Kuroshitsuji Dynasty RPG
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« C'est votre destinée que vous tenez en main. Prenez soin de bien choisir votre chemin »
 
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 Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ]

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Isabel de Cambridge
Isabel de Cambridge
Noble
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MessageSujet: Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ]   Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ] Icon_minitimeDim 27 Déc - 20:56



   
Etre libre est n'être pas empêché.
Défais-toi des contraintes, deviens ce que tu es.

       
       
     
   
Feat
Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ] LargeAleksandr D. Ezequiel
   Curieux ▬ Amical
...

Musique
- Mademoiselle ?! Mais que vous prend-t-il ?! Vous promener dans Londres, à cette heure ?!

La grosse cuisinière était affolée. On la voyait perlante de sueur et ses mains pâteuses étaient sales. Elle venait en effet de chauffer le four à pain. Ses mains, ainsi que son tablier étaient teintés de poussière.
- Non non, vous n'irez point. Le soleil va bientôt se coucher et... Il risquerait de vous arriver malheur.
- Oh cessez s'il-vous-plaît de me terroriser ! Depuis que je suis née j'ai toujours été retenue entre ces murs ! Laissez-moi donc prendre un peu d'air.
- Vous êtes prise de folie... Savez-vous quels risques prenez-vous Isabel ? Imprudente !
- Ne me parle pas ainsi Emma. Je ne suis pas ta fille, répliqua-t-elle d'un ton sec.

La femme de chambre se tût. Elle fut surprise d'entendre Isabel répliquer de la sorte, elle qui était habituée à la voir si tendre et gentille depuis qu'elle avait été apportée au manoir. La jeune fille esquissa un sourire railleur.
Emma baissa la tête. A demi-courbée, elle murmura :
- Bien, mademoiselle.

Ayant terminé d'harnacher son cheval, Isabel mit le pied à l'étrier et s’esseya sur la selle d'amazone avec une grande aise. Elle fit tout d'abord marcher sa monture d'un pas lent, pour l'échauffer. Pour la première fois de sa vie, Isabel s'avançait vers le portail, seule. Elle prit le temps de savourer cet instant, qui pour elle, était à la fois l'avant-goût de la victoire et de la liberté.
 En effet, depuis son enfance, elle n'avait cessé d'être retenue entre les murs du manoir. Les sorties étaient occasionnelles, et étroitement surveillées, à tel point que depuis ses 16 ans, où elle commença à fréquenter les bals, Isabel se rendit compte à quel point elle menait une vie étriquée. L'envie de découvrir le monde, d'être libre, rien que l'envie d'exister sans que personne ne s'en aperçoive devenaient de plus en plus prenantes. Ces envies devinrent peu à peu des besoins au fur et à mesure qu'Isabel fréquentaient les bals.
 Celle-ci se rappelait fort bien de son premier bal, au château du vicomte Aleister Chamber. Pour la première fois, Isabel avait été en contact avec des aristocrates en dehors du contexte familial. Bien qu'elle les avait trouvé aveuglés par l'arrogance pour certains d'entre eux, futiles pour d'autres ou encore légères pour certaines dames, elle se plut grandement dans cet environnement nouveau ; elle avait l'impression qu'il lui poussaient des ailes.
 Grâce à la qualité de sa danse et à son élégance, Isabel fut régulièrement invitée à d'autres bals, à sa plus grande joie. Ses parents le virent d'un mauvais œil, et décidèrent de limiter le nombre de bals à trois ou quatre par an, ce qui finit par exaspérer leur fille. Monsieur et Madame de Cambridge autorisait leur fille à aller dans les bals organisés par des membres de la famille ou de très proches amis, sous leur surveillance.
 Le plaisir qu'apportaient ses bals à Isabel se transformait de temps à autre en cauchemar. En effet, après chaque danse, Madame accourait lui demander le nom du cavalier avait qui elle venait de danser. Parfois, elle intervenait même pour s'opposer à des cavaliers qui venaient demander une danse à sa fille, sous motif qu'ils avaient « mauvaise réputation ».
 La jeune fille se sentait épiée lors de ces soirées, elle se sentait comme un oiseau domestiqué auquel on avait accordé de voler dans un périmètre de sécurité. De temps à autre, elle devenait nerveuse, mal à l'aise, jetant des regards furtifs autour d'elle : elle apercevait tantôt son père, tantôt sa mère, qui gardait un œil rivé sur elle à tour de rôle. Il arrivait à Isabel de leur adresser un regard noir.
  Le jour où les époux Cambridge convinrent d'un voyage d'affaire et qu'ils en informèrent Isabel, celle-ci tressaillit de joie. Pendant deux semaines, la jeune fille allait être enfin tranquille... Dans un élan de frénésie, Isabel dressa la liste des lieux qu'elle devrait aller visiter. Elle comptait en effet aller s’aventurer dehors, malgré que ses parents leur avait formellement interdit de sortir du manoir pendant leur absence.


