Kuroshitsuji Dynasty RPG
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 «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf

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Emiko Weiss
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MessageSujet: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeSam 19 Déc - 0:10







Promenade au centre-ville

Feat. Angelica Gotthelf  






J'ouvrais la porte de chez moi tout en soufflant légèrement, une buée sortait d'entre mes lèvres, il faisait froid... L'hiver était à nos portes, sauf que la neige n'était pas présente... J'enfilais rapidement mon manteau et je glissais la brettelle de mon sac sur mon épaule avant de sortir et de fermer la porte derrière moi. Je descendais les trois marches du perron avant de me rendre jusqu'au portillon avant de jeter un dernier coup d'oeil à ma maison et de sortir finalement de la cours.

Les choses avaient changés, les règles avaient même changés, rien n'était plus pareil... Mon père commençait à me taper sur les nerfs avec mon interdiction de dessiner davantage, mais je pourrais davantage y faire ? C'était ma passion, donc j'avais passée toute la nuit dernière à subir ses engueulades, je m'étais même prit un coup à la tête. Tant qu'à ma mère, je le savais depuis un moment qu'elle n'était pas du tout fidèle à mon père, une autre raison que mon père me déteste autant... Je ne pouvais pas davantage rester dans cet environnement, il fallait je prenne de l'air et que je me change cordialement les idées.

Pieds devant l'autre, mes talons claquaient le sol, je marchais à peu près une bonne quinzaine de minutes avant de me rendre au centre-ville. Elle était gorgée de travailleur et de passager, les rues n'étaient pas bordés, car je pouvais toujours me faufiler à travers les gens. J'abaissais mon regard pour que les gens ne puisse pas distinguer ma couleur de mes yeux, sachant qu'ils ne sont pas de couleur très ordinaire... Je fonçais tête baissée avant que ma tête heurte un dos d'une homme, je levais mon regard vers l'homme qui c'était retourné à ma direction, il était plutôt grand et bâtit.

«Je vous présente mes plus plates excuses» dis-je en hochant délicatement ma tête avant de continuer mon chemin.

Je lançais un regard à la direction de l'homme, il avait haussé les épaules avant qu'il continu sa conversation avec un homme, un collègue peut-être? Peut importe je continuais ma route avant que mon coeur fasse un bond, il me faisait mal... Je m'arrête directement au milieu de ma route, personne dans les environ, c'est vrai à cet endroit il n'avait personne qui traînait par là... Je me balançais contre le mur tout en glissant mes mains sur mon coeur, cette douleur était immense, comme si quelqu'un m'avait poignarder en plein coeur, pourtant... Je levais mon regard devant moi, une ombre fit son apparition devant mes yeux.

«Vous pouvez me voir? Me voyez-vous réellement ? » me demanda l'Autre.

Je hochais doucement la tête, sa froideur, on dirait que j'étais dans le nord... Je glissais mes mains sur mes bras en essayant de me réchauffer, j'allais y passer si je ne faisais rien...

«C'est rassurant... J'essais d'appeler à l'aide, mais personne ne me remarque, je me demande pourquoi...»


«Parce que vous êtes mort»
dis-je d'un ton tranchant.

Il fut surprit tout en regardant autour de lui avant qu'il abaisse son regard et qu'il s'éloigne de moi, je sentais que je louchais des yeux, j'allais tombée dans les pommes... Ce n'était pas le moment, j'avançais d'un pas manquant de tomber je me rattrapais contre la parois rocheuse.



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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeLun 21 Déc - 18:16




Le temps était froid. La brise du petit matin laissait poindre aux alentours un parfum doux et enneigé, et une onde glaciale s'échappait des jardins où se tenaient les grandes fontaines, aujourd'hui gelées. Les rayons d'un soleil légèrement bleuté pénétrèrent la vaste étendue de cristal qui formait la fenêtre de la chambre royale du Manoir Gotthelf, et un miaulement plaintif se fit entendre en provenance de l'immense lit à baldaquin pourpre. Une forme endormie émergea de la couche d'un bond, ignorant sa fatigue passagère, et observa un temps le corps masculin sous les draps avec un sourire attendrit. Ici reposait tranquillement son premier héritier, perdu suite à un cauchemar plus qu’éprouvant durant la nuit, il avait trouvé refuge dans son giron. Elle embrassa la pièce du regard, de forme circulaire, on se croirait presque dans une salle au trésor, tant l'or était la couleur dominante. Les murs étaient peints avec une couleur ocre proche du orange, et de nombreuses fresques plus clairs se dessinaient sur celui-ci. Les longs rideaux de mousseline étaient rouge et or, et la plupart des meubles, d'une manufacture incroyable, en bois de saule et en ébène. Un travail remarquable, mais très simple en sachant que la pièce abritait une Reine. Le bouquet des 365 roses rouge était fidèle au rendez-vous, sur sa table de chevet, il embaumait la pièce d'un doux parfum. La grande dame se dirigea à pas lent vers une porte sur le fond de la pièce, et fut rejoint par une forme fantomatique.

Elle rejoignit rapidement la salle d'eau, ignorant le jade scintillant qui recouvrait les murs, et se dénuda, délaissant sa robe dans les bras de sa servante medium, Gloria, avant de plonger dans le bassin d'eau bouillante parfumée aux huiles de jasmin et d'orchidée. Le temps de repos ne dura pas, et elle due rapidement se laver avant de sortir de l'étendue aquatique que formait l'un des nombreux bassins de la pièce. Sa majesté retourna rapidement à sa chambre, simplement vêtue de son kimono de soie, où elle fut maquillée et coiffée par trois de ses servantes félines aux doux coussinets. On l'habilla ensuite, et, après avoir déposé un dernier baiser sur le front de son premier fils, elle quitta l'étage de son palais maquillé en manoir. Arrivée au rez-de chaussé, elle se rendit dans le grand salon, où elle déjeuna en silence, profitant du calme de la pièce encore non encombrée des jeux incessants de ses quatre gardes ombres.

