C’était une plaisante journée, n étant entachée d’une pléthore d’agréments mirifiques.
La douce étreinte d’une brise tournoyante chaleureuse, semblait guider doucettement en une sempiternelle farandole, tout les éléments du tableau se dessinant en l’horizon, leur insufflant de part la transition de leur aspect inerte vers une vigueur construite de toute pièce, frivolité et élégance inextinguible.
Le ciel arborant une saisissante nuance bleutée se confondant à nombre agglutinations nuageuses, apparaissait être, à l’instar d’une palette de couleurs, riche en agencements fructueux de tons.
L’atmosphère, loin d’être pesante, dispensait allégrement les êtres de se parer de chauds ornements, toute incartade de fraicheur n‘étant à redouter sur l‘heure, la contenance de celle-ci étant bien instaurée.
Eleanor, marchait sereinement, quoi qu’acculée par de tenaces travers, en les ruelles ombragées de la ville Londonienne, lui apparaissant indéniablement similaire à un joyau rutilant, presque trop immaculé, à y bien penser, la plus rayonnante des choses n’apparaissant en tant que telle, qu’une fois s’être ingéniée à occulter à défaut d’éradiquer, ses aspects défectueux.
Comme à l’accoutumée, sa jeune maitresse l’avait exhorté à accomplir ses tâches quotidiennes.
Ainsi, ses quémandassions l’avaient conduit en ce jour vers ces échoppes ambulantes magistralement achalandées, malgré leur vétusté apparente.
Après s’être adonnée à nombres d’emplettes, strictement conformément aux aspirations de la jeune duchesse, achats lui apparaissant au demeurant, pour le moins futiles, elle reprit son chemin, se faisant irréprochable à la fois avenante et distante, froide et communicative.
Durant son élégant cheminement, elle s’attira d’incommodantes railleries, lui ayant été décernées du fait de l’empilement de présents tenant place, telle une précaire construction, entre ses bras fermement repliés.
Son esprit étant tiraillé par des considérations d’une ampleur bien autre, elle n’en fit toutefois aucunement cas, préservant soigneusement cet aspect inébranlable qu’elle chérissait tant, qui apposait les fondations de l’être qu’elle représentait.
La servante soignant inlassablement la constance de ses mouvements, s’évertuait à hotter de son esprit tout trouble malheureusement bien trop immiscé, et chaque pas vers cet endroit familier lui démontrait explicitement l’ampleur de son désarroi.
Que diable lui arrivait-il? Serait-elle en proie à quelconque maux d’une inconvenance certaine, au vu de son statut? Qu’importe, tout cela ne durerait qu’un temps, tout finira par s’estomper, il fallait l’espérer à défaut d’en avoir la certitude.
Eleanor était maintenant tout près de l’imposante demeure appartenant à sa maitresse.
Ayant accomplit toutes ses obligations en un temps satisfaisant, elle décida de s’accorder une succincte évasion, un aller simple vers la quiétude, et le parc tenant place non loin de là, cet endroit si cher à son être ne saurait s’avérer que très convenable, quant à la réalisation de ses envies fugaces.
Cependant ce fut assurément un choix… Déplorable.
Dès son arrivée en ces lieux, elle se senti tressaillir, submergée par l’étreinte incisive d’acerbes chimères se nourrissant de ses récentes appréhensions, de ses déboires temporaires, déséquilibrée par ces songes effroyables, elle perdit un instant l’ascendant, son mal-être outrepassant sa détermination.
La domestique chuta lourdement, avant de connaitre l’âpre contact du sol, ses paquets virevoltant à tout azimut.
Elle eut à cet instant une pensée pour sa jeune maitresse envers qui elle s’excusait d’une telle défaillance.
Reprenant promptement la mainmise en son être, elle se releva d’un trait, regardant l’air désolé son habit de service, et prenant soin d’en d’épousseter l’encolure, n’étant au vu de sa constitution, blessée que dans sa vanité.
A cet instant, Eleanor croisa le regard d’une jeune et singulière personne, individu dont elle avait discerné la présence, peu avant sa débâcle et ce en les environs proches, et ce en compagnie d’un autre homme. Il semblait vraisemblablement s’inquiéter pour elle…
Cela lui apparut pour le moins étrange, du fait de la rareté d’une telle considération déployée à son égard, émanant d’un être humain de surcroit…Qui plus est son accompagnateur venait de la délester de la tâche de récupérer ses paquets.
Agrémentant son être d’un radieux sourire, et s’inclinant révérencieusement elle laissa couler quelques paroles.
« Votre bonté d’âme est digne de louanges, Messieurs, je vous suis infiniment reconnaissante. Ne soyez donc pas inquiétés à mon sujet, au vu de la faiblesse dont je viens de faire montre, votre considération à mon égard ne m’apparait aucunement légitime, n’étant digne de m’en faire receveuse. »
Prenant soin de récupérer le du de sa jeune duchesse, elle adressa à nouveau quelques mots aux deux mécènes.
« Au risque de me montrer intrusive, puis-je me rendre utile, en gage de ma gratitude?
( Oh, désolée mademoiselle wood cependant il me semble que ce rp, m'était destiné, si cela vous arrange, dites-le moi, et j'effacerai mon post.) »