Kuroshitsuji Dynasty RPG
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 Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]

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Andrew B. McLindsey
Andrew B. McLindsey
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MessageSujet: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeDim 6 Juil - 19:48


Les catins aussi savent lire

♥ Mac & Andy ♥ 


Les rues pétionnes de Londres étaient, une fois de plus, bondé de monde se pressant ou se promenant simplement. Certains criaient, d'autre riaient, ou encore pleuraient. On pouvait le dire, Londres en cette saison était sans aucun doute l'une des villes d'Angleterre les plus vivante. A quoi bon rester enfermer chez soi lorsque le soleil nous souriait ainsi et que le ciel était aussi bleu qu'un océan.
Pourtant, les rues de la Capitale étaient sales, delabrées, et sentaient le poisson à des kilomètres. Mais on oubliait bien vite tous ces petits détails, on s'y habituait avec le temps, et on apprenait à vivre avec. Cela faisait partie du quotidien.

Parmi la foule, un jeune homme de taille moyenne se balader tranquillement, le sourire collé aux lèvres. A en juger par ses vêtements, on devinait rapidement qu'il ne faisait pas partie des nobles, mais qu'il n'était pas un garçon des rues non plus. Enfin, plus maintenant tout du moins. Son pantalon était simple, d'une couleur marron assez foncé, et sa chemise bouffante largement déboutonné sur son torse imberbe laissait deviner qu'il n'était pas du genre à vendre du pain en tant qu'apprenti. Surtout au vu de son visage peu viril. On pouvait lire dans son regard toute la malice et la perversité dont il pouvait faire preuve. Oui, ce garçonnet n'était rien d'autre qu'un gigolo vivant dans l'un des bordels de la ville.
A cet instant là, il marchait, tranquillement, prenant tout son temps pour observer les gens -ou plutôt les hommes- qui passaient à ses côtés.
Aujourd'hui était son jour de repos. Enfin, l'un des jours de repos qu'il se donnait le droit de prendre occasionnellement... Bien qu'un peu trop souvent pour son directeur. Mais il se rattrapait toujours ensuite, à sa manière.

Un sursaut le secoua, alors qu'il se sentit soudainement tirer dans une ruelle, à l'écart des gens. Il n'eut pas tellement le temps de réagir, ni la possibilité, puisqu'une bouche aux lèvres sèches et au gout de cigare vint s'écraser contre les siennes, dans un baiser sauvage et passionné. Le gigolo souria, et répondit aux avances de la personne, tandis que la main de cette dernière se logea sous sa chemise. Finalement, il le repoussa et de planta son regard dans le sien, avec un sourire taquin.

« - Pas aujourd'hui Mr.Anderson. Je suis de repos. » Il tourna son regard vers la rue passante, souriant à une femme qui regarder le vieil homme avec les sourcils fronçés. « Et puis votre femme nous regarde. Je ne voudrais pas être la cause d'une dispute. »

Son sourire ne l'avait pas quitté, et il observa le plus âgé se reculer en toussotant, replacer ses vêtements et jeter un coup d'oeil à sa femme avant de finalement regarder de nouveau le jeune garçon.

« - Une autre fois dans ce cas, Andrew. Prepare ton joli fessier à me recevoir dans les jours qui vont suivre. »

Puis le vieux s'en alla pour rejoindre sa femme qui lui donna une tape sur l'epaule, et partie en avant, furieuse. Un rire cristallin s'échappa de la bouche du dit Andrew, alors qu'il sortait à son tour de la ruelle. C'était souvent qu'il se faisait accoster par ses clients, en pleine rue, et qu'il se retrouvait assez rapidement loin de la foule, le pantalon au pied et lui cuisses écartées, à gemir le nom de son amant. Ca ne lui deplaisait pas plus que ça, au contraire. Il adorait son métier, et être prit par surprise -notez comme cette expression lui va bien- l'excitait d'avantage.

Ses pas le guidèrent instinctivement vers une partie de la ville qu'il fréquantait peu, mais connaissait pour sa culture et ses boutiques. Pourquoi ne pas profiter de cette belle journée pour découvrir de nouveau endroit ?
La rue qu'il arpentait, était rempli d'échoppe vendant toutes sortes d'objets dignes des nobles ou personnes aisées, tel que des tableaux ou des livres. En parlant de ces derniers, Andrew avait toujours apprecié les bouquins. Bien qu'il ait apprit à lire tard, il en avait beaucoup lu. Les histoires qu'on raconte dans les romans l'avait toujours fasciné. Il y avait les histoire d'amour, à l'eau de rose, mais aussi des histoires bien plus sanguinaire, des histoires de guerres, ou encore les romans fantastiques, parlant de dragon, et autres creatures fantastique auxquelles on croyait dur comme fer au moyen âge. Puis il y avait les livres historique, qu'il aimait particulièrement. Ceux qui racontait tout le passé, et qui nous apprenaient des choses dont on n'imaginait pas l'existance avant cela.

Alors qu'il observait autour de lui, emerveiller par tout ce qu'il voyait, son regard tomba sur une boutique en particulier. En vitrine, on pouvait aisément appercevoir des centaines de livres. Un sourire naquit sur les lèvres du garçon, qui leva les yeux vers la pancarte et lu l'inscription à voix haute.

« Librairie Lane. »

C'est bien ce qu'il pensait. il était face à une librairie. Aussitôt, le jeune homme s'approcha de la porte et la poussa, faisant tilter la clochette du magasin. Il pênetra dans la grande pièce meublé d'étagère, et s'avança. Cette odeur de livre... Il l'adorait. Elle lui rappelait tant de souvenirs, des bons commes des mauvais... Mais surtout des bons. Il se souvenait lorsqu'à l'orphelinat, il fuyait les Soeurs pour se refugier auprès d'un arbre, et qu'il s'endormait, le livre sur le ventre. C'était toujours Mina qui venait le réveiller, avec son sourire doux et chaleureux. Ah... Mina. Cette fille, c'est bien la seule pour qui il ferait n'importe quoi. C'était sa meilleure amie, sa moitié, sa soeur de coeur. Il donnerait sa vie pour elle, tellement elle comptait pour lui.
Encore aujourd'hui, ils ne s'étaient pas quittés... Depuis l'âge de ses quatres, il avait toujours trainé avec elle. Au debut, c'était la jeune fille qui le protégeait, et, bien qu'il en fasse tout autant à présent, c'était toujours le cas... Elle avait ce côté maternelle qui l'appaisait, et lui donnait confiance.