   
Depuis ce matin, les époux Cambridge étaient absents. Il était environ cinq heures et demi du soir. Alors que le jour s'évanouissait peu à peu, Isabel avait décidé d'aller se promener à Londres.
 Noyée dans ses pensées, elle ne remarqua même pas la foule de domestiques attroupés autour d'elle, l'incitant à rester au manoir. En fait, elle distinguait vaguement des formes qui s'agitaient, et qui s'évanouissaient au fur et à mesure qu'elle approchait du portail. D'un trait, Isabel fit partir sa monture au galop pour les faire disparaître.
 Son cheval était un magnifique andalou gris pommelé aux crins noirs et à l'encolure saillante, apporté tout droit d'Espagne par son père. Quant à Isabel, elle était vêtue de sa tenue bleue d'hiver ainsi que d'une cape noire dissimulant sa silhouette.
 Arrivée à l'orée de la forêt, elle fit partir son cheval au trot. Bien qu'il y faisait déjà sombre, elle sut se repérer sans problème tant elle était habituée à emprunter ce chemin lors de ses cours d'équitation. Elle avait en revanche pris soin d'apporter une lanterne dans une poche de cuire accrochée à droite de la selle d'amazone, pour le retour.

 Londres. Ville brumeuse et scintillante, à la fois glauque et pittoresque. Couverte de sa longue cape noire, Isabel arpentait les rues bondées sur son andalou au trot majestueux.
 Dong. Big Ben sonna 6 heures. Au même instant, des employés sortirent des boutiques situées tout le long de la rue d'Oxford. Leur sortie fut à tel point brutale qu'elle en emporta plusieurs, comme s'il y avait eu un raz-de-marrée.
 Ces hommes de la classe populaire, ou bourgeois pour certains, enviaient les hauts-de-formes de la noblesse, si bien que lorsqu'ils traversaient, ils ne prenaient garde à la circulation des voitures, pour que lors d'un éventuel accident, le tort soit donné à celles-ci. Cependant, un cocher prit cependant garde aux piétons. Les ayant vu arrivé au dernier instant, il freina subitement ses cheveux sur la chaussée mouillée. Ceux-ci dérapèrent, entraînant avec eux le cocher ainsi que le carrosse qu'ils tiraient, rempli de passagers. Les piétons furent sains et saufs.
 Les voitures suivantes, surprises par l'accident, ne maîtrisèrent pas la situation. Les cochers brutalisaient leur chevaux en freinant trop fort et trop rapidement. Ainsi, les bêtes qui ne dérapaient pas étaient celles qui s'affolaient. Des hennissements de terreur se propageaient dans toute la rue.
 « Oh Dieu, quelle scène d'horreur ! »
 La brune aperçut une rue sur sa gauche. Elle s'y engagea sans réfléchir, voulant s'échapper à tout prix de cette rue où elle allait se retrouver bloquée.
 Quelques secondes plus tard, elle déboucha sur une rue bien plus calme qui longeait la Tamise. Isabel arrêta sa monture un instant à l'angle ; elle fut estomaquée devant la beauté du spectacle. Elle avait devant elle un ciel de braise, qu'elle pouvait voir s'étendre jusqu'à l'horizon. Celui-ci était reflété dans la Tamise, qui semblait être une épaisse couverture matelassée. En face, les bâtiments, qui semblaient être des maisons, étaient d'ombres ; on apercevait quelques petites flammes qui flottaient par-ci par-là.
 Tout en tournant sur sa droite, Isabel ne pu s'empêcher de laisser son regard rivé sur la Tamise. Plus elle fixait ce fleuve de feu, plus il lui semblait être transporté autre part, dans un lieu chimérique... A tel point qu'elle en oublia qu'elle était à cheval. Ses doigts se dilatèrent peu à peu, elle perdit le contact avec la bouche de son cheval. Mais un vent frais la raviva ; il emporta avec lui les rêves d'Isabel ainsi que le mouchoir qu'elle tenait en main. L'ayant senti glissé à travers ses gants, elle lâcha un :
- Oh... !
 C'était un mouchoir carré bleu azur en soie, qui portait les initiales de la jeune fille brodés de fils d'argent, dans le coin inférieur droit. Il lui avait été offert par son arrière grand-père maternelle lors de ses 4 ans ; elle ne l'avait jamais quitté depuis.
 Ce mouchoir représentait pour Isabel le souvenir de son arrière grand-mère aujourd'hui disparue : il état hors de question qu'elle le perde.
 La brune arrêta son cheval quelques mètres plus loin et descendit en glissant de sa selle. Elle traversa la route pour attacher son cheval à un anneau fixé sur le muret qui bordait la Tamise, puis, faisant demi-tour, elle se mit à la recherche de son mouchoir, espérant qu'il ne s'était pas envolé...
   


