Dès le soleil coucher je me rendais chez moi. Oui, chez moi. Chez ma famille de fou. Je frappais à la porte tout en glissant mes mains devant moi et j'avais même mis mon capuchon puisqu'il faisait légèrement frais en cette soirée qui s'annonçait délicieuse. La porte s'ouvrait dans un grincement et des pieds apparu dans le carde de la porte, je relevais mon visage voyant mon père qui me regardait d'un air assez terrifiant. À l'intérieur de moi je tremblais comme une feuille. Il allait me frapper c'était sûr. Je tournais mon visage sur le côté en fermant les yeux en étant prête pour qu'il me gifle, mais au lieu de cela, il s'approchait de moi tout en me serrant dans ses bras. J'étais surprise. Je restais figée là à rien faire tandis qu'il me serrait dans ses bras, je pouvais l'entendre qu'il pleurait, pourquoi pleurait-il ? Plusieurs questions tournait dans ma tête et j'étais extrêmement confuse. Monsieur Weiss, plutôt mon père, me serrais davantage dans ses bras avant de nous emmener vers l'intérieur tout en prenant soin de fermer la porte derrière nous. Pendant un long moment il restait comme ça avant qu'il redresse son visage vers moi. Il posait ses mains sur mes épaules tout en m'adressant un doux sourire, pourquoi était-il si gentil tout d'un coup ?

-Père ? Est-ce que... Est-ce que tout va bien ?

Demandais-je d'une petite voix sans cesser de le regarder de mes yeux violets. Tout semblait avoir changé dans la maison. Il manquait quelque chose, mais j'ignorais encore quoi. Il me regardait toujours avant de baisser son regard avant de soupirer avec tel lenteur.

-Je suis désolé Emiko... Je n'ai jamais vraiment été un bon père pour toi et... Comme tu sais, ta mère et moi nous vivons plus ensemble. Elle a volé de ses propres ailes avec un autre homme, car je sais que tu savais qu'elle faisait "ce genre de chose" en  mon absence. Je le regrette Emiko. De m'avoir tant acharné sur toi tandis que tu étais innocente.

Dit-il en me regardant avant qu'il ne détourne son regard. Il s'éloigna de moi avant de disparaître dans la cuisine. Par réflexe je le suivais pour en savoir davantage, car je savais que les choses ne se terminerait pas ainsi. Il y avait plus.

-J'ai obtenu un post supérieur, je commence dès demain, mais puisque que tu es revenue tu vas pouvoir venir avec moi, j'ai un entretien avec lui dans le train dès la première heure et je voudrais que tu viennes et cela peut paraître étrange, mais je veux que tu restes avec moi, que tu vives avec moi, je ferais de mon mieux, je te le promet.

Ajouta-t-il en s'appuyant contre la table. J'étais toujours à l'entré de la cuisine avant de baisser mon regard. Était-il si malheureux sans mère ? Avait-il réellement changé ? Telle est la question...

-Où est grand-frère ?

Demandais-je soudainement, je me doutais de sa réponse, mais je voulais l'entendre. Je voulais que sa peine s'en aille.

-Il s'est trouvé une magnifique femme et il s'est marié il n'y a pas longtemps, ils vivent ensemble désormais... Et toi que vas-tu faire Emiko ? Vas-tu encore le laisser seul ?

-Non, je vais rester avec vous, père. Si vous me promettez de faire des efforts, je resterais.

Dis-je en souriant légèrement. Il hochait la tête en souriant également avant de s'approcher de moi me faisant la bise sur mon front avant de me murmurer un "bonne nuit" et il partit se coucher. Je restais planté dans la cuisine avant de fermer toutes les lumières avant que j'aille me coucher également.

Le soleil se levait tranquillement et le soleil plongeait dans ma chambre ce qui me réveillait. Je me levais, fit mon lit et me préparait pour rejoindre mon père qui était dans la cuisine en buvant son café avec son petit déjeuné fait par la merveilleuse maid qu'on avait toujours, elle me regardait tout en me souriant, elle était heureuse que je sois ici. Je vins prendre mon petit déjeuné en compagnie de mon père avant que nous partions pour l'entretien de mon père. Nous rendons sur les lieux de la gare avant que nous prenions place dans le premier wagon. Je pris place aux côtés de mon père qui semblait très sérieux dans la conversation entreprit avec son patron. Je regardais à travers la vitrine du wagon avant de passer à la lecture. Plusieurs type de personne était aux premières loges, mais quelque chose clochait, quand tout semblait être "parfait" des hommes armés arrivèrent dans notre wagon avant qu'ils pointent leurs armes sur nous. Mon père les regardait d'un air assez menaçant, mais il ne fit rien, car il ne voulait pas montrer sa vraie nature, nous étions fait à l'os. Je tremblais légèrement, mais je ne montrais aucune peur sur mon visage. L'un d'entre eux se plaçait aux côtés de notre table avant qu'il me pointe.

-Vous ! Venez avec moi.

Mon père ne voulait pas, mais il n'avait pas le choix... Je ne bronchais et et le suivait avant de regarder mon père en lui envoyant une bonne pensée positive. La personne qui m'avait parler me tenait par le bras avant de m'entraîner plus loin tandis que l'un de ses collègues parlait à mon père.

-Ne vous en faites pas, elle sera toujours vivante si vous coopérez.

C'était les dernières paroles que j'entendais avant que l'on m'entraîne vers l'entrepôts où les voyageurs déposait leurs sacs et leurs valises. Il m'enfermait là, il avait une faible lumière, mais j'étais seule et le voleur était devant la porte. Je pouvais espérée pire, mais je ne le fis pas. Je me mis dans un coin pour d'adosser tout en ramenant mes jambes contre moi, comme pour me protéger, quand les choses commençait à s'améliorer rien qu'un simple otage fait la différence.