Perdu dans ses pensées, il commença à faire le tour des livres, après avoir poliment saluer la femme qui tenait la boutique.



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MacKayla Lane
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:42


Les    catins    aussi    savent    lire.


─ PV Andrew B. McLindsey.









  • CE MATIN, JE ME RÉVEILLE COMME A MON HABITUDE ; Une nuit sans rêve. Du moins, une nuit sans cauchemar. Cela fait du bien. Depuis quelques temps, je ne cessais d’avoir un sommeil agité. Après tout, je vais mourir, n’est-ce pas ? Grent viendra tôt ou tard récupérer son due. Et ce sera la fin. Je me redresse, m’asseyant sur le bord du lit. Soupirant, je passe une main dans mes cheveux en bataille. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je ricane. Ne dit-on pas qu’il faut aller de l’avant ? Nouveau ricanement. C’est vrai. Qu’est-ce que j’en ai à faire ? La mort ne m’effraie pas. Et cela, mon gentil démon le sait très bien. Gentil ? Tch. Non. Loin de là. Enfin, peu importe, non ? Je le raye de ma vie. Il n’en fait plus parti.

    Je me lève d’un bond, hors de mon lit. Etrangement, je me sens de bonne humeur. Comme cela faisait longtemps. Je m’étire, prenant bien mon temps. Tiens, aujourd’hui, j’aurai bien pris un congé. Mais à quoi bon ? Pour aller où ? Qu’aurai-je fait ? Rien. Je ne serai allée nulle part. Je serai sûrement en train de lire, ou de dormir à l’heure qu’il est. Ouvrir la boutique est la seule façon que j’ai pour connaître des personnes. Et encore, ce ne sont que des clients. Je n’ai nul besoin de raconter ma vie, ni rien. Encore heureux. Ces personnes curieuses sont souvent sans intérêt. Fort heureusement, j’en rencontre peu. Et quand elles me posent trop de questions, je les évite. Ou j’y réponds directement. Cela dépend.

    Je lève les yeux au ciel, et me dirige vers la salle de bain. Là, je me débarbouille le visage, histoire d’avoir meilleure mine. Je me regarde dans le miroir. Non pas pour m’admirer, mais pour observer ce que je suis devenue. Je souris en coin. Je ne me contemple pas, mais je me trouve plus épanouie que jamais. Je sais qui a tué ma sœur. Donc, elle n’hante plus mes rêves. Je me suis aussi vengée, en rompant avec Grent. C’est lui le fichu meurtrier après tout. Je ricane à nouveau. L’amour n’est vraiment pas fait pour moi. Depuis que je suis seule, je me sens même mieux. Je ne me sens pas enfermée. Ni enchainée. Je fronce les sourcils. Enchainée ? Par Grent ? Laissez-moi rire !

    Je réfléchis. Les personnes que j’ai torturées avec lui. C’est le seul regret que je pense avoir. Non pas que je regrette de les avoir fait souffrir ! Mais en n’étant plus avec Grent, je ne pourrai plus compter sur lui, avoir cette force que je n’ai pas. Qui aurait peur d’une femme de nos jours ? Je lève la tête vers le plafond, réfléchissant un instant. Je ricane. Tout le monde devrait avoir peur de moi. Imprévisible, arrogante, hautaine, violente. Voilà des mots qui me vont si bien.

    Je secoue la tête. Non. Je ne dois pas penser cela. Je dois penser à travailler mon masque. Mon sourire commercial. Sans lui, je n’aurai jamais de client. Ils auraient tous peur de ma simple présence. De mon visage froid et moqueur. Enfin, moqueur … Pas tellement. C’est plutôt l’Homme qui me fait rire. De par ses actions. Il est tout bonnement ridicule. Ridicule dans tous les sens du terme. Remarque. Certains philosophes, ou écrivains semblent être plus futés que les humains. Peut-être qu’ils ne font pas partis de la même race. Cela expliquerait des tas de choses. Un sourire étire les commissures de mes lèvres. Décidément, je me pose vraiment trop de questions. Et dès le matin en plus. Derechef, je ricane. Quelle belle journée.

    Ma tête se tourne vers la fenêtre alors que j’admire le soleil levant. Ce ciel aux couleurs de sang. Il n’est pas angoissant. Bien au contraire. Je dirai même que sa vision m’apaise. C’est plutôt … Doux ? Les nuages roses, voire oranges, ou violets prennent de la place dans le ciel. Je contemple un long moment la lune qui disparaît peu à peu, léguant la place au soleil. Je me détourne. Je pourrai passer des heures entières à observer, admirer, contempler, ou plutôt, littéralement baver sur le ciel. Bien que je le préfère de nuit. Mais j’ai une boutique à ouvrir ! Donc, je n’ai pas le temps pour cela.

    Je me coiffe de ma coupe habituelle, puis m’habille. Mes vêtements ? Ho … Quelque chose de basique. Une robe marron, ou beige sale. Je ne saurai dire la couleur exacte. Un corset ─ ou plutôt, bustier, non ? ─ noir met ma poitrine en valeur. Du moins, cela la gonfle. Je mets un collier. Parce que sinon, j’ai l’impression d’être trop dénudée au niveau de mon cou, de mes clavicules, et du maigre décolleté que j’ai. J’époussète ma robe. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas mise. Je me demande pourquoi. Je me regarde dans le miroir, avant de ricaner. Ha, oui. Je me souviens. Cette robe me rappelle celles que je portais lorsque je vivais encore chez mes parents. Autrement dit, lorsque tout le monde savait que j’étais noble. Enfin, je le suis toujours. Mais maintenant que je suis à Londres, je préfère cacher tout cela. Je n’ai pas changé depuis que je suis arrivée. Je déteste ma noblesse. Tous arrogants. Tous remplis d’argent. Tch. Insupportable.