   
To be continued ...


   © Never-Utopia

   


Dernière édition par Isabel de Cambridge le Dim 10 Jan - 9:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ]   Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ] Icon_minitimeSam 2 Jan - 12:33



La perversion d'une idée juste est l'hommage des pervers à la vertu. ▬ Régis Debray



La Tamise était l’un de mes endroits préférés de Londres, surtout au moment du coucher de soleil. Le ciel rougeâtre orangé comme en feu, et son reflet dans le cours d’eau, cela rendait un charme imposant et presque magique.
J’étais là, installé et assis sur le muret de pierres taillées qui formaient la limite entre la terre et la Tamise, sur un pont qui longeait cette mer de feu luisante et brillante, mon manteau rouge sang pyrope fait de cuir de Russie qui cachait tout mon corps couvert de mon riche et classieux costume noir à chemise rouge, cravate verte à arabesques baroques ; seules mes chaussures pointues en cuir et noires s’en distinguaient et mes gants tout aussi noir. Mon éternel chapeau reposait sur ma tête, tel un membre de mon corps dont il ne sera jamais séparé, couvant la longue chevelure rougeâtre pyrope qui volait dans le vent, en plus de choir dans le vide de par son extrême longueur, épousant les formes de mon visage légèrement pâle comme le reste de ma peau masquée, de mes traits fins rappelant néanmoins mes origines espagnoles, tandis que tels des rubis et topazes au cœur d’un volcan en fusion brillaient et brûlaient mes pupilles de couleur feu rouges orangeâtes.
Je n’avais pas ma canne avec moi pour une fois.

Ce vent, toutes ces couleurs, cette quiétude et cette solitude me donnait envie de profiter de l’instant comme je le faisais plus jeune au domaine noble et familial, sur l’un des nombreux balcons en surplomb de la haute montagne où nous nous trouvions et sous une tempête de neige. Je posais une main sur mon couvre-chef pour le soulever de mes cheveux et le retournais pour y plonger mon autre main et finalement en sortir d’abord un archet pour lequel je m’étais donné beaucoup de mal dans le but de l’obtenir. Un archet de la main de François Xavier Tourte lui-même, commandé et acheté quelques mois avant le décès de ce maître archet. Il avait une dimension conséquente pour un archet ; fin et magistralement sculpté, le sillage d’une gravure en or se dessinait le long de l’outil instrumental fait à partir de bois d’ébène, la mèche, elle, était faite avec l’écrin d’un pur-sang espagnol noir. Une hausse en ivoire, un bouton également en ivoire, le classique recouvrement en nacre, et une plaque de tête en or. Un véritable chef-d’œuvre, noble et magnifique jusqu’à la plus petite parcelle, jusqu’au moindre détail. Jusqu’au vernis du bois n’étant rien d’autre qu’un doux vernis mêlé à mon propre sang, le vil et noble sang de la famille Ezequiel.
J’aimais, chaque fois que j’extirpais mon archet de mon chapeau, glisser mes doigts sur ce dernier pour en savourer toutes les courbes minutieuses qui sont les derniers fruits des doigts tremblant d’un tel homme.
Chose que je fis, après avoir retiré mes gants et lâché ces derniers dans mon chapeau. Un véritable plaisir pour les doigts.

Après quelques instants de silence presque religieux à épouser les formes des différentes parties formant mon archet, je plongeais à nouveau une main dans mon couvre-chef pour finalement en sortir l’un des objets m’étant les plus précieux. Le violon avec lequel j’avais appris à apprivoiser la musique dès mon plus jeune âge, jusqu’à en être séparé quand je quittai le manoir qui brûlait sous la neige, pendant un siècle de captivité, avant de finalement tomber dessus lors d’un voyage passant par la Chine alors que je le pensais en cendres et poussières dans les ruines du domaine, sous un épais manteau de neige.
Un violon finement travaillé avec brio, dont le vernis rouge sang luisait sous les lumières du ciel flamboyant en plein coucher de soleil. Un vernis rouge sang, réellement fait de sang, vernis de désespoir et dernier vœux d’un luthier qui perdit sa femme et son enfant pour lequel cet instrument était destiné. Ce violon avait fini dans notre famille assez mystérieusement une première fois lorsque je m’en servais pour apprendre à en jouer avant de donner des concerts pour nos bals privés de famille, ou les bals pour lesquels nous invitions quelques membres de la royauté espagnole humaine.
Quand je l’eu croisé lors de l’un de mes voyages pour affaire, je n’ai donc pu m’empêcher de le récupérer par la force, à la fois fou de joie de retrouver un symbole de mon enfance, et fou furieux en me rendant compte que s’il était là, cela ne pouvait que signifier que les ruines du manoir avaient été pillées.