Lorsque enfin, elle eut terminé son repas - principalement composé de poissons et de lait, sa majesté la Reine de Finlande prit partie de ses occupations habituelles du matin. Elle fit la lecture des nombreuses lettres provenant de son pays d'origine, lus aussi la plainte de son Régent, comme quoi le pauvre ne supportait plus son absence et souhaitait qu'elle revienne dans son pays pour gérer les affaires habituelles. À cette lecture, un mince sourire amusé vint fleurir sur les lèvres de la dame, qui laissa cependant la réponse à cette lettre en suspend. Par la suite, elle quitta son bureau, et descendit dans les sous-sols, évitant les nombreux pièges de sa demeure hantée, avant de se rendre dans un couloir extrêmement sombre. Mais sa majesté n'avait aucunement besoin de lumière, et elle sut immédiatement où se cachait la serrure d'or incrustée dans le mur. D'un geste sur, elle sortit une chaine de son corsage, à laquelle était accrochée une mince clef, et enfonça celle-ci dans la serrure. Un large nuage de poussière fut libéré tandis que le mur se déplaçait, n’effleurant cependant pas la dame, et la salle secrète du Manoir, enfin délivrée. Elle n'y resta pourtant que très peu, juste le temps de récupérer une âme dans un flacon, on ne sait jamais ça peut toujours servir. Elle rangea ensuite le tout dans son bustier, avant de quitter la salle qui se referma comme si jamais elle n'avait existé.

La reine Angelica retourna alors dans le grand hall de sa demeure, et, d'un claquement de doigt, réclama une escorte. Évidemment, les quatre gardes du corps fantomatique répondirent présents, mais elle choisit aussi de prendre Alice et Marsha, deux chattes siamoises qui prirent à l'instant même où elles furent choisies, une forme humaine des plus appréciable, conservant cependant des oreilles et une queue féline. On attela un carrosse magnifique avec trois chevaux de traies et l'on apposa sur la porte le blason de la famille royale de Finlande. Lorsque tout fut prés, sa Majesté ordonna à ce que l'on pose sur ses épaules la lourdes cape d'Hermine tachetée, et Orion - ou était-ce Dante? - l'aida à grimper dans son transport. Les deux créatures félines la suivirent, et le carrosse démarra, quittant la douce colline sur laquelle se trouvait le Manoir pour rejoindre l'antre dite, du diable -Londres - Le trajet ne dura pas plus de deux heures, deux heures durant lesquelles sa majesté réfléchissait avec force sur ses futurs engagements familiaux. Elle se devait, pour son honneur, de détruire le pacte qui ornait sa main droite, mais aussi trouver un père décent pour son héritier...

La pensé fugace de retourner voir Aleksandr Ezequiel, l'incube qu'elle avait croisé dans le palais de sa consœur, lui laissa un mince sourire amusé. Le London-Bridge fut bientôt en vue, et Angelica, l'hybride de sang royale, reprit un air parfaitement neutre lorsque le véhicule cessa toute activité et que l'un des quatre ouvrit la porte. Marsha descendit la première, vêtue d'une robe aux allures médiévale verte émeraude et drapée de noire, se terminant par une ceinture de cuire. Sa chevelure blonde était nouée en une tresse sur le coté droit et ses yeux bleus furetaient aux alentours d'un air avertit. Alice la suivit alors, vêtue des mêmes vêtements mais dans les tons inversés, sa tresse descendait sur le coté gauche de son visage.

Puis, vint sa majesté, dont l'immense robe blanche semblait ne pas toucher le sol alors qu'elle le foulait de son pied. Ses cheveux d'argent noués en un chignon dont de nombreuses et longues mèches descendaient en cascade sur ses épaules, et au sommet de ce chignon reposait la divine couronne d'or. Elle n'avait aucunement prit la peine de cacher ses oreilles félines, puisque celles-ci s'accordaient parfaitement avec son idéologie. Sa peau de porcelaine recouverte de paillettes d’or délicatement parsemées aux endroits stratégiques semblait irradier de manière surnaturelle. Elle portait une longue robe blanche recouverte d’un voile scintillant de velours doré, dont le buste était retenu par des liens et des brochures d’or. Des bracelets d’or cernaient ses épaules et ses poignets afin de retenir un voile d'un blanc immaculé accroché à ses bras, eux-même recouvert de manches du même coloris en velours. L’arrière de la robe était bien plus long que l’avant et un magnifique nœud de taffetas serrait sa taille et dont les rubans retombaient gracieusement le long de sa traine. Sur ses épaules, et nouée par les armoiries de sa famille, la grande cape d'Hermine se laissait trainer de manière souveraine derrière elle.

Le pas lent et délicat, sa Majesté s'engagea dans les rues sales mais peu encombrée de la Capitale, ses suivantes sur les talons, toutes deux joviales et amusée de rejoindre un lieu pareil sans aucun camouflage de leur nature. Lorsque la délégation Finnoise était arrivée en Angleterre, et que Victoria les avait annoncé, elle avait précisé que les décorations félines qu'ils portaient été une coutume de leur pays, quand bien même cela était de vrais atouts félins. Ce qui les rendaient excentrique aux yeux des anglais, mais simplement naturels en réalité. Sa majesté continua sa route, profitant du froid ambiant et de la présence réduite des passants la harcelant de révérences pour faire quelques achats. La Reine raffolait de boites à musique, et elle ne put s’empêcher de faire l'acquisition de trois nouvelles, dont une qu'elle avait reconnue comme étant l'orgue d'Edel. Elle allait se plonger dans l'écoute prolongée du morceau, lorsqu'un parfum semblable à celui de Gloria se fraya un chemin jusqu'à elle. Sa majesté cessa toute activité et leva son visage vers le ciel, humant cette odeur de nouveau.