    Je descends au rez-de-chaussée, le sourire aux lèvres. Après tout, c’est une bonne journée qui commence, non ? Autant en profiter. Je m’avance vers l’avant de la boutique, tournant ainsi la clé de la porte. Je me saisis du panneau et le tourne de façon à ce que l’on puisse lire « Ouvert » de dehors. Je  pose mes mains sur mes hanches et soupire, ravie de faire mon train-train quotidien. Je sais qu’à cette heure-ci, personne ne vient. J’en profite donc pour passer un petit coup de balai, histoire de ne pas avoir de poussière. Vous ignorez combien de personnes entrent avec leurs chaussures sales ! Ils n’essuient pas leurs pieds avant d’entrer, et salissent tout ! Quels personnages ingrats. Tch. Même pas foutu de faire attention aux affaires des autres. Enfin, bon. Tant pis. Je ne vais pas gâcher ma journée pour quelque chose qui est arrivé la veille.

    Je souris, rangeant le balai. Enfin propre. Je pose de nouveau mes mains sur mes hanches, et souris, satisfaite de mon dur travail. Du moins, ce n’est pas encore le nettoyage de printemps, mais c’est déjà cela. Je me poste derrière le comptoir, et j’ai juste le temps de m’asseoir lorsque la porte d’entrée s’ouvre, activant le tintement habituel de la clochette. Je relève la tête, avec mon éternel sourire commercial. Et, c’est parti :

    « Bien le bonjour ! Bienvenue dans la Librairie Lane ─ Bouquins et Bibelots ! »

    Tiens donc, un jeune homme. Voilà qui est plutôt rare. Et très intéressant. Je souris toujours, et me rassois, le laissant valser parmi les livres. Il me salue. Poliment qui plus est. Je le regarde un moment, avant de me lever, et de sortir de derrière mon comptoir. Je m’avance vers lui, et lui demande d’une voix calme :

    « Cherchez-vous quelque chose en particulier ? demandé-je. J’ai tout ce que vous voulez. Et si je n’ai pas ce que vous cherchez, je peux vous le trouver en moins d’une semaine. »

    Je croise les bras, attendant sa réponse. Je ne le regarde pas de haut, ni rien d’autre de ce genre. Il n’a pas l’air de faire partie de la haute bourgeoisie, ou de la noblesse. Et encore moins d’être de sang royal, au vu de ses vêtements.




Bienvenue chez moi.
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Andrew B. McLindsey
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeLun 2 Fév - 18:43


Les catins aussi savent lire

♥ Mac & Andy ♥ 


Le jeune homme, fraichement entré dans la boutique, observa les différentes étagères. Ces dernières étaient, et cela était logique, empli de livres en tout genre, ce qui le fit grandement sourire.
Décidément, rien au monde ne pouvait le rendre plus heureux que de voir une montagne de livres comme actuellement. Avec finesse, il se saisit d'un livre qui l'intriguait et l'ouvre avant de feuilleté les pages qui le formait. Andrew avait une réelle classe lorsqu'il touché ce genre d'objets, classe qu'il ne possédait pourtant ni dans ses paroles, ni dans ses gestes, ni dans sa personne tout court.

Alors qu'il était plongé dans sa recherche, il ne vit pas la jeune femme qui l'approchait et sursauta donc lorsque celle-ci prit la parole. Il leva alors les yeux vers elle, l’écoutant et en profita pour la détailler. Des cheveux mi-long d'une couleur châtain assez clair lui tombait sur les épaules. Au bout, de belles boucles se formaient donnant ainsi un effet indomptable à sa chevelure. Une frange un peu folle cachait son front et quelques mèches retombaient joliment sur ses beaux yeux verts. Lorsque le jeune homme l’observa de haut en bas, il put constater qu’elle n’était pas tellement plus grande ou plus petite que lui, et possédait un corps assez bien formé… Mh. La vendeuse était tout à fait le genre de notre cher Andrew. Certes, le garçon aimait aussi les hommes et avait même parfois une préférence pour eux, mais il ne dirait jamais non à la compagnie d’une femme dans son lit. Il était bisexuel, après tout, alors les deux sexes l’attiraient.
Un sourire en coin fit son apparition sur le visage du gigolo, alors qu’il refermait le livre pour se tourner vers la châtain, et annoncé d’un air enjoleur.

« - Vous êtes absolument charmante, Mademoiselle, mais non. Je ne cherche rien en particulier. A vrai dire, pour rien vous cacher, je suis tombée sur votre boutique par pur hasard. C’est la première fois que je viens dans le quartier… » Il ricana un peu. « Il est rare pour une pute de se promener par ici, non ? »

Un nouveau rire le prit alors qu’il reposait l’œuvre à sa place. Il croisa ensuite les bras pour finir par appuyer l’épaule contre l’étagère et plongea son regard dans le sien.

« - En revanche, je dois bien vous avouer qu’il y a bien une chose qui me fait très envie, ici, dans votre boutique. »

Le sourire qu’il arborait en disait long sur ses pensées. C’était elle qu’il voulait. Ou plus particulièrement, son corps. Andrew était un accro du sexe, et serait prêt à tout pour coucher, que ce soit avec un vieux, un jeune, un homme ou une femme. Peu importait, tant qu’il en tirait son propre plaisir et faisait jouir son partenaire.



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MacKayla Lane
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeMar 3 Fév - 17:26


Les    catins    aussi    savent    lire.


─ PV Andrew B. McLindsey.









  • J’OBSERVE LE JEUNE HOMME DE HAUT EN BAS. Rapidement, j’essaie de deviner son caractère. Il n’a pas l’air de lire souvent. Du moins, peut-être est-il intéressé par les livres, mais il me semble trop frivole pour avoir l’envie d’en dévorer des dizaines en moins d’un e semaine. Je réprime un haussement de sourcil. Je n’ai aucune envie qu’il découvre qui je suis réellement. Quoi que … Etant donné que je suis censée mourir sous peu. Je me demande quelle solution il utilisera. La lente, ou la rapide ? Ce serait amusant qu’il utilise une manière de récupérer son due très lentement. Mais je le vois très mal me torturer. Même après ce que j’ai fait. Devrai-je culpabiliser d’avoir rompu ? Dois-je m’en vouloir pour lui avoir infligé cela ?  Au fond de moi, je pouffe. Je ne peux me permettre d’effrayer les clients en riant toute seule. Ce serait un peu trop étrange. Mais non. Je ne regrette rien. Il a tué ma sœur. Dans d’atroces souffrances. Et puis, c’était le pacte, non ? Je voulais retrouver le meurtrier, et me venger. J’avoue que c’est quelque peu inutile. La vengeance ne sert à rien. Elle ne soulage pas.

