« Bonjour !
Je m'appelle Camellia Varro et l'on me surnomme Camelle. Je suis née le 18 novembre à Jerusalem, ce qui me fait 12 ans. Je suis une Femme. Je suis Hétéro et actuellement Célibataire. Mon principal défaut est d'être rencunière et ma seule qualité, si on peut la considérer comme, est ma naïveté. »

Esther the Orphan

Blonde, chatain, rousse, j'aurais pus avoir avoir des couleurs dans mes cheveux, des nuances de blond ou de marron, ou un roux éclatant. Mais non, je n'ai eu le droit que à des cheveux noir, sombre, ne reflétant aucune couleur. Ils ne sont pas très long,ils ne dépassent pas mes épaules, un peu originale pour une fille de l'orient. Et ma peau ? C'est le même combat, elle est plutôt claire. Mais quand même avec des "teintes" qui ne mente pas sur ma nationalité. Mes yeux sont aussi noir et terne que mes cheveux. On dit que les yeux sont le reflet de notre âme, est ce que cela veut dire que je suis une fille sinistre ? Peut être... Je ne suis pas très imposante avec mes 40 kg et mes 1m55. Alors évidemment, quand les gens viennent pour se moquer de ma situation, je ne peux rien faire d'autre que les laisser parler, je baisse la tête et j’attends. J'attends qu'ils arrêtent. Je n'ai pas vraiment de style vestimentaire mais je hais tous ce qui est dans le registre de "la mode", alors, je cherche un autre style vestimentaire, cela ne plaisait pas vraiment à mes parents au début, mes j'ai décidée de prendre les habits de mon frère. Alors les autres enfants n'appréciait pas ma différence, et ils me montrait encore du doigt. J'ai finis par m'y habituer, et puis à Londres c'était pire. Une fois là-bas j'ai étais forcé à mettre des rubans dans mes cheveux. Et les londoniens n'aimaient pas trop le fait que je sois de Palestine, surtout les enfants.

Mon caractère maintenant ? On se croirait chez les flics Enfin bon, disons que j'ai plus de défauts que de qualités. Je ne suis que naïve et j'offre ma confiance trop vite. Je suis aussi calme mais jamais longtemps... Par contre des défauts, je pourrai passer la nuit à vous les citez, mais pour faire simple, je suis jalouse, rancunière, de mauvaise fois, agressive, violente (ça va ensemble) impulsive et puis j'ai ma petite fierté quand même. Même si j'ai subit beaucoup d’humiliations petite, je n'assumerai jamais que j'ai pleurer ou d'autre stupidité dans ce genre. Je pense que c'est à cause de cette petite masse de défaut que les portes du paradis ne m'ont pas était ouverte...
Sinon la vie de groupe ? Je déteste ça. Oui, je fais parti de cette faible parti du peuple qui préfère faire sa vie en solitaire. C'est peu être pour ça que je n'étais pas très proche de ma famille. A l’exception de mon frère, qui était dans le même délire que moi. Alors on a fait notre petite bulle.
Niveau vengeance ? La dessus il ne faut pas s’inquiéter, je peux faire preuve de beaucoup d'imagination, surtout quand on est mort, ça facilite pas mal de chose...Finalement je ne suis pas sinistre mais cynique !

A me voir, on pourrait me confondre à un vampire. Je ne suis pas très bronzé et j'ai des cernes jusqu'en bas du visage. Mais ce n'est pas de ma faute, je dors mal la nuit c'est tous. Il y a toujours du tonner la nuit, ça fait beaucoup de bruit et trembler les murs. Ce que j'appelais tonner, c'était quand mes parents se disputaient. Ils se battent chaque nuit pour savoir si il faut rester en Palestine ou partir au Liban.
Quand mon petit frère est né, j'ai vu mes parents s'engueuler devant lui. Ils pensaient que comme c'était qu'un enfant, il ne comprendrait pas. Mais je suis sûr que ça lui a laissé des séquelles à vie.

Mes parents m'ont toujours dit de ne pas choisir un camps entre la Palestine et le Liban, que j'étais les deux et qu'il ne fallait pas me laisser influencer par les enfants d'ici. Ma mère m'a expliqué qu'elle était Libanaise et mon père palestinien et qu'elle aimerait bien nous emmener au Liban. Quand elle prononça ces mots, mon père la regarda avec froideur et parti.

Je n'ai jamais été comme les autres petites filles, les robes et les poupées n'étaient pas vraiment mon délire. Je préférais dessiner tranquillement. Du coup à l'école je n'écoutais pas je n'écrivais pas les leçons, je ne faisais que dessiner. Et comme je ne ramenais que des mauvaises notes,  mes parents me placèrent dans le privé, bien sûr, les professeurs n’omirent pas de dire que j'étais à moitié Libanaise. Déjà que j'étais particulière ça à donner deux fois plus de raisons aux autres élèves de se moquer de moi. Les enfants n'aiment pas la différence, alors ils se sentent obligés de se moquer dès qu'ils en voient une... Chaque soir, quand je rentrais à la maison, je partais m'enfermer dans ma chambre et je pleurais. Même si j'étais dans ma bulle et que je faisais abstraction de leur méchanceté, je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer.