Ses servantes toujours sur les talons - les quatre ombres gardaient le carrosse, voir ici qu'ils se battent pour savoir qui conduira lors du retour - Sa majesté suivit rapidement la fragrance qu'il lui semblait reconnaitre.. Le parfum d'une voyante... Ses pas délicats l'entrainèrent vers des rues plus sombres et vide encore. Certaines d'ailleurs, n'étaient pas encore travaillées, et ressemblaient plus à des troglodytes qu'autre chose. Mais sa majesté n'en avait cure, et le nez en l'air, ses parures s'entrechoquant dans une sorte de musique inconnue à chaque mouvement, elle fendait les lieux tel un éclair le ciel.

Un éclat mauve la frappa au loin.

Sa majesté se précipita sur lui, toujours aussi gracieuse et agile malgré la lourdeur de sa cape d'Hermine, et c'est à temps qu'elle récupéra une jeune fille, frigorifiée. Celle-ci s'était appuyée contre l'une des parois humide et rocheuse de ce coin de ville, mais il était évident qu'elle était proche de la chute. Alice et Marsha se précipitèrent sur le corps fragile que sa majesté tenait entre ses bras, et l'aidèrent à porter la jeune femme fébrile. La Reine en profita pour retirer les armoiries qui maintenaient sa cape sur ses épaules et enroula la jeune femme dedans pour la réchauffer.

"Est-ce que vous allez bien mademoiselle? Le froid?"

"Une vision? Un fantôme?" demandèrent en chœur les deux chattes-humaines, réellement inquiète à leur tour.

"Alice, Marsha, laissez la respirer voyons!" Gronda sa Majesté d'une voix pourtant très douce. "Mademoiselle, comment vous sentez-vous?" Finit-elle par demander, plongeant ses prunelles dorées dans celles, mauves, de la petite qu'elle tenait entre ses bras, la frictionnant à travers la fourrure pour la réchauffer.




Dernière édition par Angelica Gotthelf le Sam 9 Jan - 1:58, édité 1 fois
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Emiko Weiss
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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeLun 21 Déc - 22:38







Promenade au centre-ville

Feat. Angelica Gotthelf  






Des bras venait me tirer sur le côté, j'ignorais qui c'était, mais cette personne était si gentille et elle avait même un doux parfum qui éclaircit mes pensés, je ne serais comment l'exprimer, mais elle avait un bel âme, une telle manière d'agir... Telle une reine... Serait-ce une reine ? Je l'ignorais, je ne l'avais pas encore regarder dans les yeux. Deux autres personnes étaient là et me venait en aide, tandis que la jeune femme m'enroule avec sa cape qu'elle avait sur les épaules, je voulu protesté, mais je l'ai laissé faire...

«Est-ce que vous allez bien mademoiselle? Le froid? Une vision? Un fantôme?» demandèrent deux chattes-humaines en même temps, on dirait des siamoises...perturbant.

«Alice, Marsha, laissez la respirer voyons!» leur dit-elle «Mademoiselle, comment vous sentez-vous?» ajouta-t-elle en me regardant, plongeant son regard doré dans les miens tout en frictionnant mes bras à travers la fourrure pour me réchauffer.

«Je...je... ne sais pas...» dis-je doucement en regardant le mort qui était toujours présent. «Cette âme, elle est présente et épuise mon énergie, tant qu'elle est là je ne point agir normalement...» ajoutais-je à la jeune femme resplendissante.

J'observais un moment le mort tout en lui envoyant une pensée pour qu'il puisse partir et que je m'occuperais de son cas plus tard, faisant deux pas, le morts avait disparu... Je tournais à nouveau mon regard vers ma sauveuse tout en la regardant tendrement.

«Je vous remercie et c'est sincère... Je me sens mal de vous avoir causez autant de problème rien qu'à vous déplacez pour moi... Je n'en vaux pas réellement la peine...» dis-je en ayant presque murmurer la dernière phrase pour moi-même.

Je rougissais légèrement, j'avais remarqué dans sa façon d'agir qu'elle était quelqu'un d'important, même que j'avais remarqué ses armoiries, ce signe me disait quelques choses, ce ne devait pas être la Reine Victoria, mais une autre, il fallait que je mette la main dessus...

«Vous êtes la reine Angelica Gotthelf n'est-ce pas? J'ai entendu quelques mots concernant votre emménagement dans notre conté.... C'est tout un honneur de vous rencontrez» dis-je avec délicatesse en étant quelque peu surprise par sa présence et que celle-ci vienne à mon secours, j'en avais perdu les mots...

La chaleur m'envahissait le corps, la fourrure de sa cape était efficace contre ce froid... Mais n'avait-elle pas froid parmi ce temps ? Je me sentais davantage mal pour elle, mais au même moment je remarquais son aura, elle était différente des autres, plus jolies aussi, mais j'en n'avais jamais vu auparavant, qui était-elle ? Elle n'était pas à cent pour cent humaine ça je pouvais le voir...


«Vous n'avez pas froid avec ce temps-ci ? Reprenez votre cape, de toute manière je me sens nettement mieux et ceux grâce à vous... Comment pourrais-je vous remerciée ? Désoler si je parle beaucoup et que je vous embêtes avec mes questions...»