J’observais l’instrument avant de venir le poser contre mon épaule, m’installant autrement ; restant assis mais dans la même direction que le muret, une jambe pendante maintenant dans le vide, accompagnée de toute ma rougeoyante chevelure pyrope. J’aimais beaucoup dire qu’elle était pyrope, c’était une pierre que j’appréciais énormément.
Je préparais mon archet et fermais les yeux quelques instants pour prendre une profonde inspiration et avoir le temps de choisir quoi jouer, quoi interpréter. Presque immédiatement, je pensais à une sonate de Giuseppe Tartini, et rouvrais alors mes yeux dans un éclat scintillant alors que j’attaquais brusquement les cordes de mon instrument pour interpréter la « Sonate des trilles du Diable », sonate en sol mineur, l’une des plus belles œuvres de ce compositeur pour ne pas dire la meilleure de ce dernier, dont la genèse est un simple et étrange rêve fait par Tartini. Un rêve dans lequel il passait un pacte avec le Diable qui fut alors à son service. Tout lui réussissait. Tous ses désirs accomplis, et sa volonté soutenue, prévenue par son domestique. Domestique auquel Tartini finit par donner son violon pour lui demander de lui jouer quelque chose, ce que fit le domestique, sous l’étonnement et la surprise de son maître tant ce qu’il jouait était beau et unique, inimitable. Tartini, face à une mélodie dont il n’avait jamais pu frôler le brio et l’ingéniosité, étouffa dans son rêve tant il éprouvait de plaisir, de ravissement et de surprise. Et au grand jamais, il n’arriva à reproduire une partie ou une mélodie équivalente à celle de son songe qui ne pouvait alors que résonner dans les échos du pays des rêves personnels de cet homme, seul et unique spectateur de la sonate du Diable en personne ; le songe de Tartini. Raison pour laquelle il nomma sa propre sonate « La Sonate du Diable » bien qu’il savait qu’elle était de loin en-dessous de ce que son inconscient lui avait exposé.

Rapide et précis dans mes mouvements, j’enchaînais les notes avec un ravissement qui se lisait dans mes yeux. Le premier mouvement, Larghetto affettuoso, ensuite le second, l’Allegro, et enfin le troisième et dernier : L’Andante-Allegro-Adagio qui alternait entre Allegro et Andante, Adagio.
Ma chevelure virevoltait et dansait avec moi au gré de la mélodie endiablée de Tartini ; seul dans ma bulle, n’ayant que faire du monde réel et extérieur, n’ayant que pour compagnie mon instrument et la musique et ce, jusqu’à la dernière note.
Dernière note que je marquais d’une profonde et haletante respiration, car cela faisait un moment que je n’avais pas ainsi joué, au violon aussi bien qu’au piano. Puis, d’un coup, quelque chose vola à vive allure vers moi avant de finir par-dessus mon visage, me faisant lâcher un râle étouffé accompagné d’un grognement. Je replaçais et rangeais mon violon et mon archet dans mon chapeau avant de retirer ce qui couvrait mon visage pour procéder à une analyse et je pus constater qu’il s’agissait d’un mouchoir. Plutôt joli d’ailleurs. Ce n’était pas un mouchoir que n’importe qui pouvait se targuer de posséder. Rien qu’au toucher, un connaisseur ou un habitué, reconnaîtrait aisément la sensation laissée par la soie sur les doigts et la peau. Bleuté, le mouchoir était également affublé d’initiales, probablement brodées avec des fils d’argent. Mais seules, ces initiales ne me disaient rien.
Cependant, que pouvait bien faire un tel mouchoir par ici, à cette heure ? Un peu plus et ce dernier finissait dans la Tamise, il était même surprenant que celui-ci ait réussi à arriver jusqu’à moi sans finir à l’eau, je tiens à rappeler que j’étais au milieu d’un pont chevauchant la Tamise. Chance ou volonté supérieure incompréhensible, il était néanmoins arrivé jusqu’à moi, du moins, surtout à la rencontre de mon visage. Un humain aurait sursauté et serait tombé du pont, ou n’importe qui de légèrement nerveux !

