Un bruit assez significatif se fit entendre dans la pénombre de ce qui ressemblait de loin à une chambre à coucher; un grand lit en bois taillé était au plus profond des ténèbres de la pièce semblait cacher une forme sous une épaisse couverture, le bruit métallique semblait provenir d'un petit réveil sur une sorte de table de nuit avant de disparaitre sous la couette lorsque que deux lueurs rouges se reflétèrent sur le verre protégeant ses aiguilles...

Un bras sorti de l'épaisse couverture en posant le réveil dorénavant éteint avant que le propriétaire du bras ne sorte de son nid douillet en s'étirant dans un petit râle; la personne sortie lentement du lit avant d'ouvrir en grand les rideaux de sa chambre pour laisser entrer la lumiere en se retournant; assez haut le soleil ce matin se dit la personne qui reculait vers sa salle de bain pour échapper aux rayons aveuglant du soleil: la silhouette se détacha de l'obscurité pour faire sa toilette avec une certaine méthodologie, cela fait; cet personne se regarda dans la glace en enfilant avec maitrise son uniforme de majordome avant de commencer a nouer sa cravate d'une main en se brossant les dents. Une fois préparé; celui qui ressemblait à un jeune homme commença à faire son lit après avoir ouvert sa fenêtre donnant sur le grand jardin de la propriété de la personne qu'il servait; en parlant d'elle pensa le majordome en sortant sa montre à gousset: Bientôt 9h; il est temps de réveiller Mademoiselle...

On vit un jeune homme aux yeux bleue et aux cheveux court sortir de la chambre avant de prendre l'escalier en direction des cuisines; le petit déjeuner de Mademoiselle devait surement être prêt. Une fois en cuisine; il prit un plateau dont le chef avait disposé le Breakfast de sa maitresse: Un verre de jus d'orange, une tasse de thé servi avec un nuage de lait, des muffins aux baies sauvages, aux raisins secs à la confiture d'orange, des scones (petits pains typiques), des galettes d'avoine avec du beurre et du miel, des œufs brouillés avec du bacon frit et des saucisses ainsi qu'une petite purée de pomme de terre suivit de quelque toast à la confiture et au beurre.

"C'est bientôt l'heure Walter!"
"Merci Chef mais ne vous inquiétez pas pour moi; je suis toujours pile à l'heure."
"Ça je le sais garnement" Fit le vielle homme à la toque de cuisinier en riant doucement en repensant à la ponctualité presque surnaturelle de ce garçon.
"Sur ce; je dois y aller Monsieur. Bonne continuation..."

Le majordome tourna les talons avec une révérence et une serviette sur un bras en direction des appartements de sa maitresse avec ce véritable festin des sens sur la main, il monta sans aucune difficulté les nombreuses marches séparant les cuisines au chambre dont celle de sa maitresse n'était qu'a deux pas de la sienne... Il se posta devant une grand porte de chêne ouvragé et sortie une clé qu'il enfonça dans la serrure dans un mouvement vif du poignet avant d'entrer dans l'immense pièce dont la lumiere de l'astre solaire avait du mal à passer ses rideaux au motif dorée.

L'homme garda son plateau en main en écartant un mince espace de voilure pour que le soleil touche délicatement la personne qui dormait dans le grand lit avant de se poster droit comme un piqué face à elle.

"Il est l'heure de se réveiller Duchesse Léona Wings... Le déjeuné de Mademoiselle est servi!..." Dit le majordome avec un grand sourire: la journée commence.

Le jeune homme du nom de Walter regardait sa maitresse mangé sans un mots depuis qu'il lui avait lue son agenda de la journée; il se contentait de la regarder manger avec un sourire assez inhabituelle pour un majordome de sa trempe; il est vraie que par le passé et maintenant encore: Walter d'où son vraie nom Katân, avait était bien des choses pour la jeune femme en face de lui; il fut d'abord son protecteur quand ses parents l'ont eu, il devint un camarade de jeu plus tard après avoir était presque sa nourrice vue l'investissement qu'il mettait à veiller sur elle, son ami quand ses parents partaient pour affaire à l'étranger, une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer quand elle en avait besoin, son confident dans les moments difficiles de la vie avant qu'elle ne perde sa famille et ne trouve la chaleur ainsi que le réconfort dans ses bras qui l'avaient tant serré depuis sa naissance... Ce jeune homme avait pour ainsi dire toujours était son ombre, toujours là pour elle et surement jusqu'à sa mort; certaine rumeur court au sujet de ce majordome dont le dévouement ressemblait presque à du fanatisme tellement il prenait soin d'elle en restant dans son ombre...Oui; cet homme suivait la jeune maitresse comme son ombre.


"Il n'y a rien de prévu ce matin? Je suis tranquille?"

"C'est exact Maitresse; vous avez votre matinée de libre. Souhaitez vous que je vous apporte de la lecture dans votre bureau ? Ou voulez vous que je vous prépare le thé ?"