    Je manque de lever les yeux au ciel. Vu le nombre de personne que j’ai tué, je suppose que beaucoup de leur famille m’en veulent. Qu’est-ce que j’y peux ? Je n’aurai cas dire que je faisais cela sous la contrainte ? Et de toute façon,  qui soupçonnerait une libraire ? Oh, tiens, une excuse qui montrerait qu’il est peu probable que ce soit moi ; Je suis noble. Les nobles ne tuent rarement de leurs propres mains, non ? Enfin, dans mes veines coulent un sang qui n’a jamais été sali par des meurtres. Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Personnellement, je me fiche de l’avis des autres. S’ils veulent essayer de se venger, qu’ils viennent ! Je les attends de pied ferme. Ils ne peuvent pas s’en prendre à mon entourage, ou me faire souffrir en me retirant ce qui m’est cher. Je n’ai rien. Pas de relation humaine. Pas d’attache spéciale à ma boutique. Bon, il est vrai que je préfère que celle-ci soit propre, et un minimum présentable.  Mais s’il lui arrivait malheur, je ne sais pas moi … Un incendie par exemple. Je m’en ficherai. Je peux toujours en construire une autre. Quoi que … J’ai tout de même fait l’acquisition de manuscrits assez rares. J’avoue que la plupart du temps, c’était pour faire chier les nobles qui voulaient les avoir pour simple satisfaction personnelle. Aucun d’entre eux ne l’aurait lu. Des collectionneurs sans intérêt.

    Oh, en parlant d’eux. Je crois qu’ils essaient de voler mes livres. Bon, pas tous, il y en a que l’on pourrait acheter pour quelques pièces, peu cher. Je parle de ceux que je cache à l’étage. A la différence de ces stupides collectionneurs, je ne les laisse pas derrière une vitrine pour décorer la maison. Bien au contraire. Si mes clients demandent à le consulter, ils le font. Mais toujours en ma présence. Je ne tolère pas qu’ils les consultent en mon absence. Je n’ai confiance en personne. Ce ne sont que des clients. Des pions qui dépensent leur argent pour acheter des bouquins. J’ai la chance de pouvoir avoir des exemplaires gratuits, vu que je les reçois. Vu tout ce que j’ai à lire lors je n’ai aucun consommateur présent dans ma boutique. En parlant de cela, j’en viens presque à oublier le jeune brun. Mes yeux se posent sur lui alors que je continue de le détailler. J’ignore quoi, mais je le trouve différent. Il n’est pas … Normal, si je puis dire. Personne ne l’est après tout. Ce que je veux dire, c’est que quelque chose en lui le fait se détacher des autres, et ne cesse d’attiser ma curiosité.

    Ma question semble d’ailleurs l’avoir surpris. Ou bien, il s’agit simplement de mon apparition. Comme ma mère m’avait appris à me déplacer avec une certaine élégance, je fais le moins de bruit possible à chacun de mes pas. Je vous avoue qu’au fond, j’éprouve une profonde complaisance à voir mes clients sursauter dès que j’apparais dans leur dos. Mais le brun se reprend bien vite, et semble, à son tour, me détailler du regard. Je ne peux m’empêcher de lever un sourcil. Qu’y a-t-il ? Je suis donc plus intéressante que les livres ? Ne me faites pas rire, manqué de lui dire dans un rire. Cependant, et pour une raison inconnue, je me retiens. Mon regard en dit long sur mes pensées. Enfin, mon client ouvre la bouche. Je réprime un soupire, pensant encore qu’il va me faire perdre mon temps :

    « Vous êtes absolument charmante, Mademoiselle, commence-t-il sans me quitter du regard, ce qui m’arrache un énième haussement de sourcil, mais non. Je ne cherche rien en particulier. A vrai dire, pour rien vous cacher, je suis tombée sur votre boutique par pur hasard. C’est la première fois que je viens dans le quartier… Il marque une pause, avant de reprendre dans un ricanement. Il est rare pour une pute de se promener par ici, non ? »

    Il rit. Alors c’était donc cela cette sensation si étrange qui ne cessait de me titiller. Il s’agit donc d’une catin. Voilà qui est plutôt rare, voire amusant. Un sourire narquois se dessine sur mon visage alors que je le regarde en ricanant. J’ignore pourquoi je fais cela. Je ne me moque pas de lui, quoique, je pourrai. Mais j’adore les personnes qui sont mal vues par les autres, ou par la haute société. Il repose l’œuvre qu’il avait en main à sa place. Et la bonne d’ailleurs. J’abhorre les consommateurs qui prennent un livre, et ne le rangent pas à sa place. Je trouve parfois un Conan Doyle sur les étagères destinées à la romance. Je ne peux m’empêcher de grimacer. Etrangement, celui-ci ne semble pas se plaindre de sa condition. J’ai l’impression qu’il aime bien cela. La suite de son discours me fait penser que je n’avais pas tort :

    « En revanche, je dois bien vous avouer qu’il y a bien une chose qui me fait très envie, ici, dans votre boutique. »

    Je l’observe longuement, non sans comprendre le sous entendu. Je suis loin d’être naïve ou innocente. Une catin qui se propose à moi ? J’aurai tout vu. Néanmoins, si on y réfléchit bien. Je n’ai plus de compagnon. Je veux le faire souffrir. Et s’il m’aime encore, savoir que j’ai couché avec un autre le rendra fou de rage. Je ne peux m’empêcher de pouffer alors qu’un sourire─ véritable, cette fois-ci ─ étire mes lèvres. Et puis, cela montrerait que je n’ai plus aucun lien avec la noblesse, non ? Un autre bon point qui me pousse à accepter sa proposition indirecte. Je plisse les yeux,  le toisant du regard. Il est tout de même beaucoup plus attirant que Grent. Je devais trouver le démon beau à cause de ce sentiment abject que l’on nomme Amour. Je réprime une nouvelle grimace. Cette passion est une chose dont j’ai une sainte horreur. Elle n’apporte du bonheur que si l’on ferme les yeux, et que l’on se laisse guider aveuglément vers tous les pièges qui nous entourent.

