Sujet: Quand le diable se joint au fantôme [PV Lind'] Ven 24 Avr - 12:50
Quand le diable se joint au fantôme
~ Ft. Lindsay Lewis ~
Londres, à première vu, une ville banale de l'Angleterre, excepté le fait que ce soit sa capitale. Quand on apprend à la connaître, on peut découvrir ses nombreux secrets, et quand nous savons un grand nombres de ses secrets, alors nous avons souvent deux possibilité : Soit, on l'aime encore plus, soit on la déteste. Pour ma part, même si je ne connait pas tous ses secrets, je la hais. Je la hais plus que tous et malheureusement je suis cloué à elle. Il m'est impossible d'en sortir. Frustrant non ? Je commence à connaître sa population, ses ruelles, ses secrets...Je découvre aussi qu'il n'y a pas que des humains qui vivent qui vivent sur cette terre.
Malgré tous, il resté toujours un endroit où je n'avais jamais mis les pieds, jamais osé le regarder...Le cimetière. Je ne sais pas pourquoi, peut être avais-je peur, peur que les autres esprits ne veuillent pas de moi, qu'ils disent que je ne suis pas digne du cimetière. Et de toute façon, je ne connais personne qui sois enterré dans ce cimetière. Mais ma curiosité prend souvent le dessus et ce soir je comptais bien m'y rendre.
J'ai hésité pleins de fois avant d'y aller, et fais demi-tours au moins une dizaine de fois, mais finalement, je suis arrivé à destination. Ça y est, j'étais devant les portes du cimetière et cette fois je n'ai pas réfléchis et je suis rentré d'un coup. Il faisait sombre, il y avait des tombes partout, mais je ne voyais pas d'autres esprits...Dommage.
Je ne savais pas trop quoi faire, étant donné que je m'attendais à ne pas pouvoir entrer...C'est là que je vis un trou, une futur tombe, je ne sais pas si c'était parce que je n'est pas eu de "vrai" tombe, mais, je me suis allongé dedans, et je suis resté là, sans bouger.
Sujet: Re: Quand le diable se joint au fantôme [PV Lind'] Lun 25 Mai - 16:46
Quand le diable se joint au fantôme.
« Mademoiselle, la voiture vous attend. - Très bien. »
Je me regardais une dernière fois dans le miroir tout en arrangeant encore un peu mes cheveux. Je me levais, enfin prête. Vêtu d'une robe entièrement noire, je descendais les escaliers d'un pas lent. Comme à mon habitude, je voulais retarder mon départ et il n'y avait personne pour me dire ce qui était bien ou mal. Il n'y avait personne pour me demander de me dépêcher. Même pas toi Lindsay. Tu t'étais sacrifiée pour me tuer. Tu n'as jamais réussi à te débarrasser de moi. Aujourd'hui, j'ai volé ta vie. Tu n'es plus qu'un simple souvenir alors que moi, je vis sous ton identité.
« Je voudrais que le dîner soit prêt lorsque je rentrerais. Je ne resterais pas à Londres cet après-midi. - Bien mademoiselle. »
Posant ma tête contre la vitre, je regardais le paysage défilé. C'était une formalité. Combien de temps s'était écoulé depuis cette fameuse nuit ? Celle où j'avais tué tous les membres de sa famille. Cette famille que j'avais torturée avant de les exterminer. Elle et tous ces domestiques. Tous aussi coupables les uns que les autres. La nuit, tel des fantômes, j'avais l'impression d'entendre ces cris de douleur, ces cris de frayeurs alors que leur tranchais la gorge. On pouvait dire tout ce que l'on voulait. Jamais je n'avouerais avoir été cette fille faible. Je préfère cette histoire de double personnalité. Elle me permettait d'assumer mes actes, ce que j'avais bien pu faire. Cette double personnalité me permettait d'oublier qui j'avais été pour pouvoir agir de cette façon. Et elle était aujourd'hui imprégnée en moi. Les chevaux s'arrêtèrent. Nous étions arrivés. Je me remis en position droite attendant que l'on ouvre ma porte. Une fois que le domestique m'ait aidé à descendre, comme à son habitude, il resta à la porte du cimetière, en attendant que je revienne. Je m'arrêtais, tout d'abord à la tombe de l'être aimé. « Mademoiselle, la voiture vous attend. Puis, après être restée quelques minutes debout, devant cette tombe, à ne rien dire, je me dirigeais vers celle de tes parents. Oui Lindsay, ce n'était pas les miens. Mes parents, ils n'auraient jamais fait ce qu'ils t'ont fait.
« Mère. Père. J'espère que l'enfer vous convient. »
Je me retins de rire. J'en avais pourtant envie. Rire aux grands éclats, exprimer mon dégoût pour eux. Cracher sur leur tombe, la profaner, et partir. Mais une femme de mon rang ne pouvait faire ce genre de chose. Alors je me contentais juste de murmurer quelques insultes.