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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeMar 22 Déc - 19:41




«Je...je... ne sais pas...» Entendit Sa majesté, constatant que la jeune fille ne la regardait pas mais fixait quelque chose un peu plus loin. La présence d'un petit homme effrayé et translucide la frappa. Le parfum de la magie l'avait momentanément distraite et elle n'avait pas été capable de voir cette âme. Triste constatation que voilà, elle se faisait vieille... «Cette âme, elle est présente et épuise mon énergie, tant qu'elle est là je ne point agir normalement...» ajouta alors la petite humaine dans les bras de sa majesté. Le contact visuel entre l'âme et celle qui devait définitivement être une jeune sorcière se fit plus long, et le fantôme disparu. Les prunelles mauves rencontrèrent subitement l'or, et une étrange douceur se mêla à travers leur regard.

«Je vous remercie et c'est sincère... Je me sens mal de vous avoir causez autant de problème rien qu'à vous déplacez pour moi... Je n'en vaux pas réellement la peine...» Ce furent de simples murmures, mais le cœur de sa majesté fut encore une fois bouleversé. Victoria était vraiment une incapable, son peuple souffrait continuellement, et elle ne faisait rien pour aider, pire, elle mettait des œillères pour être sure de ne rien voir. Le résultat était donc un peuple au bord de la guerre civile, mourant de faim et subissant les assaut répétés du surnaturel qu'elle tente de réprimer.

La Reine se sentie grandement observée, la jeune humaine entre ses bras faisaient quelques aller-retours visuels entre les armoiries qui retenaient la cape de fourrure, et elle-même. De nouveau, la petite voix émue de la mortelle s'éleva, timide et reconnaissante. «Vous êtes la reine Angelica Gotthelf n'est-ce pas? J'ai entendu quelques mots concernant votre emménagement dans notre conté.... C'est tout un honneur de vous rencontrez» Elle resta silencieuse, après que sa Majesté lui ait sourit pour confirmer son hypothèse. «Vous n'avez pas froid avec ce temps-ci ? Reprenez votre cape, de toute manière je me sens nettement mieux et ceux grâce à vous... Comment pourrais-je vous remerciée ? Désolé si je parle beaucoup et que je vous embêtes avec mes questions...»
Cette réplique fit rire les deux siamoises, qui couvrirent leurs bouche à l'aide des manches médiévales qu'elles portaient.

Sa majesté secoua la tête, faisant carillonner les nombreuses perles de sa couronne, qui vinrent s'entrechoquer joliment, faisant s'agiter ses oreilles félines à l'entente du son aigu. "Ne vous en faites pas mon enfant, vos questions ne me gêne en rien, et il en va de même pour le froid... L'hiver Londonien ressemble à un chaleureux été de chez moi, je ne crains donc pas la froidure du temps..." D'un geste affectueux, sa majesté replaça doucement une mèche rebelle de la chevelure rousse de l'humaine, avant de reprendre d'une voix délicate " Pour ce qui est des questions, ne vous inquiétez pas chère enfant, j'ai l'habitude... À mon tour d'ailleurs, Que faisiez-vous dans cette tenue si peu chaude, en pleine ruelle, alors que de toute évidence, votre don vous éprouve? C'est dangereux vous savez..." Et à cela, les deux siamoises hochèrent la tête simultanément.

Sa majesté lui offrit cependant un sourire maternel, avant de reprendre : "Quel est votre nom, jeune sorcière?"

Et tout en parlant, sa Majesté entrainait avec elle la jeune mortelle emmitouflée dans sa cape, ses servantes félines toujours sur les talons, jusqu'au petit square qui longeait la rue suivante, afin de lui permettre de s'assoir. Avec une certaine autorité, la Reine fit asseoir la jeune fille, tout en faisant de même, et les deux furent ensuite encadrée sur le banc par les deux servantes félines, qui se mirent à fureter aux alentours, à la recherches de l'âme dont parlait la jeune sorcière. Elles, elles espéraient qu'il repasse pour pouvoir l'enfermer dans l'un des nombreux flacons d'or, devenant ainsi objet de convoitise pour le grand monde du commerce d'échange des âmes.

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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeMar 22 Déc - 22:23







Promenade au centre-ville

Feat. Angelica Gotthelf  






Après mon monologue à tenté de m'excuser du fait que je dois beaucoup parler et que peut-être que cela l'embêtait, mais au lieu de recevoir une réponse que je m'attendais, elle secouait la tête tout en faisant carillonner les nombreuses perles de sa couronne, qui s'entrechoque joliment, tout en agitant ses oreilles félines.

«Ne vous en faites pas mon enfant, vos questions ne me gêne en rien, et il en va de même pour le froid... L'hiver Londonien ressemble à un chaleureux été de chez moi, je ne crains donc pas la froidure du temps...» dit-elle avant de déplacée un de mes mèches derrière mon oreille dans un geste affectueux. « Pour ce qui est des questions, ne vous inquiétez pas chère enfant, j'ai l'habitude... À mon tour d'ailleurs, Que faisiez-vous dans cette tenue si peu chaude, en pleine ruelle, alors que de toute évidence, votre don vous éprouve? C'est dangereux vous savez...» ajouta-t-elle tandis que les deux siamoises approuvaient son fait et elle avait raison... Elle m'adressait un doux sourire, telle une mère ferait pour son enfant. «Quel est votre nom, jeune sorcière?»

