son caractère.

Au premier abord, il est assez facile de penser cerner la manière de penser du superviseur. Et même si c’est vrai en grande partie, il y a quand même quelques subtilités. Que vous ne verrez qu’en le côtoyant régulièrement, ou en entamant la conversation. Parce que si vous ne prenez pas la peine d’aller lui parler, le Shinigami vus ignorera tout simplement. Sauf s’il a un rapport ou une remarque à vous donner et à vous faire. La parlotte ne fait pas partie de ses hobbys. Au contraire, il s’agit d’une énorme perte de temps. Et si il peut l’éviter il le fera.

Et si vous vous décidez à lui parler, autant vous prévenir de suite, il ne mâchera pas ses mots. La subtilité ? Il faut croire qu’il s’est assis sur le concept. Les gants, il les porte pour son uniforme, pas pour le prendre dans une conversation. Si une chose doit être dite, il le dit, point final. On évite de tourner autour du pot, et ainsi tout est clair. Au moins, il est on ne peut plus franc. Et prendra rarement un parti. Sauf le sien. Si on le connaît un minimum, on peut remarquer une certaine mauvaise foi. Il ne supporte pas l’échec. Et déteste encore plus le reconnaître. Il doit avoir raison, rien d’autre. Et inutile de s’embarquer dans de longues explications. Le brun est têtu. Extrêmement. Il a une idée en tête ? Laissez-le faire. Sauf si vous êtes un de ses supérieurs. Les seuls arrivant à le résonner. Les seules personnes qu’il daigne écouter. Il ne cherche pas à se faire des amis. Loin de là. Tout ce qu’il veut, c’est accomplir son travail, correctement. Et si vous l’entravez, vous en payerez les conséquences.

Dans le cas où vous en auriez marre des personnes émotives, à fleur de peau, sans pour autant vouloir à tout prix parler, vous pouvez vous tourner vers lui. Les émotions, chez lui, elles sont au même endroit que sa subtilité. Ou en tout cas la plupart. Car si 99% de son temps il sera impassible, il est possible de voir son exaspération, qu’il ne cache pas non plus. Surtout si un de ses subordonnés en particulier est dans les parages. Il ne supporte pas les infractions, ni les heures supplémentaires. Alors il n’a aucune raison d’apprécier les personnes lui en fournissant par poignées, prenant le règlement à la légère.

Sa vie entière semble tourner autour du Règlement qu’on leur a donné. Le respectant à la lettre, il est intransigeant vis-à-vis de ses collègues. Ce qui lui a sans doute valu sa place de Superviseur. Il sait ce qu’il faut faire, et ne manque pas d’autorité. Il n’a aucune pitié, et fera tout son possible pour régler une situation qui ne tourne pas rond. Quitte à se tremper. Donner de sa personne ne le dérange pas le moins du monde, lorsque c’est justifié en tout cas, mais il ne manquera pas de râler au passage. Pour la forme quoi.

En parlant de râler, il s’agit d’un rabat-joie de première classe. Je vous laisse deviner qui l’humour va rejoindre cette fois-ci. Il prend tout au premier degré. Et ne se déridera pas. Rire aussi c’est du temps de perdu. Ce premier degré par contre, peut parfois poser quelques problèmes. S’il suit à la lettre le règlement, il ne semble pas saisir ce qui n’y est pas dit, et tombe pourtant sous le sens. Dévoiler son identité à un Humain ? Aucun problème. Mentir n’est pas dans ses cordes. Puis on ne lui a jamais dit de ne pas le faire. Ah si. Sutcliff. Une fois. Mais ce n’est pas vraiment une personne à écouter alors bon.