    Qu’ai-je à perdre ? Ma virginité ? Je ne l’ai plus. Tromper mon compagnon ? Quel compagnon ? Une pensée me traverse alors l’esprit. Il s’agit bel et bien d’une catin, non ? Il a donc l’habitude de coucher avec tout le monde. Et même si je n’apprécie pas le fait qu’il ait remplis tous ces gens avant moi ─ vous ignorez le nombre de maladie que l’on peut attraper ainsi ─, il doit être un bon coup. Un gigolo comme lui doit faire fureur parmi son entourage. Grent, quant à lui, était puceau avant, je crois. Il est évident que j’éprouverai plus de plaisir avec cet inconnu plutôt qu’avec le borgne. Je lâche enfin un soupire, avant de m’éloigner de lui, me dirigeant vers la porte. J’attrape la pancarte, et, d’Ouvert, je la tourne pour que l’on voit que ma boutique est actuellement fermée. Mes doigts viennent tourner le verrou de la serrure, nous enfermant ainsi dans la pièce. Je me retourne vers le jeune homme. Oh, il ne doit pas être plus âgé que moi. Je me demande même s’il n’est pas plus jeune. Finalement, j’ouvre la bouche pour lui répondre :

    « Ma chambre est à l’étage, annoncé-je, quelque peu froidement. Suis-moi. »

    Sans attendre de réponse, je marche vers le fond de la boutique. A vrai dire, j’ai beaucoup de mal avec les relations humaines depuis les récents événements. En dehors du travail, je ne suis jamais parvenue à parler plus de cinq minutes à une personne. Ils finissent toujours par m’agacer. Peut-être qu’avec cet homme, je parviendrai au moins à rester plus de dix minutes avec quelqu’un. Certes, nous ne parlerons pas, mais vu qu’il me fera de l’effet, ─ faut dire qu’il est loin d’être repoussant, le petit ─ je pense qu’il ne m’ennuiera pas.

    Je le guide jusqu’à l’arrière boutique, ouvrant ainsi une porte pour accéder à un escalier. Sans regarder derrière moi, pour savoir s’il me suit, ou non, je monte, arrivant donc à l’étage, donc là où je vis. C’est plutôt spacieux, bien qu’une fois encore, rempli de livres. Je garde les manuscrits qui ne sont plus vendus, ou qui ne l’ont pas été. Cela m’amuse, et me permet d’avoir des éditions que plus personne ne vend.



Bienvenue chez moi.
A suivre...
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeVen 6 Mar - 23:24


Les catins aussi savent lire

♥ Mac & Andy ♥ 


Longuement, le gigolo fixa la libraire comme un prédateur fixerait sa proie. Certes, Andrew était souvent au service de ses clients et ne devait jamais réclamer une petite galipette, mais le brun n’était pas du genre à obéir, et son patron le savait. De toute façon, il savait comment se faire pardonner auprès du gérant. Alors aujourd’hui, Andrew coucherait avec cette belle Damoiselle, quel qu’en soit le prix.
Il la suivi du regard avec un sourire narquois aux lèvres lorsque sa future amante se dirigea vers la porte afin de verrouiller cette dernière et de faire en sorte que les gens comprennent que la détentrice des lieux était occupée. La catin en conclu alors qu’il avait réussi en quelque mot à s’attirer les faveurs de la belle. Quoi de plus flatteur pour son égo ? Ahah. Ce fût si facile. D’un côté, il aimait le défi et était quelque peu déçu que la Dame craque aussi rapidement. Il aurait aimé se battre un peu plus, la séduire, mais soit. Le but était le même. Il allait la sauter, et au final, c’était la seul chose qui l’intéressait.

Se décollant de l’étagère, il s’avança de quelque pas en sa direction, l’écoutant lui indiquer que sa chambre se situait à l’étage. Son sourire s’agrandit alors qu’il fit une courbette exagéré.

« Je vous suis, Gente Dame. »

Puis il se dépêcha de la rejoindre, passant la petite porte, et montant les escaliers. Il s’arrêta quelques secondes, observant autour de lui. Tout était bien rangé… Un habitat fort féminin, en soi. Cela était logique au vu de l’occupante. Cependant, tout comme le rez-de-chaussée, l’étage était peuplé de livre en tout genre, ce qui plut au brun. Il détailla les étagères avec attention, cherchant à voir le genre de livre qu’elle gardait secret –car pour les laisser ici, c’était soit les archives, soit des ouvrages que la jeune femme préférait garder rien que pour sa personne-.
Sans cesser de regarder l’endroit, il suivi la femme jusqu’à sa chambre à coucher et y entra. Ici encore, tout semblait clean. Mais ce n’était pas la préoccupation première du jeune homme. Non, tout ce qu’il désirait à cet instant précis, c’était le bel oiseau près de lui.
Avec un sourire plus que révélateur sur ses attentions prochaines, il se tourna vers la châtaigne et lui adressa la parole.

« Eh bien, c’est une jolie demeure que vous avez là, Belle Dame. A la hauteur de vôtre beauté, si je peux me permettre. » Il ria un peu, avant de reprendre. « Mais passons, je n’aime pas réellement c’est phrase de courtoisie toutes faites. Je me demande bien pourquoi je les utilise, par ailleurs… Enfin ! Si vous permettez… » Il s’approcha d’elle et la saisie par la taille, collant la jeune femme à son corps. « J’aimerais que l’on passe à des choses plus intéressantes… A moins que vous ne préféreriez prendre le thé en ma compagnie avant cela, cependant, je ne vous garantis pas d’être bien patient. » Andrew se pencha à son oreille, lui susurrant d’un ton joueur. « Et puis, je vous avoue que votre tasse pourrait malencontreusement se renverser sur votre belle robe. Je serais alors obligé de vous la retirer… »

Un gloussement moqueur sortie de sa gorge, alors qu’il se reculait pour observer la réaction de la libraire. Il ne cessait de sourire alors que son regard malicieux détailler le vêtement de la jeune femme, ou plus précisément, l’endroit où se trouvait sa poitrine forte attirante. Andrew avait hâte d’y déposer ses lèvres, et de gouter à la peau de son amante. Il ne tiendrait sans doute pas longtemps…
Ah… Il eu une pensée pour sa meilleure amie. Que penserait-elle en le voyant ainsi ? Elle serait sans doute exaspérée. Quand à son patron, il serait inévitablement jaloux. Mais Andrew n’en avait cure. Tout ce qui importait pour lui était l’instant présent…



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MacKayla Lane
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeVen 13 Mar - 2:48


Les    catins    aussi    savent    lire.


