Une autre journée démarrais, mais ce n'était pas comme les autres journées. Je me sentais étrange, toute drôle voir même désorienter...Il est rare que je me sente ainsi et c'était aujourd'hui... Cela avait un rapport avec la famille Rozen, pas au complète, mais quelque personne était touché, j'avais mon doute sur les identités, mais je voulais avoir une confirmation de la chose, voir de mes propres yeux, je voulais m'assurer que tout était correcte pour l'instant... Je détestais ce ressentiment. Si j'aurais tenté de régler le conflit entre Frédérick et Alexandre ce pressentiment je ne l'aurais pas eu... Je suis sûr que ça concerne c'est deux-là, sinon je ne vois pas qui...

À mon réveil, Brenda semblait plutôt inquiète à mon sujet, mais je lui assurais que ça devrait aller au courant de la journée, je savais que je courrais un risque en me pavanant dans les rues de Londres, mais avais-je réellement le choix ? Il fallait que je fasse quelque chose, même si je ne pouvais pas réellement changer le futur... La domestique m'aidait à me vêtir, tout d'abord mon corset et par la suite ma robe dans les tons violet foncés, presque noir. Brenda me brossait les cheveux avant de faire ma coiffure habituelle. Je songeais apporter mon sac que je traîne souvent avec moi, mais pour cette fois j'optais pour un autre sac, plus petit, voir même que c'était juste ma petite bourse de rien du tout. Cela faisait changement, mais je n'avais pas la tête à dessiner et je n'en voyais pas l'utilité.

J'enfilais mes bottes à talons avant de quitter ma chambre pour aller manger quelque chose. Je mangeais un peu de tout dans mon assiette, assiette qui est soigneusement préparer par Brenda. Je bus rapidement mon jus d'orange fraîchement pressée avant d'essuyer mes lèvres et de quitter ma demeure. Père était au travail déjà, pourquoi n'était-il jamais là lorsque j'avais des ennuis ? Il faut croire que la vie en a décidée ainsi. Sans plus attendre je me dirigeais vers le manoir des Rozen et le chemin le plus rapide est par les ruelles, j'aurais très bien pu passée par le centre-ville, mais avec le tas de monde ça m'aurait ralentit bien plus que autre chose. Pied devant l'autre, j'avançais assez rapidement gardant la même cadence pour ne pas m'épuiser davantage. Une petite boule noire apparaissait droit devant moi, ce qui me poussait à arrêté de marcher pour ne pas l'écraser, je me reculais tout en posant une main sur le coeur... C'était un chat qui état apparu de nul part... Je soufflais doucement avant de me mettre à son niveau pour lui tendre ma main.

▬ Bonjour toi, tu sais que tu m'as fait peur ? Ça ne se fait pas de faire une telle frayeur à une jeune femme, tu sais ?

Lui dis-je tout en lui caressant sa tête qui se collait à ma main, frottant sa petite tête en fermant les yeux tout en ronronnant. Je le caressais pendant quelque secondes avant qu'il recule lâchant un miaulement en guise de réponse avant de me laisser. Je me redressais avant de poursuivre ma route, il ne fallait pas que je tarde davantage...

Plus que je m'avançais je vis au loin Charlie accompagné de son cousin, Frédérick, c'était une surprise de les voir ici plutôt qu'au manoir, il faut croire que le hasard à fait que nos chemins se croisent, ce qui était une bonne chose... Il parcourait la distance entre nous et j'en fis tout de même avant que nous arrivons à une certaine distance pour que nous soyons face à face.

-Bonjour Mademoiselle Weiss. Que faites-vous ici de si bon matin ?

Demanda-t-il. Quelque chose clochait chez Charlie, il était moins rayonnant qu'à l'habitude, il avait des cernes en dessous des yeux signe qu'il n'avait pas dormit de la nuit, alors il s'était réellement produit quelque chose dans la soirée d'hier... Mon pressentiment était juste, mais j'ignorais toujours c'était quoi et je voulais savoir pour être tranquille, dans un sens.

-Bonjour Charlie. J'allais vous rendre visite ce matin... Je me suis réveillée ce matin en me sentant étrange voir désorienter, c'est une sensation qui m'arrive très rarement, sauf pour les pressentiment et cela c'est produit ce matin et cela avait un lien avec votre famille...

Dis-je d'un ton calme en souriant peu, mais j'étais un peu beaucoup (trop) sérieuse. C'est la première fois que Brenda s'inquiète autant pour moi me voyant dans cet état, au point qu'elle avait peur qu'il m'arrive un malheur en sortant de la maison.

-Cela ne semble pas du tout appropriée d'en parler, j'ai besoin de comprendre, enfin dans un sens... Est-ce qu'il s'est produit un événement hier soir ?

Ajoutais-je tout en me rapprochant de Charlie ignorant totalement la présence de Frédérick, il devait certainement se poser des questions, comme par exemple, qu'est-ce que je racontais, étais-je devenue folle alliée ou même tenté de comprendre... Je n'avais pas le temps de tout lui expliquer maintenant, car ce mauvais pressentiment me gênais, je ne me sentais pas bien du tout, j'étais confuse et je voulais une réponse... Je glissais mes mains sur ses bras, à Charlie bien entendu, d'un geste tout à fait délicat et sans brusquement comme à mon habitude, au moins je savais contrôlé mes émotions, c'était déjà cela.

- Vous voir ainsi m'inquiète...