Beaucoup de personnes ont tendance à penser qu’occuper un poste dans un bureau est assez facile. Il suffit de rester assis à un bureau, et de compléter tranquillement la paperasse. Et si l’on est superviseur, c’est encore mieux, le titre nous confère un minimum d’autorité.  Et à vrai dire, William rêverais que cette idée reçue reflète la réalité. Parce que dans son cas, ce n’était pas du tout de la même manière dont se déroulait les affaires. Malheureusement. Mais ce n’était généralement pas de sa faute. Après tout, lui s’il avait un rapport à remplir, il le faisait sans attendre, en ne laissant aucune erreur s’interposer. Ce qui n’était pas vraiment le cas du reste de son équipe. Il avait beau réprimander les concernés, rien ne semblait les faire réagir. Et le brun aurait très bien pu donner des noms, mais cela aurait été leur accorder du temps supplémentaire et trop d’attention. Temps qu’il ferait mieux d’utiliser à essayer de les convaincre une énième fois de se bouger les fesses. Finalement, son travail consistait plus à courir derrière les autres pour les remettre à leur place. Et essayer de rattraper leurs bourdes. Ce qui était loin d’être joyeux. Et il n’hésitait pas à leur dire le fond de sa pensée.

Soit. Aujourd’hui semblait être un autre jour, un jour miraculeux. Il avait réussi à passer une heure entière dans son bureau sans ne recevoir aucune plainte. Si ce n’était pas beau ça. Pour une fois qu’il pouvait travailler tranquillement, il n’allait pas cracher dessus. Loin de là. Mais un bruit sec – bien trop familier- s’était fait entendre à sa porte, à son plus grand dam. S’il avait été un tant soit peu joueur, il aurait parié sur la nature du message qu’on allait lui transmettre, avant de dire à la personne d’entrer. Mais une nouvelle fois, il n’avait pas le temps pour ses futilités. De toute façon, plus vite il répondrait, plus vite il serait fixé.

Et lorsqu’il eut sa réponse, il ne fut pas déçu. Il fut même légèrement intrigué. Chose qu’il se passa d’exprimer au Shinigami chargé de faire passer ledit message. Ladite convocation pour être plus précis. Un de ses rares supérieurs avait demandé à le voir un peu plus tard dans l’après-midi. Très bien. Le brun savait parfaitement n’avoir rien fait de mal. Par conséquent, il n’avait certainement pas à s’inquiéter. Il devait s’agir d’une simple formalité. Peut-être une discussion à propos du dernier compte-rendu de la précédente réunion. Une augmentation ? Ou encore mieux, une baisse des heures supplémentaires ? Sans doute pas. Il valait mieux ne pas être trop utopique. De toute manière, le réalisme était beaucoup plus dans ses cordes.

Quoiqu’il en soit, il ne s’attarda pas plus longtemps sur la question, se remettant presque immédiatement à replonger son nez dans les dossiers qui se trouvaient devant lui. Autant avancer tant qu’il en avait encore le temps. Et il réussit à s’occuper durant une bonne heure. Le temps qu’il lui restait avant la convocation en fait. Bien évidemment, il avait prévu d’arriver à l’avance, ne supportant pas le moins du monde d’être en retard. Il trouverait bien quelque chose pour s’occuper l’esprit en attendant dans le couloir si son supérieur était occupé.

Pour tout dire, il eut à peine à attendre trois petites minutes, avant de pouvoir rentrer. Ils étaient tous deux en avance, mais au moins, cela signifiait qu’on le lâcherait sans doute un peu plus tôt. Et qu’il pourrait vaquer plus vite à ses occupations. Ou à sa mission. Car si on l’avait convoqué, c’était bel et bien pour lui convoquer une mission. Ce qui était assez rare. Après tout, il y avait d’autres Shinigamis. Moins haut placés que lui, et qui étaient pourtant totalement qualifiés pour aller sur le terrain. Manque d’effectifs ? Peut-être. Et de toute manière cela ne le dérangeait pas plus que ça. Il ferait tout ce qu’on lui dirait. La seule chose qu’il espérait, c’était que l’espèce de chose jaune et mauve ressemblant vaguement à un costume ne lui était pas destinée.