Je ne répondis pas tout de suite, j'étais encore un peu sous le choc qu'une magnifique reine puisse venir me sauver, elle était tellement gentille et douce, son odeur enivrante... Que pouvais-je dire de plus ? Elle était quelqu'un d'important, comparé à moi, je n'étais rien, rien qu'une âme errante parmi tant d'autre et maintenant détesté de ses propres parents... Nous déménagions d'endroit avant que nous rejoignons un banc nos loin de notre endroit initiale, elle me fit asseoir et je m’assoyais sans rien contre-dire, elle me rejoignais à mes côtés et ses deux siamoises restaient proche de nous tout en regardant autour de nous. Il fallait que je lui dise, elle avait été si gentille que je ne pouvais pas me permettre d'être méchante...

«Je suis Emiko Weiss... Je suis sortie de chez moi sous un coup de tête, mais je n'en pouvais plus... De jours en jours ça devient de plus en plus lourd à la maison... Mon père me déteste au plus haut point, non seulement à cause que je dessine, mais certainement pour d'autre raison que j'ignore... Ma mère qui me semblait si proche est éloignés désormais, je croyais qu'elle me disait tout, mais elle me mentait, elle a des liaisons avec d'autres hommes... Étrange, n'est-ce pas ? Pourtant mon père est important, il travail à la banque et gagne beaucoup d'argent et il l'a aidé pour son magasin de couture, mais pourtant elle ne semblait pas heureuse... » avouais-je avant de baisser mon regard, j'étais une véritable âme perdu qui cherchait son chemin.

Je serrais mes doigts entre le tissus de ma robe en refoulant mes larmes qui voulaient coulé, je n'en pouvais plus... Je n'avais plus le pouvoir de sourire comme avant... Plus personne ne me voulais, je n'étais personne... Je prenais une bonne bouffée d'air tout en me calmant avant de passer une main sur mon visage.

«Je ne comprendrais jamais ma mère qui a agit ainsi et depuis c'est devenu froid chez moi, donc j'ai préféré partir sans prendre mon manteau avec moi... La seule chose que j'ai omis de prendre suite à mon départ...»

Je relevais finalement mon visage vers la reine en lui adressant un doux sourire, après tout mon reflétait "enfant souriant" j'ignorais pourquoi mère avait choisit ce prénom, surtout que je n'allais plus en cours pour davantage me concentrer sur mes dessins et la couture, ce n'était pas grand chose, mais au moins je savais me débrouillée.


«Si vous cherchez l'âme errante qui est venu m'embêter, il est partit et il ne reviendrait pas de si tôt, je m'occuperais de son cas plus tard quand j'aurais davantage de force... Pour que j'évite tout contact avec eux je dois tout simplement éviter de les regarder, car ils savent automatiquement que la personne puisse le voir... Et cela m'arrive souvent, sans le vouloir... Je ne suis pas si douée en tant que médium, pourquoi devrait-on me comparé à une sorcière, je ne suis rien de tel...»





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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeMer 23 Déc - 3:52




Sa majesté fut surprise du long silence dans lequel était plongée la petite sorcière, et dans son regard mauve, elle pouvait voir les diverses émotions défilées rapidement. Et soudain, le déluge d'information... Elle s"appelait Emiko Weiss, et la lourde situation dans laquelle elle vivait avec ses parents l'avait mise à rude épreuve avant de la faire craquer. Son père la haïssait pour sa passion du dessin et d'autres raisons qui lui étaient inconnues. Sa mère, autrefois proche d'elle, s'éloignait désormais, et se rendait coupable d'adultère envers son mari, malgré toutes les attentions qu'il lui donnait. L'argent, une boutique de couture... Mais le bonheur les fuyaient, et tout cela, retombait alors sur la petite demoiselle qui se trouvait dans les bras de sa Majesté. La jeune fille s'était alors tût, le regard bas, et un parfum de mélancolie s'était mis à lui tourner autour, elle était perdue. Son cœur de mère se serra, et l'envie fugace de serrer cette enfant contre son cœur se fit très forte, mais elle ne pouvait se permettre de perturber ainsi une jeune fille. L'enfant passa aux bords des larmes, et sa Majesté due se retenir de la serrer contre elle. Elle expliqua alors qu'elle ne comprenait pas les actes de sa mère, et que c'était depuis que l'ambiance familiale s'était dégradée, au point de l'étouffer. Finalement, son monologue terminé et sa peine légèrement éteinte, elle offrit un sourire radieux à sa Majesté qui sentie son cœur fondre sous cette douceur.

Finalement, et perturbant légèrement l'écoute première de sa Majesté, la jeune fille parla de l'âme errante. Expliquant que celle-ci était partie à sa demande, et qu'elle s'occuperait de son cas plus tard, lorsqu'elle aurait reprit des forces. Mais sa majesté avait d'autres projets, et les siamoises pouvaient plus qu'aisément retrouver une âme errante. C'est pourquoi elles partirent toutes deux, expliquant à sa majesté, mais surtout à leur compagne infortune de route, qu'elles avaient des achats à faire. Et pendant ce court temps là, la petite Emiko expliquait qu'elle devait simplement éviter de les regarder, pour ne pas signifiait qu'elle avait conscience de leur existence, mais ce n'était pas chose aisée. Elle était encore jeune, et son pouvoir immature, la Reine le sentait, c'est pourquoi, lorsqu'elle poursuivit sur le fait qu'elle n'était pas douée et qu'on ne devrait pas la comparer au terme de sorcière, la Reine manqua de laisser franchir un rire doux de ses lèvres pourpres.