Qui aurait l’idée de lâcher au vent un mouchoir au risque ou de ne jamais le revoir ou de tuer quelqu’un ? Ou les deux ? Lâchant un vif soupir, je descendais du muret et m’étirais avant de traverser le pont pour joindre le côté de la Tamise duquel était arrivé le mouchoir. Si ça se trouve, quelqu’un l’avait tout bonnement et tout bêtement lâché par inadvertance et à l’instant. Si cela était arrivé plus tôt, ou le mouchoir serait déjà à l’eau, ou il serait dans les poches d’un pauvre qui l’utilisera pour se moucher sans manières ou pour le vendre en espérant en obtenir quelque chose, ou cela voulait dire que le mouchoir avait parcouru toute la ville en volant avec beaucoup de chance. Mais je préférais opter pour le premier cas ; quelqu’un se promenait dans le coin et avait perdu son mouchoir, et vue la qualité de ce dernier, le propriétaire devait être en train de le chercher. Mais qui se promènerait dans le coin à une heure pareille ? Surtout pour se moucher. Cela n’avait aucun sens.
Je finis par hausser les épaules en soufflant un autre soupir qui vint siffler entre mes lèvres tandis que je marchais le long de la Tamise, mes très nombreux et très longs cheveux pyropes voletant derrière moi.
Heureusement, même pas après une minute de marche, je pouvais finalement observer une silhouette le long du cours d’eau qui semblait parfois bouger et se baisser, comme à la recherche de quelque chose. Une silhouette féminine qui plus est, et plutôt jeune de loin. Les jeunes filles de nos jours. Etait-elle là, à attendre son amant qu’elle ne pouvait se permettre de voir dans d’autres circonstances ? Une noble et un jeune homme pauvre mais tendre, bon, et beau. Une noble qui offre son mouchoir à son amant secret ? Cette hypothèse sonnait très romantique à la française tout à coup. Se faisant, je devais être très probablement dans le faux.
J’avais cette mauvaise habitude que de tout analyser et de comprendre en émettant diverses hypothèses et je ne pouvais m’en empêcher. Cependant j’aimerais bien comprendre ce que faisait une jeune fille, probablement noble en plus de ça, dehors à cette heure et seule. N’avait-elle donc jamais entendu dire que Londres, la nuit, n’était pas une ville pour les jeunes filles seules, et riches qui plus est ?
Soupirant une énième fois mais plus discrètement, je m’avançais alors vers la demoiselle qui, une fois à portée de vue humaine et très proche, était vêtue d’une cape noire : Pensait-elle que cela pourrait suffire à éloigner les possibles voleurs ou autres personnes aussi peu recommandables ? Qu’à cela ne tienne, ce n’était pas à moi de la juger ou de lui faire la morale implicite quant à son rang et sa présence seule la nuit dans les rues sombres et sordides de la capitale londonienne.
Affichant néanmoins mon habituel et charmant sourire sur mes commissures, je vins finalement tendre une main vers elle, où reposait dans la paume de la dite main le mouchoir qui était certainement ce qu’elle devait être en train de chercher partout.

   
 
▬ « Est-ce là ce après quoi vous courez mademoiselle ? »



© By Halloween sur Never-Utopia



Dernière édition par Aleksandr D. Ezequiel le Ven 26 Fév - 16:26, édité 1 fois
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Isabel de Cambridge
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MessageSujet: Re: Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ]   Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ] Icon_minitimeDim 10 Jan - 10:45


   

   

   
   