─ PV Andrew B. McLindsey.









  • J’OBSERVE LONGUEMENT LA PIÈCE. J’essaie de la voir comme d’un œil extérieur. Cela me permet de repérer le moindre petit défaut. Je n’aime pas l’imperfection, comme je n’aime pas vivre dans la saleté. Probablement à cause de mon éducation. La noblesse m’a peut-être fait haïr la poussière, l’impureté. Rien que d’y penser, une grimace vient déformer mon visage. Brr. Quelle horreur. Suis-je perfectionniste ? Non, cela, je ne le crois pas. Et maniaque alors ? Oh, pas tant que cela. Bon. J’avoue que chaque matin, je passe un coup de balais avant d’ouvrir boutique. Et chaque soir aussi en la fermant. Mais vous ignorez la tonne de dépôts qui peuvent se déposer rien qu’avec les chaussures des personnes ! Toutes ces personnes sont malpropres. Même le plus noble ne respecterait pas les lieux. Et pourquoi ? Simplement parce que ce n’est pas chez lui, et que je ne suis qu’une simple commerçante à ses yeux. Tch. Quel insolent personnage.

    Ua saleté, j’en ai déjà eu dans ma boutique, oui. Et pas qu’une fois. Tout d’abord, avec Grent. Cet individu, aussi idiot qu’il soit, a réussi à faire une sorte d’entrée fracassante dans ma vie. En assassinant deux cambrioleurs. Sous mes yeux. J’ai cru que … Que j’allais vraiment le tuer en retour. Si vous aviez vu le carnage. Du sang partout. Des livres fichus ! J’ai dû les nettoyer, et garder les plus détruits par l’attaque pour moi. Du moins, ceux qui étaient illisibles ont fini brûlés. Fort dommage. Finalement, j’aurai peut-être vraiment dû lui demander de me buter aussi. Ou simplement, lui demander de tout laver. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que ma réponse l’a surpris. Et ce doit être grâce à cela que je suis encore en vie.

    Un soupire s’échappe de mes lèvres. Mon regard parcourt la pièce alors que j’avance jusqu’au salon. Pourquoi suis-je montée déjà ? Ah, oui. L’inconnu que je ne connais pas et qui me propose de coucher avec lui. Pourquoi ai-je accepté déjà ? Ah, oui … Parce que j’ai récemment rompu avec ce stupide démon. Et que je veux me venger. De ce qu’il m’a fait vivre. Certes, une personne gentille, naïve, ou tout autre point positif et idiot, aurait déjà pardonné. Mais je ne suis pas de ce genre. Je ne suis pas non plus une sainte. Pour toutes les morts que j’ai causé … Et je m’en fiche. Je n’éprouve aucune culpabilité. Aucun remord. J’en suis même heureuse. Vous ignorez probablement la sensation que c’est. Tellement agréable … Un frisson de plaisir parcourt mon échine. Et si … Excitant.

    Un mouvement attire mon attention. Le brun était en train d’observer la pièce. Heureusement que j’ai fait le ménage hier. Oui, je le fais une fois par semaine. Et cela me va très bien ainsi. Je ne supporte pas que le lavabo, ou la baignoire de ma salle de bain soit couverte, ou remplit de cheveux. La sensation de marcher dans la crasse m’horripile, me dégoûte. C’est comme lorsque l’on pose sa main sur quelque chose de visqueux, et que l’on ignore ce que c’est ─ ou plutôt, c’était au vue du temps qu’il s’est déroulé depuis qu’il est là ─ avant de réaliser que l’on a touché une chose immonde. Derechef, une grimace vient déformer mon visage. Quelle horreur. De l’excitation, je passe au dégoût alors qu’un tressaillement déplaisant me parcourt. Je n’attends pas mon invité pour aller jusqu’à la chambre à coucher. Cet endroit porte décidément bien son nom …

    Une fois arrivée, je lève la tête vers l’inconnu en question. Hm. J’apprécie que les hommes soient plus grands que moi. C’est toujours agréable, non ? Quoique … Cela voudrait dire que j’aime bien me faire dominer ? Impossible. De toute façon, je pourrai coucher avec des personnes aussi bien plus grandes que plus petites que moi. Il est plutôt beau garçon, non ? Quoiqu’un peu androgyne. Enfin, cela ne m’ennuie pas. Comparé à Grent, il ressemble presque à un ange. Quelle abomination ! Mais je ne m’en plains pas. Je plonge mon regard dans le sien, sans sourire. A vrai dire, j’essaie de l’analyser. C’est toujours bon d’en savoir un minimum sur les autres. Cet individu semble habitué à coucher à droite et à gauche. Pour me le demander si ouvertement. Mais il n’a rien de noble, ça, j’en suis certaine. Cela se voit à sa façon de se tenir, comme de se vêtir. Ah, je ne critique pas ses goûts. Ils sont justes, différents. Je ne dis pas non plus que je n’aime pas. Bien au contraire. L’originalité, ce n’est pas mal dans la vie.

    Il ouvre la bouche pour parler. Je l’écoute, sans rien dire, me contentant de lever un sourcil :

    « Eh bien, c’est une jolie demeure que vous avez là, Belle Dame. A la hauteur de vôtre beauté, si je peux me permettre, commence-t-il en riant. Mais passons, je n’aime pas réellement c’est phrase de courtoisie toutes faites. Je me demande bien pourquoi je les utilise, par ailleurs… Enfin ! Si vous permettez… »

    Tout en terminant sa phrase, il s’approche de moi, et me saisit par la taille. Cela fait un moment qu’un homme ne m’a pas touché ainsi. Du moins, pas avec mon autorisation. Un frisson me parcourt alors que je me colle contre lui, sans le quitter des yeux :

    « J’aimerais que l’on passe à des choses plus intéressantes… reprend-t-il. A moins que vous ne préfériez prendre le thé en ma compagnie avant cela, cependant, je ne vous garantis pas d’être bien patient. Et puis, susurre-t-il à mon oreille d’un ton joueur, je vous avoue que votre tasse pourrait malencontreusement se renverser sur votre belle robe. Je serais alors obligé de vous la retirer… »

    Je l’écoute glousser, comme fier de son petit monologue. Il finit par me relâcher, avant de reculer. Cette situation semble l’amuser. Qu’y a-t-il d’amusant là-dedans ? Je me retiens d’hausser les épaules. J’ai des appétits on ne peut plus normaux. Il n’y a pas que les hommes qui apprécient de coucher avec les femmes. Les femmes peuvent elles-aussi vouloir le faire avec leurs partenaires :

    « Dis-moi, répondé-je enfin dans un soupire, tu comptes parler encore longtemps, ou on passe à l’action avant que je ne m’ennuie profondément ? »

    Je croise les mains, m’adossant au mur en le défiant du regard.