Il était vrai que si elle était aussi affaiblie par la seule présence d'un esprit errant, c'était parce qu'elle n'avait pas développé son pouvoir, et généralement, si certaines sorcières mourait avant d'avoir atteint la trentaine, c'était principalement parce que leurs dons étaient inexploités et donc, instables. Gloria, sa propre servante, était morte ainsi, tuée par inexpérience d'une jeune sorcière qu'elle avait tenté d'aider, mais c'était alors, quelques siècles plus tôt. Et ensuite, dans une ville telle que Londres, il était assez courant que des esprits errent des-ci des-là, ignorant leur conditions et cherchant la bonne âme qui les aideras. Et avec ça, il y avait aussi un beau panel de créatures surnaturelles causant ces dramatiques assassinats, et amenant ces pauvres erres à apparaitre. Ange, démons, shinigamis, vampires, lycanthropes, métamorphes, sorciers, hybrides, tant de créatures surnaturelles forcées de se cacher en un seul lieu. Heureusement, la Finlande avait ouvert ses portes aux différentes espèces magiques par le biais du lunatisme royal.

Sa majesté reprit donc la parole, de sa voix féline et envoutante : << Ma chère enfant, vous vous sentez faible en présence d'âme, vous voyez des choses que vous n'avez jamais vécu et vous en ressentez d'autres, n'est-ce pas? C'est que votre nature est plus proche du surnaturel qu'humaine. Vous n'êtes pas une simple medium, sinon vous ne seriez pas capable de rester en ma présence sans frissonner de terreur... Vous êtes une sorcière, chez moi on vous appelles Wicanne, ou encore Einerdersieht, la traduction la plus proche pour "ceux qui voient". Vos pouvoirs sont faibles, et instables, c'est pourquoi vous vous sentez si mal, et que vous avez l'impression d'être sur un nuage depuis que vous êtes à mes cotés, ne le niez pas je le sens moi aussi... C'est votre parfum qui m'a guidé jusqu'à vous... >>

Et pour faire comprendre que c'était sa propre nature à elle qui avait rassuré la jeune sorcière à ce point, elle se permit de faire luire ses yeux d'or, qui semblèrent brusquement prendre feu, avant de redevenir pâles. Sa majesté se sentait magnanime aujourd'hui, et une idée intéressante lui vint, si la petite sorcière réagissait autant à elle, c'était bien sur pour sa nature d'hybride, mais peut-être sentait-elle aussi la présence réconfortante de Gloria? L'idée qui faisait son petit bonhomme de chemin dans l'esprit de la reine était toute simple en soit. Elle songeait à prendre la jeune sorcière sous son aile, lui permettant ainsi de développer ses dons dans un environnement plus saint que celui dans lequel elle vivait, et en échange, celle-ci pourrait probablement dessiner pour elle? Sa Majesté aimait les artistes, quels qu'ils soient, elle avait d'ailleurs une jeune hindoue à son service depuis quelques mois. Reprenant la parole, la reine Angelica s'exprima avec des termes simples mais courtois :

<< Ma chère enfant... Je pourrais vous offrir mon aide... Une aide calme, loin de tous les tumultes de votre famille... vous aider à contrôler ce don que vous possédez... Cela vous intéresserez-t-il? >> Sa majesté observa les alentours un instant, constatant que les siamoises n'avaient toujours pas retrouvée l'âme errante, mais que cela ne devrait pas tarder. << Évidemment, rien n'est gratuit... Je vous ferais payer... en dessin? Avec la passion que vous avez pour cet art, je suis plus que certaine de votre talent... Et j'ai grandement besoin d'une architecte qui ne mesure pas mais créer ses pièces. Et aussi d'une styliste... Mes gardes robes sont toujours en harmonie avec les lieux que je visite... Cela vous intéresserez-t-il?>>

Attendant sa réponse, la Reine Angelica vit la silhouette lointaine des siamoises revenir, toutes deux très joyeuses. Elles l'avaient capturée, l'âme était donc dans un flacon, incapable de pomper l’énergie de sa peut-être, future protégée...


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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeMer 23 Déc - 4:35







Promenade au centre-ville

Feat. Angelica Gotthelf  






Je continuais de lui offrir l'un de mes plus beaux sourire, elle était si aimable et une telle gentillesse, digne d'être une Reine, bon après tout cela dépendait de certaine Reine, on voyait qu'elle était du genre à se préoccuper des autres au lieu d'elle-même, du moins c'est ce qu'elle me fit ressentir, ce n'était pas toute les reines qui se préoccupaient des autres. J'avais une admiration envers cette reine. Suite à mon monologue, sa majesté prit donc la parole.

«Ma chère enfant, vous vous sentez faible en présence d'âme, vous voyez des choses que vous n'avez jamais vécu et vous en ressentez d'autres, n'est-ce pas? C'est que votre nature est plus proche du surnaturel qu'humaine. Vous n'êtes pas une simple medium, sinon vous ne seriez pas capable de rester en ma présence sans frissonner de terreur... Vous êtes une sorcière, chez moi on vous appelles Wicanne, ou encore Einerdersieht, la traduction la plus proche pour "ceux qui voient". Vos pouvoirs sont faibles, et instables, c'est pourquoi vous vous sentez si mal, et que vous avez l'impression d'être sur un nuage depuis que vous êtes à mes cotés, ne le niez pas je le sens moi aussi... C'est votre parfum qui m'a guidé jusqu'à vous... »

Mon parfum? Quelle parfum que je dégageais ? Je percevais des auras des autres et certaines créatures pouvaient devinés les autres soit grâce aux odeurs ou quelques choses en ce genre. Les Wicannes... Il fut un temps où les sorcières tenaient un genre de secte et préparaient des rituels lors des pleines lunes en dansant également, ce fut très longtemps, désormais les temps on changés, ce n'était plus du tout la même chose. Elle glissait son regard doré dans le miens tout en les faisant luire, magnifique...

« Ma chère enfant... Je pourrais vous offrir mon aide... Une aide calme, loin de tous les tumultes de votre famille... vous aider à contrôler ce don que vous possédez... Cela vous intéresserez-t-il?»