   Etre libre est n'être pas empêché.
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  Couverte de sa cape noire, Isabel se mit à arpenter le trottoir en sens inverse à la recherche de son mouchoir. Le dos courbé, elle analysait tous les recoins : il pouvait être n'importe où sur les dalles du trottoir ou sur la route, peut-être était-il coincé entre deux pavés ?
Les passants prenaient Isabel pour une mendiante à la recherche de pièces ; la plupart étaient des hommes de la haute bourgeoisie rentrant d'affaires bien grasses qui lui adressaient des regards dédaigneux. D'autres, ayant en horreur la pauvreté comme ils ont en horreur la peste prirent soin de l'éviter. Cela ne fit qu'avantager Isabel dans ses recherches car, sans qu'elle eût à demander quoi que ce soit, les passants lui dégageaient le chemin !
Absorbée dans sa recherche, Isabel ne faisait même pas attention au monde qui commençait doucement à affluer autour d'elle et encore moins aux regards insultants et aux murmures. Elle prenait son temps : ce mouchoir était pour elle d'une importance cruciale, il fallait qu'elle le retrouve, sans quoi elle mourrait de chagrin.
Elle trouva d'ailleurs intolérable de l'avoir laissé s'échapper de ses doigts et s'en voulut amèrement. Comment avait-elle pu laissé partir un cadeau aussi précieux ? A cause de sa rêvasserie. Pourquoi avait-elle rêvassé ? Car elle avait une inextricable envie de liberté. Blême, elle repensa à ses parents et se dit que la sur-protection qu'elle subissait était la cause de ce malheur. Elle leur voulut. Le sang lui monta au joues, puis ses yeux s'embuèrent de larmes... Isabel se redressa, et s'appuya contre un lampadaire, le visage inexpressif, le regard vide...
Une délicieuse musique vint bercer ses oreilles. C'était une valse, une valse sur laquelle elle avait dansé lors d'un bal. Fermant les yeux, Isabel savoura cet instant mélodieux. Elle se vit de nouveau danser pendant cette soirée où elle portait une robe à crinoline bordeaux avec de grosses bretelles tombante et des gants en soie. Oui, elle s'en souvenait... Elle se vit tournoyer au rythme de cet air endiablé, au bras d'un cavalier pour le moins insolite. Celui-ci portait de longs cheveux pyrope et avait des yeux d'une couleur hypnotisante. Malgré son air quelque peu incongru, Isabel avait trouvé qu'il dansait merveilleusement bien, il ne dansait pas comme les autres, il possédait quelque chose... D'endiablé.
Elle se souvint de cet homme mystérieux qui lui avait dit venir d'Espagne. Ce fut d'ailleurs dans sa famille qu'Edward avait acheté le cheval de sa fille, un andalou de pure race.
- Ah oui ! La Sonate du Diable ! s'exclama-t-elle ou rouvrant subitement le yeux.
Le titre de cette mélodie lui revint comme un éclair. Oui, c'était bien sur la Sonate du Diable qu'elle avait dansé avec l'homme aux cheveux longs et qu'elle entendait jouer maintenant. D'un sourire conquis, Isabel se retourna pour voir qui est-ce qui jouait cette sonate. C'était visiblement un musicien, assis à califourchon sur le muret d'en face. Il portait un chapeau haut-de-forme et un long manteau noir dissimulait ses formes. Il avait également de longs cheveux qui flottaient aux vents, qui paraissaient sombres au yeux d'Isabel. Il lui rappelait vaguement cet homme, qu'elle avait rencontré une fois dans un bal, et pour lequel elle avait fait exprès de ne pas demander le nom, pour garder un part de mystère. Appuyée contre le lampadaire, Isabel le regarda délicieusement jouer pendant quelques minutes, après quoi elle reprit ses recherches en soupirant.
La jeune fille se courba de nouveau, encapuchonnée de sa grande cape noire, à la recherche du précieux mouchoir. Elle termina vainement d'arpenter le trottoir de gauche, non seulement en vain et blessée dans sa dignité.
- Tu cherches des pièces ma p'tite dame ? lui avait-on dit.
Se redressant, marchant la tête haute, Isabel changea de trottoir à grands pas. Les badauds du cafés l’agaçaient à sans arrêts l'apostropher. Quelle vulgarité !
Arrivant sur le trottoir d'en face, elle se mit là aussi à scruter la moindre parcelle du tissu qui pouvait lui indiquer son mouchoir. Cependant, elle ne se pencha plus. Elle marchais redressée, montrant son port altier au scrutant le sol d'un regard presque dédaigneux, à pas lents.
- Est-ce là ce après quoi vous courez mademoiselle ?
A l'entente subite de cette voix rauque, Isabel eut un choc qui lui fit pousser un léger cri voisé. C'était le musicien qui, a environ trois mètres d'elle, semblait lui tendre ce qu'elle cherchait depuis un bon moment : son mouchoir.
Isabel n'y fit tout d'abord pas attention. Elle fut tout d'abord stupéfaite par la ressemblance de cet homme avec le cavalier espagnol. Pendant une fraction de seconde, Isabel le fixa de ses yeux ronds. Puis, remarquant le mouchoir posée dans la main du musicien, Isabel afficha un grand sourire et accourut pour le récupérer. Sa capuche se défit, laissant découvrir son visage ainsi que son chapeau splendide fait en fourrure de renard blanc et de laine teinté de bleu. Ses cheveux étaient en chignon, remontrée en arrière.
De ses fins doigts gantés de blanc, Isabel prit délicatement le mouchoir que l'homme lui tendait, avec un agréable sourire qui plus est. Elle reconnut en effet son mouchoir grâce aux initiales cousues. Par grâce elle le vit en bon état. Ravie, la brune le passa contre sa joue, en souriant. Puis elle releva la tête, en s'adressant à l'homme avec le même sourire, les yeux pétillants de joie :
- Merci monsieur. Merci beaucoup.