Bienvenue chez moi.
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Andrew B. McLindsey
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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeJeu 23 Juil - 0:18


Les catins aussi savent lire

♥ Mac & Andy ♥ 


Andrew fût quelque peu déçu de sentir sa proie s’éloigner de lui pour s’adosser au mur derrière elle. Bien qu’il ne la connaissait pas, il aimait beaucoup la présence, et le touché de la jeune femme. Le peu de peau qu’il avait effleuré lui semblait aussi douce que de la soie, et son odeur l’enivrait comme aucun autre auparavant. C’était si attirant… Il avait connu de nombreuses conquêtes, homme ou femme, dans sa vie, mais peu avait réussi à lui marquer l’esprit comme le faisait la libraire. Ce qui était certain, c’est qu’il reviendrait sans aucun doute la voir.
D’un pas lent, mais assuré, le gigolo s’avança vers sa future amante, et vint placer son avant-bras aux côtés de sa tête, approchant son visage du sien.

« Êtes-vous si impatiente de me sentir en vous, mademoiselle ? » Un sourire mi moqueur, mi charmeur prit place sur son visage.

Toujours avec cette même et langoureuse lenteur, il rapprocha ses lèvres de son cou, effleurant sa peau dans un premier temps, avant d’y déposer un léger baiser. Il ne s’était pas trompé. Le goût, bien qu’éphémère et peu marquer par le court contact, était digne d’une dame aussi ravissante et attirante qu’elle. Bien sûr, Andrew avait un petit penchant pour les hommes, et il aimait se faire dominer. Mais il ne refusait jamais la délicatesse d’une femme, surtout lorsque celle-ci était d’une telle qualité. Pourtant, il aurait aimé qu’elle lui résiste… La séduction était une chose qui l’excité. Mais il allait se contenter de ça. Et puis, au vu du caractère de dame, il était déjà bien beau qu’il réussisse à coucher avec elle.
Délicatement, Andrew déposa sa main libre sur la hanche de sa victime et vint presser son corps au sien. Il voulait garder cette sensualité qu’il avait su installer dès le départ. Il voulait la faire succomber, qu’elle lui tombe dans les bras telle une mouche dans un pot de miel. D’ordinaire, il aimait jouer avec les femmes et les hommes qu’il séduisait. Mais celle-ci était bien trop spéciale pour qu’il s’amuse avec… Quoi que… Peut-être que cela rendrait l’activité plus attrayante.

Avec un sourire malicieux, le jeune homme releva la tête jusqu’à ce que sa bouche effleure les lèvres du la jeune femme. La main qu’il avait déposé sur le mur glissa doucement dans son dos et se saisit de la fermeture de la robe. Son souffle se mêlait à celui de la demoiselle, lui donnant de plus en plus envie d’elle.
Il n’y avait pas besoin de mot pour communiquer, mais Andrew ne pouvait s’empêcher de vouloir la taquiner un peu en faisant ce qui semblait l’agacer.

« Je me demande si vous êtes réellement humaine. Les succubes doivent vous envier… Vous semblez charmer les hommes avec une facilité indécente. »

Il défit lentement la robe de la libraire, ne la lui retirant pas tout de suite pour autant. Il préférait attendre l’accord de cette dernière, plutôt que de se recevoir une gifle.
Dans un sens, il l’avait déjà puisqu’elle avait accepté de faire ce genre de chose avec lui… Mais la galanterie était bon à prendre en toute circonstance.



Hors Rôle Play:



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MessageSujet: Re: Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥]   Les catins aussi savent lire ~ [PV Mac ♥] Icon_minitimeSam 26 Mar - 16:42


Les catins aussi savent lire.


─ PV Andrew B. McLindsey.