Elle m'offrait son aide pour m'aider à contrôler mon don ? Qu'est-ce que je pourrais bien lui répondre ? Je devais y songer, bon après tout personne ne m'attendait à la maison et ils savent que je suis partie pour de bon, enfin je crois qu'ils le savent... De toute manière pourquoi je retournais à la maison si je ne suis pas accepté en tant que fille ? Je ne comprenais pas toujours pourquoi les parents faisaient ce genre de chose à leurs enfants, c'était incompréhensible....

«Évidemment, rien n'est gratuit... Je vous ferais payer... en dessin? Avec la passion que vous avez pour cet art, je suis plus que certaine de votre talent... Et j'ai grandement besoin d'une architecte qui ne mesure pas mais créer ses pièces. Et aussi d'une styliste... Mes gardes robes sont toujours en harmonie avec les lieux que je visite... Cela vous intéresserez-t-il?»

Une autre proposition ? Qu'allais-je lui dire ? Je ne pouvais pas passé à côté de cette offre, si elle me proposait et cela me ferait un réelle plaisir de travailler pour quelqu'un d'important... Les siamoises, Alice, Marsha, je me trompe ? Quand étaient-elles parties ? Je ne l'avais même pas remarqués leurs départs... Elles revenaient avec un visage souriant, et bien elle étaient heureuses oui... Je tournais mon regard vers sa majesté tout en lui offrant un de mes plus beaux sourires.

«Je... J'accepte votre offre avec honneur, déjà vous avez était si gentille avec moi, comment pourrais-je le refuser ? Après tout j'ignore tout de mon véritable don, car je ne suis pas assez "douée" sans que je perde une once de mon énergie et en plus cela me laissera d'avoir l'opportunité de mettre mes talents à l'oeuvre, rien que pour vous, votre majesté...» dis-je en abaissant légèrement ma tête pour y faire une révérence.

Et voilà, j'avais accepté, je ne pouvais plus revenir en arrière, j'allais mettre mes talents à l'oeuvre pour la reine de la Finlande, c'était un véritable honneur, de plus elle allait m'aider avec mes dons pour que je sois capable d'être en pleine forme lorsque j'aiderais un Autre. J'étais tellement ravie que je ne savais pas comment décrire tous mes sentiments qui dégageait à l'intérieur, c'était tout simplement étrange rien qu'à y penser...

«Alice et Marsha semblent être heureuse, peut-être ont-elles trouvées ce qu'elles recherchaient en fin de compte ? J'en suis ravie si c'est le cas.» dis-je doucement en gardant mon sourire sur mes lèvres.

Il y avait tellement de boutique dans ce centre-ville qu'on pourrait presque ce perdre ou même perdre une journée entière à trouvé ce que l'on désire, à moins qu'elles étaient contente d'autre chose ? Je ne serais le dire...




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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeSam 26 Déc - 22:11




Du coins de ses prunelles d'or liquide, sa majesté observait les deux femmes chats revenir d'un pas guilleret, un sourire éclatant sur leurs lèvres peintes, et leurs yeux bleus pétillants de malice. Il y avait une chose à savoir à propos des félins qui habitaient sous le toit de sa Majesté la Reine Angelica. Ils n'étaient, au préalable, que de simples chats, parfois pur race, mais tous, avait un point commun. Ils avaient été les animaux de compagnies de personnes dotées de magie, sorcières, gardiens, mage, et même quelques bibliothécaires. Les premières, avaient longtemps transmis leurs connaissances des plantes, et leurs rituels du solstice, en présence de leurs félins, leur permettant à leur tour de le retransmettre. Les gardiens, eux, utilisaient les chats à l'orée de leurs forêts, afin de protéger la nature de la fourberies des batailles humaines. Les mages, eux, avaient durant plusieurs générations, employés les chats afin de tester leurs nombreuses expériences surnaturelles, et trouver les origines de la magie en elle-même. Le cas des bibliothécaires, en revanche, était bien plus rare, mais surtout bien plus important.  Ils étaient les régulateurs, les protecteurs de la magie, et à chaque élu sa manière d'agir. Alice et Marsha le savaient, pour avoir été les compagnes du dernier élu en date par la Bibliothèque, et avoir perdu leur précieux maitre dans un terrible accident de métier à tisser - une horrible histoire que peu se vanterait capable d'écouter jusqu'à la fin.

Quoi qu'il en soit, il était de notoriété sure que lorsqu'un chat atteignait les vingt ans, s'il était toujours en vie à ce moment-là, il devait quitter ses maitres et se rendre en pèlerinage aux alentours de l'Asie, pour apprendre à devenir un chat Arasi-myo. Et lorsqu'il revenait, il possedait la faculté d'user d'un peu de magie, ses neufs vies bien comptées, et surtout, une apparence humanoide. C'était ce qui était arrivé aux deux sœurs siamoises, après avoir visité le mythe de l'école des chats, elle s'en était retournée dans leur pays d'origine, et y avaient fait la connaissance d'une créature féline improbable. Un être mitigé entre plusieurs natures, ange versus démon, félin versus volatile, elles s'étaient immédiatement placées sous ses ordres, la reconnaissant comme la digne Eiei de leur "tribu". Rapidement, tous ceux qui avaient connus les deux sœurs s'était joint à l'ensemble, devenant de véritable chasseur d'âmes pour sa Majesté. Et cet esprit, outre le fait qu'il ai importuné la petite demoiselle, était aussi un repas possible, une monnaie intéressante pour la guilde du commerce interracial d'échange des âmes.