   

   © Jawilsia sur Never Utopia

   
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MessageSujet: Re: Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ]   Etre libre est n'être pas empêché. [ PV Alek ] Icon_minitimeVen 26 Fév - 19:35



La perversion d'une idée juste est l'hommage des pervers à la vertu. ▬ Régis Debray




   
 
▬ « Merci monsieur. Merci beaucoup. »

Coïncidence ou non, le visage qui se présentait à moi après que la capuche ait décidé de le dévoiler ne m’était pas totalement inconnu, sans pour autant m’être trop familier. Mais peut-être était-ce le cas, ce n’était qu’une supposition mais alors que je lui tendais son mouchoir, malgré le léger cri -probablement de surprise quand je l’ai apostrophée- elle n’avait pas immédiatement portée son attention à son bien que j’étais en train de lui rendre. Elle semblait plutôt me regarder, mais la capuche qu’elle portait encore à ce moment-là m’avait empêché d’apercevoir le regard qu’elle arborait à cet instant-là. Mais très vite, elle s’était jetée sur le tissu finement décoré et soigné pour le récupérer, il devait sûrement avoir une quelconque valeur sentimentale et je ne pus m’empêcher de sourire en voyant cela, même si j’étais légèrement vexé au fond de moi après qu’elle ait crié alors que je l’appelais, je n’avais pas pour habitude de recevoir ce genre de réactions de la part des femmes que je côtoyais dans la rue, mais qu’à cela ne tienne.

Toute souriante et les yeux pétillants de bonheur elle me remerciait pour le mouchoir ce qui ne pouvait que confirmer la possible valeur sentimentale de ce dernier. La main droite maintenant vide, je tenais néanmoins dans ma main gauche mon violon et mon archet que je n’avais pas lâché ou rangé même après avoir été interrompu par le tissu en plein solo musical. D’ailleurs, maintenant que je n’étais plus sur le pont, je me rendais compte que malgré l’heure, beaucoup de personnes traînaient dehors en plus de celle qui perdait son mouchoir dans le vent, et connaissant que trop bien la valeur purement monétaire de mon bien, je n’avais pas très envie de sentir quelques regards de rapaces s’y poser et le scruter comme s’il ne s’agissait que d’une métaphorique bourse bien remplie et cliquetant du doux son de l’or.
Préférant m’éloigner de la rue et des trottoirs où de telles personnes avec de telles pensées se retrouvent facilement, je fis une courte et rapide révérence à la demoiselle  avant de tendre ma main libre pour venir y prendre l’une des siennes, et lui emboîter le pas pour retourner sur le pont, à l’abris des regards avares et jaloux de la condescendante noblesse que nous représentions. Mais aussi pour simplement être plus tranquille, dans un calme, un silence uniquement bercé par le son de l’eau de la Tamise, et parfois celui de la brise.

Me retrouvant là où j’étais plus tôt avec mon instrument, je relâchais la main que j’avais tenu avec la plus grande des douceurs, et reprenais place sur le muret, m’asseyant non plus vers le vide et le cours d’eau, mais vers elle, laissant alors pendre mes deux mètres de cheveux dans le vide et le vent. Les cheveux de la demoiselle étaient soigneusement coiffés et maintenus sous la forme d’un chignon. Mon regard resta coincé quelques secondes sur le chapeau qui ornait sa tête. De la fourrure blanche … Sans prévenir et sans mots prononcés depuis que je lui ai rendu son mouchoir, je tendais une main pour frôler la dite fourrure avant de plaindre intérieurement la pauvre bête qui a ainsi finit. Du renard. Je trouvais toujours très triste de voir de tels animaux, aussi beaux et grands, finir comme simple matériel de couture au même titre que du simple et vulgaire coton. Qui plus est, j’adorais les renards. Plutôt que d’en porter la fourrure, je préférerais mourir si c’était possible, ou à la grande limite avoir un renard blanc vivant à mes côtés. Comme animal de compagnie.
Je reculais ma main et reposais mon regard sur le visage de cette jeune noble égarée, oui égarée, car il n’était pas dans les habitudes de laisser les jeunes filles de leurs lignées se promener seules, et encore moins seules la nuit, et ce malgré tout le respect que j’avais pour les femmes.
Mais assez supposé, son visage me disait toujours vaguement quelque chose. Cependant, je lui adressais un nouveau sourire, levant et posant une main par-dessus mon couvre-chef -je n’avais pas très envie de devoir plonger dans la Tamise pour le récupérer- qui lui n’était pas en fourrure ni blanc mais noir et en soie, sans oublier le ruban rouge vif où sont coincées deux cartes, un as de cœur et un as de pique, sans oublier d’omettre l’ornement floral de roses rouges éternelles tout autour du ruban, même s’il était impossible pour ceux qui l’ignoraient de dire qu’elles sont belles et biens éternelles. Encore plus impossible pour eux de dire qu’il s’agit de roses qui étaient blanches à l’origine, et qui sont devenues rouges suite aux quelques pactes que j’ai passé avec des humains, gardant ces roses en guise de souvenirs et d’hommages pour ces personnes qui avaient tout mon respect et toutes mes plus sincères considérations.

