Fille de parents inconnus, je suis née dans la misère. C'est un vielle homme qui m'a recueilli en pleine rue lors d'un voyage alors que je n'étais qu'un bébé. Il s'appelait Hiroshi, c'est lui qui m'a enseigné le kung-fu, et qui m'a appris à cacher mes sentiments, il disait que les montrer était une forme de faiblesse. Il m’entraînait dur chaque jour, pour faire de moi ce que je suis devenue aujourd'hui.

Nous étions retirés de la ville, vivions dans la campagne pour ne pas attirer l'attention, je ne savais pas qui étaient mes parents, ni ce qu'ils avaient fait, mais j'étais recherchée. Hiroshi m’interdisait de sortir, lui le savait ce qu'ils avaient fait et qui ils étaient. Malheureusement il me disait que je n'étais pas encore prête à tout savoir. Il m'avait promis de me le dire à mes 18 ans.

Durant toutes ces années, j'ai été transformé en une machine de guerre, insensible, remplis de sentiments indescriptibles, l'ancien me disait qu'il était fier de moi.
Le jour de mon anniversaire était enfin arrivé. J'allais enfin savoir qui étaient mes parents. Mais ce que nous savions pas, c'est qu'une bande de tueur à gage entourait notre maison pour nous tuer.

Je venais de souffler mes bougies, quand tout à coup, des pierres brisaient les fenêtres une par une suivie des assassins. On était deux, ils étaient dix. Je courais en direction des armes suivie d'Hiroshi, poursuivis des dix autres personnes. Je pris un sabre dans chaque mains, et le vieux en prit qu'un seul.
C'est la que nous combattions contre ses hommes mystérieux. Que nous voulaient-ils ? Comment s' avaient-ils que nous habitions ici, dans cet endroit perdu ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, mais je devais me concentrer sur le combat. Ils étaient à six sur moi, ils avaient réussi à me désarmer. Ils m'avaient plaqué contre le mur, je hurlais je ne savais pas quoi faire.
Je me débattais mais ils étaient trop nombreux à me tenir. L'un approchait sa bouche de la mienne, je lui avais mis un brutal coup de tête, il saignait du nez. Par colère, il m'avait mis une droite et j'étais tombée par terre. Un peu embrouillée je ne savais pas ce qu'il se passait et je n'avais plus de force en réserve. Il me relevait et me frappait encore jusqu'à ce que je retombe par terre. Je levais ma tête, et c'est la que j’aperçus Hiroshi se faire transpercer le torse par l'un des hommes. Je hurlais de désespoir... Il était ma seule famille.
Je me relevais de colère, je continuais de me battre, mais en vain j'étais épuisée. Les hommes me regardaient par terre en rigolant. Ils étaient tous en noir sauf un, il portait une veste rouge sans doute le leader du groupe. Il s'était approché de moi puis m'avait déshabillé pour enfin me violer, devant tout ces hommes. Ce fut la seule fois de ma vie où j'ai versé des larmes.

Je ne sais pas ce qu'ils me voulaient, ni qui ils étaient. Mais ils m'avaient entraîné dans leur car les yeux bandés pour pas que je reconnaisse la route. Je ne sais pas combien de temps ce voyage avait duré mais je me souviens qu'ils avaient fait trois arrêt.. Nous étions arrivé, je ne sais pas ce qu'il allait m'attendre, mais je savais que ce n'était rien de bon pour moi.
Nous venions de rentrer dans un manoir, j'étais épuisée, perdue. Je me remémorais Hiroshi en train de se faire transpercer le torse. Les hommes m'avaient attaché les mains, ils me poussaient pour que j'avance, j'essayais de me débattre, en vain.
Ils me conduisaient dans une pièce immense, au centre, se trouvait un trône où était assit un homme très grand, il devait atteindre les deux mètres quinze facilement. Il se leva et s'approcha de moi, il me tira par les cheveux pour me redresser. Puis il me sorti ces mots :

- Je t'ai enfin trouvé petite peste. Amenez-la dans la salle de torture.
- Vous êtes qui ?! Et qu'est ce que vous me voulez ?!
- Tais-toi petite sotte.
-...

Les dix hommes m'amenèrent dans la salle de torture où ils m'enfermèrent, et ils me torturèrent chacun leur tour. Mes cris retentissaient dans le manoir. Ils me disaient que de me voir hurler, cela les excitait, alors ils me brûlaient, me fouettaient, me frappaient.
Tous les jours c'étaient comme ça, et les soirs l'homme à la veste rouge m'attachait pour me fouetter à grand coups dans mon dos et ensuite, me violait.
Jusqu'au jour où le manoir s'est fait attaquer, des civils qui voulaient s'emparer de l'édifice. Ils étaient plus de quatre-cent. Les ennemis avaient eu le temps de s'échapper.
J'entendais des cris mais ne savais pas vraiment ce qu'il se passait, puis j’aperçus pleins de personnes rentrer dans la salle, ils m'avaient libéré. Je n'avais plus les mots, je les regardais, m'inclinais puis parti en courant.

A partir de ce jour, je me suis jurée de venger Hiroshi en tuant ces monstres et en trouvant l’identité de mes parents. C'est à ce moment que je suis devenue tueuse à gage, cela me permit de m'approchais chaque jour un peu plus de ces monstres.


Voici mon histoire.