Les conflits entre ma mère et mon père ne faisaient que s'aggraver, si bien que mon père a dû appeler sa sœur, Marjane, pour qu'elle nous garde un week-end. Elle était gentille. Nous n'avions pas envie de partir mon frère et moi. Et quand nous sommes arrivés à la maison. Il y avait des valises partout. Nos chambres étaient vidées. Puis, mon père nous à annoncé que nous partions pour l'Angleterre, il a gardé un silence et a poursuivie en nous disant que ma mère ne serait pas du voyage.  Mais que, du coup, notre tante Marjane viendrait. J'ai sentis mes yeux me piquer et des larmes couler sur mon visage.

Le voyage était long. Nous avons dû traverser la mer Méditerranéenne. Nous nous sommes d'abord arrêté en Italie pendant une semaine. Puis nous sommes repartis. Nous avons fait une nouvelle escale au Portugal puis nous sommes directement allait en Angleterre. Nous avons dû prendre la voiture pour aller à Londres. Là-bas, ma tante à trouvé un poste de domestique et mon père de majordome j'ai la famille Stanford. Leur maison était grande et le contrat disait que nous pouvions loger sur place.

Les Stanford avaient deux fils Harry et Louis et une fille Sara. Mon père et Marjane pensaient que nous allions nous entendre (nous avions à peu près le même âge) mais ces enfants étaient tous ce qu'il a de plus horrible, ce sont des enfants capricieux, hautains et méchant. De plus, ils prenaient Marjane pour leur esclave, en lui demandant de faire des choses ridicules. Si elle refusait, ils inventaient un mensonge pour qu'elle se fasse fâcher.

Avec mon frère, on ne les voyait pas souvent  et c'était mieux comme ça. Nous devions apprendre l'anglais pour pouvoir réintégrer l'école. Nous ne leur parlons pas et on ne communiquait qu'en arabe, ce qui énervait beaucoup les trois petits cochons (c'est comme ça qu'on les surnommait) Et un jour l'un d'eux a craqué et a essayé de taper mon frère et c'est moi qui l'ai frappé. Nous nous sommes battu. Mon père nous a aperçu et nous a séparé. Je me suis empressé de lui raconter toute l'histoire (en arabe bien sûr) il nous a fait un câlin et nous a fait promettre de ne pas recommencer. Pour nous, l'histoire était terminée, mais pour ces enfants, elle ne venait que de commencer. Ils sont partis voir leur parent et leur on raconter une toute autre version très exagérée. Mr.Stanford a exigé de mon père qu'il nous punisse. Mon père à refuser mais après une multitude de menace toute plus absurde les une que les autres, il a fini, à contre cœur, par nous punir.

Il nous a envoyé dans nos chambres sans manger. Mon frère n'avait que neuf ans, moi douze, et il a pleuré toute la nuit. C'est la seule chose qui n'est pas floue dont je me souviens cette nuit là. Je me rappelle aussi que Harry, l'ainé, est venu nous trouver pour demander à Samir (mon frère) de se taire. Je pense que c'était la fatigue et le fait que je ne l'appréciais pas du tous qui m'a fait craquer. Je l'ai insulter de tous les noms possibles. Je compris ma faute quand il me dit avec un regard sombre que j'allais le regretter.

Après quoi j’eus un mauvais présage, je demandai a Samir de se cacher dans l’armoire et de ne surtout pas sortir. C'est ce qu'il fit. J'entendis des pas monter. Ne sachant quoi faire, je me glissai sous le lit et ne bougea plus. Je sentais sa présence dans la pièce. Puis une main m'attrapa par le pied et me glissa hors de sous le lit. Il avait le regard diabolique. Il brandit un couteaux et me planta douze fois au ventre. Il me laissa agoniser là. Ce qui me fis le plus de peine et d'être morte de cette façon sous les yeux de mon frère.

Pour pas que l'affaire ne s'ébruite. Ils tuèrent Marjane et mon père par la suite. Ils brûlaient les corps et ont fait courir le bruit que nous étions retournés en Palestine. Mais je savais qu'un jour ils paieraient. Ils n'ont jamais retrouvé mon frère qui a eu l’intelligence de fuir.

J'ai hais les nobles et je les hais toujours. Quand je suis morte, on ne m'a pas laisser aller au paradis. On ne m'a pas dit pourquoi. Peu être parce que j'avais quelque chose à finir ? Comme faire payer les nobles...Tous les nobles...