   
 
▬ « Inutile de me remercier jeune demoiselle, mais tâchez de faire plus attention, je ne serais pas toujours là pour vous le ramener si vous le perdez à nouveau. »

Je soulevais finalement mon chapeau haut-de-forme de mes cheveux pour le poser sur mes cuisses et y ranger mon violon puis mon archet comme si tout était parfaitement normal, sans me préoccupé de la réaction qu’allait avoir la jeune fille en voyant un homme ranger dans un chapeau un instrument faisant sa largeur et deux fois sa taille sans aucuns soucis, et pire encore, le faire disparaître. Ce à quoi je prenais un malin plaisir à répondre que j’étais magicien, que mon chapeau était à la fois l’entrée et la sortie d’une cave remplie de merveilles dans laquelle j’avais juste à me servir selon mon bon vouloir et ma volonté, moi et moi seul. L’être humain était téméraire et croyait souvent tout ce qu’on lui disait. Parfois il essayait de rationnaliser et de chercher le truc, le pourquoi du comment qui pourrait tout expliquer. Malheureusement il n’y avait aucun truc, moi seul peux plonger mes mains dans mon chapeau et en sortir des objets, ou y ranger mes affaires. Un être lambda ou même magique autre que moi ne ferait que toucher le fond du couvre-chef, sans rien à se mettre sous la main.

Je reposais mon haut-de-forme sur ma chevelure et reposais mon regard sur la demoiselle. J’avais l’impression de l’avoir déjà vu, quelque part. Mais où ? Je croise tellement de personnes chaque jour. Je retenais aisément le nom des jeunes -ou non- filles que je croisais et avec lesquelles je passais suffisamment de temps pour imprimer les traits de leur visage dans ma mémoire, mais là non. Je l’ai forcément croisé quelque part, mais n’ai pas eu le temps de lui demander son nom, ou n’ai pas eu l’occasion de le faire.
Les seuls moments où je manquais de temps dans la rue alors que je suis en compagnie d’une demoiselle, c’est lorsque les Inquisiteurs savent où je me trouve et qu’ils me prennent aussitôt en chasse. Par contre en intérieur … Je prenais toujours mon temps pour parfaitement comprendre et apprendre la vie et la manie de toutes les femmes que je pouvais côtoyer. Après tout, c’était bien nécessaire s’il y en avait une qui pourrait très bien me plaire, ou m’intéresser ; que ce soit pour discuter de tout et de rien, au cours d’une discussion, parfaitement normale, ou lors d’une rencontre plus … Privée et intime. Mais ça, c’était une autre histoire. Hahum.

Voyons … Lorsqu’il me venait de rencontrer des gens en intérieur, c’était surtout lors de rencontres … De représentations théâtrales … D’opéras. Au cabaret. Les bals. En parlant de bals, je me souvenais que c’était à la suite d’un de ces derniers que j’avais décidé d’apprendre à jouer la Sonate du Diable … Et la jeune cavalière que j’avais eu lors de cette soirée ressemblait fortement à la jeune fille qui se trouvait d’ailleurs devant moi à l’heure actuelle … Drôle de coïncidence.

   
 
▬ « Excusez ma subite curiosité et le tutoiement, mais tu ne serais pas la fille du petit Edward de Cambridge, pour laquelle il avait acheté à ma famille un cheval espagnol de pure race et avec laquelle j’ai dû danser parce que lui et sa femme m’ont fortement et longuement demandé de venir au bal où ils t’emmenaient ? »



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