Chacune leur tour, elles se posèrent autour de sa majesté et de la petite demoiselle, ce sourire charmant et mutin toujours gravé sur leurs fines lèvres peintes. Durant ce court laps de temps, la petite demoiselle en question s'était finalement décidée, et d'une voix quelque peu timide, elle annonça que c'était un grand honneur que d'accepter cette offre, avant de donner une légère révérence. Un mince sourire se dessina alors sur ses propres lèvres en constatant la joie communicative des siamoises, et elle avoua être ravie si elles avaient trouvés ce qu'elles cherchaient alors. Sa majesté savait, en revanche, qu'elles avaient réussie, et, maintenant leurs "achats" terminés, aucune raison supplémentaire de les retenaient ici. Quoique, peut-être que la jeune sorcière avait quelques affaires à récupérer chez elle? Bien que tous ses vêtements seraient alors brûlés en arrivant, et qu'une nouvelle garde robe lui serait faite sur mesure. C'est pourquoi, sa majesté se releva avec une grâce inégalable, et sourit avec douceur dans le vide, avant de prononcer d'une voix calme :

"Bien, il est temps pour nous d'y aller. Messieurs, veuillez amener le carrosse jusqu'ici je vous prie."

Et quand bien même personne n'avait été présent pour l'entendre, bientôt, le son des sabots qui frappent les ruelles pavés se fit entendre, et un magnifique attelage vint se poster juste devant les quatre femmes. Parmi les quatre hommes qui encadraient le carrosse, seule la moitié d'entre eux descendirent pour ouvrir les portes. Le premier, vêtu d'un ensemble riches bleu pastel brodé de bleu plus sombre, avait une chevelure bleue électrique nouée en catogan, et un sourire immense révélant des dents légèrement trop pointues pour être normales. Le second, était vêtu du même ensemble, dans des tons plus chaud, pourpre, rouge, et orange, et sa chevelure en bataille paraissait sanglante avec les quelques rayons blafards du soleil blanchâtre de ce début d'hiver. La première à monter fut Marsha, et l'homme bleu fit signe à la petite Emiko de monter à son tour, vint alors sa majesté, et Alice termina la marche. Les deux ombres remontèrent alors sur les bordures d'or du carrosse, attendant les consignes de sa majesté.

"Emiko, ma chère, souhaitez-vous repassez chez vous une dernière fois pour prendre des affaires? Ou bien simplement dire au revoir à votre famille glaciale?" Finit-elle par demander d'une voix compatissante.

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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeLun 28 Déc - 4:33







Promenade au centre-ville

Feat. Angelica Gotthelf  






Sa majesté se levait du banc, avec une grâce inégalable, sur lequel où que nous étions assisse, tel qu'une vrai royauté ferait. Je croyais toujours rêvé d'avoir une offre d'emploi et travailler pour la reine, c'était un grand honneur, je suis sûr que je ferais de mon mieux à chaque jour, j'en étais sûr à cent pour cent. Elle souriait avec douceur, mais sans vraiment l'adresser à qui que ce soit avant de prononcer d'une voix calme :

«Bien, il est temps pour nous d'y aller. Messieurs, veuillez amener le carrosse jusqu'ici je vous prie.»

Voyager en carrosse, deuxième chose qu'une fille comme moi ne fait pas à mon habitude, toute cette nouveauté me rendait quelque peu nerveuse... Le son des sabots frappaient les rues pavés et qui arrivait en notre direction. Un magnifique carrosse vint se poster juste en face de nous. Il était tout simplement magnifique ! Quatre hommes encadraient le carrosse en question, seulement deux d'entre eux vint ouvrir les portes. Ils portaient de beaux habits, l'un d'un bleu pastel tandis que l'autre était d'un ton chaud, pourpre, dans les tons de rouge... Je voyais quasiment touché le tissus, mais je me suis retenue, car ce genre de chose ne se fait pas... L'une des siamoises montaient dans le carrosse, je ne pouvais pas encore les distinguer parfaitement, peut-être en passent plus de moment avec elles je pourrais maintenant leur mettre un nom sur leurs visages. L'homme en bleu me fit signe de monter, c'est ce que je fis après quelque pas hésitant, après mon tour c'était sa majesté et l'autre siamoise. Les deux hommes remontaient à leurs postes attendant un quelconque signe de la part de la reine.

«Emiko, ma chère, souhaitez-vous repassez chez vous une dernière fois pour prendre des affaires? Ou bien simplement dire au revoir à votre famille glaciale?»

«Je ne désire point de les revoir... Je les ai vu avant que je m'enfui de la maison, je ne pourrais pas supporté leurs regards et de les croiser pour le moment... C'est peut-être quelques choses d'horrible à dire et même à faire, mais j'ai tout ce que j'ai besoin dans mon sac...» dis-je doucement en tenant mon sac sur mes genoux. «Je n'ai besoin de rien d'autre, du moins pour l'instant...» ajoutais-je en regardant sa majesté avec un sourire sur mes lèvres.

Je regardais Alice et Marsha chacune leur tour en leur offrant un sourire sincère et tout de même apaisant, je devais être heureuse et de ne pas être triste pour toujours, à quoi bon de pleurer sur mon sort désormais ? Je n'avais plus rien à craindre du monde extérieur, j'avais tout prévu que faire si jamais j'aurais resté dans les ruelles à errer par-ci, par-là, je n'avais pas peur de l'inconnu, ni même de mon futur... Il fallait que je crois en moi et cette gentille personne et un coeur en or est venu en mon secours, pourrais-je assez la remercier pour tous ses fait et gestes ? Même si elle m'avait offert un travail, je me sentais toujours redevable envers elle. Si gentille, si aimable...  


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MessageSujet: Re: «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf    «Promenade au centre-ville» feat. Angelica Gotthelf  Icon_minitimeVen 8 Jan - 16:46

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