  • SANS LE QUITTER UN INSTANT DU REGARD, je l’observe longuement. Pourquoi ce gigolo était-il entré dans ma boutique ? Savait-il qu’il y trouverait une cliente ? Ou était-ce son instinct qui l’avait amené ici ? Je manque de tiquer, claquant discrètement la langue. Pourtant, cet homme, aussi étrange pouvait-il paraître, m’intrigue au plus haut point. Est-ce parce qu’il s’agit justement d’une sorte de malfrat que de savoir que je risque de coucher avec lui me rend aussi curieuse ? Je l’ignore.
    Tout ce que je sais actuellement, c’est que j’ai accepté. Pourquoi déjà ? Ah oui, pour faire chier cette chose que l’on peut qualifier d’ex petit ami. Peut-être qu’avec le temps, je lui pardonnerais. Après tout, il m’a laissé la vie sauve. Ce n’est pas tous les jours qu’un démon annule un contrat. Et puis, cela me prouve aussi que ses sentiments étaient bien réels. Etaient ? Oui. Du passé. Plus loin il se tiendra de moi, mieux je me porterais.
    Dans une démarche presque féline, le gigolo s’approche de moi. Je dois lever la tête afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Pour une noble, je reste une femme plutôt dévergondée, non ? Enfin, ce n’est que mon avis. D’après tout ce que j’ai fait, il n’y a pas mal de nobles qui se laisse aller, qui se laisse absorber par ce côté obscur. Il y a bien cette Reine qui m’a rendu visite, et qui me semble différente. Mais je ne lui accorderais jamais ma confiance.
    L’espace d’un instant, j’ai cru qu’elle allait me demander de venir, de me joindre à elle. Je ne suis pas un chiot perdu, ou un chat de gouttière. J’ai une vie ici. Autrefois, j’ai été noble. Maintenant, je ne suis qu’une simple civil.
    Je répudie ce genre de comportement.
    A nouveau, mes yeux se portent vers l’homme au regard châtain. Je ne saurais qualifier la couleur de ses yeux. Elle semble brune, avec une pointe de bordeaux. Ou de prune. Quoiqu’il en soit, il m’est impossible de le quitter des yeux. C’est comme si j’en étais captivée, voire hypnotisée. Ou alors, c’est simplement que je refuse de tourner le dos à cet individu. Je ne le connais pas, et pourtant, en quelques mots, j’ai réussi à le faire monter à l’étage. Dans mes appartements. Dans mon chez moi.
    En un rien de temps, il se tient en face de moi. Je ne me rends pas réellement compte de la proximité entre nous. Et à vrai dire, cela ne m’effraie pas plus que cela. Puis-je dire que j’ai déjà été souillée par le passé, ce qui me laisse indifférence à cela ? Et puis, draguer est une technique que j’utilise afin d’attirer les nobles dans mon arrière-boutique. Cela m’a toujours désolé de les à quel point il était facile de les berner.
    Mais là n’est pas la question. Actuellement, je me trouve face à une personne qui a la capacité de me faire monter au septième ciel. Enfin, d’après ses dires, et ce que j’ai cru comprendre. Alors je ne dois pas me prendre la tête avec de pareilles futilités. Je penserais à mes tortures plus tard.
    Pour l’instant, mon instinct me dit de me détendre. Presque de baisser ma garde. Mais cela ne serait plus moi si tel était le cas.
    Le gigolo prononce quelques mots. Je manque de ne pas l’écouter. Je suis fascinée par ce visage efféminé au point de me perdre dans ma contemplation. Mon regard se baisse à ses lèvres qui affichent un sourire étrangement enivrant. A la fois moqueur, et charmeur.
    Je ne peux m’empêcher de ricaner en guise de réponse avant d’entrouvrir la bouche :
    ─ Je suis surtout curieuse de tes aptitudes, mon cher, déclaré-je sur un ton quelque peu ironique.
    A vrai dire, cela m’agace qu’il me vouvoie. Je n’apprécie pas cela. Même si je suis une cliente comme toutes les autres, je trouve que cela impose une distance entre lui, et ses compagnes. C’est dommage. Cela aurait pu faire partie de son charme. Quoique… Est-ce que le fait de vouvoyer n’en fait-il pas déjà partie ? Probablement. Après tout, peut-être que ses clientes ─ ou même, clients ─ ne sont pas toutes nobles. Dans ce cas-là, se faire vouvoyer est pour elles, une façon d’être mise en valeur. D’être monté dans le social.
    C’est ridicule.
    Soudain, je sens une paire de lèvres se déposer, non… Effleurer mon cou. Un frisson me parcourt alors. Puis un baiser vient sur ma peau. Cela fait bien longtemps que je n’ai plus ressenti le contact de la peau d’un autre contre la mienne. Cela me surprend. Est-ce que je peux appeler cela un manque ? Peut-être… Cela expliquerait bien des choses. Comme comment ai-je accepté aussi vite cette proposition. D’ailleurs, je ne connais même pas ses prix. Tant pis. Une fois, ça vaut bien le coup. Et puis, je suis loin d’être pauvre.
    Je le laisse donc faire alors que mon corps vient se presser contre le sien. Je fronce faiblement les sourcils. Je frémis. Mon souffle me semble plus fort. Le sien aussi. Alors qu’il n’en est pourtant rien. Je crois que face au silence de la pièce, je me concentre dessus. De la gêne ? Non. C’est autre chose.
    Il y a quelque chose qui cloche. Qui me turlupine, ou qui m’agace. Mais j’ignore quoi. Tout cela est trop facile… Bien trop aisé pour un gigolo de la sorte.
    Sa main chaude contre ma hanche, un nouveau frisson me parcourt. Je ne sais pas où mettre mes mains. Je ne veux pas non plus faire comme si nous étions un couple. Mais dans ce cas-là, comment fait-on lorsqu’il s’agit de coucher contre de l’argent ?
    Je grince des dents, avant de claquer la langue. Pourtant, très vite, mes doutes se dissipent alors que l’homme s’occupe de moi comme il a l’habitude de faire avec ses victimes. Je me sens comme… prisonnière. Totalement sous son contrôle. Comme si je n’étais rien comparé à lui. Et je n’aime pas vraiment cela.
    Il relève la tête sans que je ne le quitte des yeux. Ses lèvres viennent frôler les miennes, m’arrachant un frémissement. Je sens ma peau se parcourir de chair de poule. J’ai l’impression de lui glisser entre les doigts alors qu’une chaleur s’empare de moi. Mon corps semble se réchauffer rien que par la présence de cet être. Il n’est pas humain. C’est impossible.
    Au même instant, le gigolo parle. A croire que nous sommes sur la même longueur d’onde, puisqu’il m’accuse presque de ne pas être humaine. Bien que lui, ce soit sur un ton beaucoup plus charmeur. Comme s’il s’agissait d’un compliment. Je lève un sourcil face à ses mots, avant qu’un sourire carnassier n’étire mes lèvres :
    ─ Ne dis pas de pareilles sottises, tu sais bien que c’est ridicule. Et puis, je ne vois pas en quoi séduire des hommes me serait utile, répondis-je tout en soufflant faiblement sur ses lèvres.
    Je peux sentir son souffle chaud se mêler au mien. Nouveau frisson. Je ne sais pas expliquer ce genre de ressenti. Je ne suis pas très douée lorsqu’il s’agit du corps qui parle à ma place. Je préfère observer les autres plutôt que de m’observer moi.
    Ma robe me semble soudainement moins serrée, comme prête à partir, s’envoler. Mais rien ne vient. Elle reste sur mon corps. Je pousse finalement un sourire :
    ─ Tu aimes prendre ton temps avec les vêtements, non ?
    Je me dresse un peu sur la pointe des pieds, tout en passant ses bras autour de son cou. Dans un regard malicieux, je m’approche de son oreille afin de lui murmurer doucement à son creux :
    ─ Mais en ce moment-même, je suis tout à toi, alors, profite-en, lui susurré-je avant de venir mordiller son lobe.
    Je m’amuse un moment avec son oreille, cherchant à savoir s’il s’agit d’un point sensible ou non. Je n’aime pas être sous la merci d’une personne. Parfois, prendre le dessus un court instant peut-être amusant.




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