Lui dis-je très sincèrement, peut-être qu'il se disait que je m'en faisais trop pour si peu, mais lorsqu'il s'agissait des personnes auxquels je tiens je m'inquiète pour eux sans réellement songer à ma propre santé, je passais les autres avant moi et cela sera toujours ainsi et malheureusement pour Charlie c'était lui qui passait avant moi, car je tenais à lui et il était un ami très précieux à mes yeux, même si niveaux comportement nous sommes différents.

Je gardais toujours mes mains sur ses bras tandis qu'il ancrait ses yeux aux miens. Rien qu'à le voir, c'était toujours un sujet sensible de plus pour Frederick qui semblait tendu pour le moment... Cela avait rapport avec lui et probablement Alexandre. Je voulais juste savoir c'était quoi pour calmer mes pensées quelque peu vagabonde...

-Je ne peux pas vraiment vous expliquer le contexte maintenant...

Dit-il en cherchant ses mots, ça ne devait pas être évident... Je le comprenais en partie...

- En fait... C'est mon oncle. Hier, juste après que vous soyez parti, il s'est effondré. Le docteur pense qu'il a fait une crise cardiaque. Sa vie est en jeu... D'après ce que j'ai compris...

Ajouta-t-il quelque instant plus tard et Frederick parti, son aura dégageait quelque chose... Je ne pouvais pas le laisser comme ça. Je retirais mes mains de sur les bras de Charlie tout en me dirigeant d'un pas pressé vers Frederick pour le rattraper, je glissais une main délicate au niveau de son bras pour qu'il s'arrête.

-Veuillez me pardonner d'avoir posé la question... Je sais que ce n'est toujours pas évident d'en parler, surtout lorsque c'est récent... Ne vous sentez pas mal pour ce qui vient de se produire, malheureusement c'est des choses qui arrivent à certaines personnes, la santé fragile, votre père est un combattant, je l'ai vu dans ses yeux d'un bref instant que je l'ai vu... Et si par malheur il ne passe pas la journée, dites-vous qu'il ne sera pas seul... Mais rien ne sert de pensé au négatif...

Dis-je en regardant Frederick dans les yeux avant de lui lâcher le bras et de lui sourire brièvement. Je me reculais quelque peu regardant dans la ruelle qui débouchait à ma droites, une ombre y passait... J'eu un léger frisson qui me parcourait mes bras... Il n'y avait personne dans les environs et si la personne voulait se faire discrète ça ne fonctionnait pas du tout. Je ne devrais pas m'en faire pour autant, ce devait être un chat qui se promenait par là ou même un chien errant, ce qui se faire rare d'en voir un sans maître...
Je détachais mon regard de la ruelle pour me concentré sur Frederick et Charlie. J'ignorais si je pouvais faire quelque chose pour aider.... Mon âme était trop charitable et je savais que je devais arrêté d'aider tout le monde, car ce n'est pas tout le monde qui apprécie l'aide de quelqu'un... Je ferais tout pour aider mon prochain même si je me fais détesté par la suite... J'en ai malheureusement l'habitude...  

Frederick me regardait d'un air assez mal, les sourcils froncés, beaucoup plus sévère que la dernière fois que je l'ai vu, dont hier... C'était un homme froid, il dégageait cette mauvaise énergie, elle grugeait mon énergie, ce n'est pas si simple à expliquer... Pourtant cet homme n'est pas net.  

-Ne pas penser au négatif ? Difficile de ne pas penser à cela quand il s'agit de votre père et qu'une demoiselle vous expose les possibilités de sa mère. Difficile aussi de ne pas se sentir responsable lorsqu'on l'est. Et enfin difficile d'émettre un jugement sur quelqu'un que vous ne connaissez même pas.

À ce moment-là je regrettais de lui avoir parler, de lui dire que tout irait pour le mieux... Il ignore mon don, il ignore l'autre côté du miroir, les humains étaient parfois bornés et fixé sur une chose, une possibilité que d'autres... Il était fermé comme personne. Son ton avait été froid, il me regardait de haut, mais je ne laissais pas m'intimider pour autant, je continuais de le fixer, le visage neutre, rien ne va m'atteindre et ce n'est pas un adulte qui va me sentir inférieur. Il quittait tandis que Charlie s'approchait de moi.

- Désolé de vous dire cela mademoiselle, mais c'était une mauvaise idée. Mon cousin est très irritable depuis hier soir.

-Oui, je sais que c'était une mauvaise idée, mais je devais essayée au moins une fois... Je m'y attendais un peu, donc je ne suis pas si étonnée... Il doit savoir que son père va mieux se porter d'ici quelques jours.. Je ne suis pas une experte en médecine, mais ce n'est pas son heure, de toute façon sa défunte femme ne l'accepterait pas et je l'ai clairement sentie...   

Dis-je doucement en regardant Charlie souriant délicatement. Je glissais mes mains sur mes bras pour les frotter délicatement avant de glisser mes mains dans mes poches. Il faisait froid, mais c'était le froid de Londres et pas à cause d'un mort, fort heureusement. Ma drôle de sensation que j'avais en me réveillant c'était dissipée, je me sentais un peu plus libre, je commençais à me sentir un peu mieux...

-Je commence à me sentir un peu mieux que ce matin... Mon mauvais pressentiment est confirmer et tout ira pour le mieux pour votre oncle... Enfin... Comme je dis ce que je ressens et ce que je vois n'est pas affirmatif, tout peu arriver, donc je ne voudrais pas confirmer qu'il vivra éternellement, mais qu'il ira un peu mieux, sa santé est fragile, malheureusement...  

Ajoutais-je d'un ton quelque peu neutre, mais sans être trop sérieuse non plus. J'avais un léger sourire sur mes lèvres.

-Je suis heureuse qu'il ne soit rien arrivé à vous ou à Alexandre ou même Théophile...