Termina t'il en chaussant la jeune femme soigneusement après avoir mit ses longues chaussettes noire ressemblant à des collants et se releva en prenant son plateau à moitié vide quand sa maitresse semblait rassasié.

"Voulez vous que je vous fasse la lecture maitresse ? J'ai trouvé un livre dans une librairie de Londres parlant des samouraïs du Japon ainsi que d'autre phénomène de sa culture tel la composition fleural, les poèmes et l'art du combat; ce n'est que quelque exemple parmi tant d'autre"

Le majordome mit le thé sur son plateau avant de poser une assiette avec des petits gâteaux pour accompagner cette collation avant la lecture de mademoiselle Wing; il parti en souriant avec son plateau et la hâte d'être avec la personne qui compte le plus pour lui: vous voyez de qui je parle ? Une fois qu'il trouvait le thé au goût de sa maitresse, il prit le tableau d'une main et repartie sous les salutations de chaque personne qu'il croisait sur son chemin: du plus ancien au plus novice dont il empêcha de faire tomber un lustre qu'il nettoyait; toujours un seul bras et sans perdre le contenue de son plateau.

Kâtan escalada les escaliers avec toujours le même sourire qui illuminait les journées de sa maitresse depuis qu'elle était toute petite, personne ne s'était posé la question ce qu'il faisait que ce jeune homme dédiait sa vie à cette jeune femme: il était son ombre; il était impensable de l'imaginer loin d'elle: pas de vacance, pas de loisir: seulement sa maitresse. Il n'y avait rien d'autre dans sa vie que sa maitresse mais était-ce le cas pour tous les majordomes de ce siècle ? Sont-ils tous dévié corps et âme à leurs maitres ? Celui là oui et tous dans cette demeure l'avaient compris.

"Kâtan, n'en as tu pas marre de t'occuper de moi?
N'aimerais tu pas avoir plus de temps libre pour t'amuser et t'occuper
de toi?"
Il déposa son plateau une fois arrivé et sourie à sa maitresse en ouvrant le livre.

"Maitresse; je ne me lasse pas d'être à vos cotés et je ne changerais ça pour rien au monde: ma place est à vos cotés et je m'amuse énormément."

Sourit et commence à lire avec le sourire: passant des samouraïs au Haiku alors que sa chère maitresse était pendu à ses lèvres complétement subjugué à sa voix puis à ses gestes quand il parla des origamis avant de s'en faire un sabre en imitant un samouraï: un vraie gamin mais qui était le majordome de la maitresse de maison.

Le majordome regardât impuissant sa maitresse retourner à son siège en prenant sa tasse de thé; pourquoi ses instants magiques ne duraient pas éternellement pensa le jeune homme aux yeux bleue alors qu'il commençait à ranger les origamis au dessus d'une armoire ressemblant à une bibliothèque avec plusieurs petite décoration au dessus de chaque étage; un petit souvenir de leurs lectures passé depuis bien longtemps soupira le garçon en rangeant convenablement sa lecture de l'instant d'avant alors que sa maitresse se tourna vers lui.


"Et si nous allions saluer tous le monde?"

Le majordome sourit avant de s'incliner dans le plus grand respect; tranchant avec son air enfantin de tout-à l'heure.

"C'est une excellente idée, Maitresse. Vos gens se languissent de votre présence."

Le jeune homme au grand sourire mit une écharpe autour du cou de sa maitresse une fois qu'elle s'était levé avant de lui ouvrir la porte du bureau d'où un leger courant passa et fit s'envoler la grue du majordome dans les airs... Après un court sourire de Kâtan; il referma la porte avant de suivre sa maitresse avec toujours ce sourire qu'il abhorrée chaque jour depuis qu'il était avec elle... A peine eut-ils fait quelque pas que déjà des femmes de ménages les saluèrent avec respect avant de se remettre au travail: la duchesse était si apprécié pensa le majordome en la suivant dans les escaliers d'où tous qui purent la voir la saluèrent avec entrain.

"Vous êtes toujours si aimée, Maitresse; ils sont heureux de voir que vous avez retrouvé le gout de vivre."

Qu'il était agréable pour lui de voir sa maitresse tant-aimée cacher ses larmes de joie à la vue de tous ses autres serviteurs qui avaient organisé cette petite surprise pour leurs maitresse avec le coup de pouce de quelqu'un qu'elle connaissait que trop bien; c'était surement celui qui était le plus content de tous à la vue de leurs Duchesse, ledit personnage l'attendait en bas des escaliers pendant plusieurs minute en attendant qu'elle le rejoigne avec un large sourire. Le majordome en était plus que ravie.

"Je ne m'attendais vraiment pas a ça. Je suis très touché de cet attention. Est ce que tu étais au courant de ça?"

"Moi Maitresse ? J'avoue que oui, vous savez que je ne vous mentirais jamais."

Termina t'il dans un grand sourire en regardant la Duchesse Leona avant de lui ouvrir une porte donnant sur un magnifique jardin d'intérieur ou plante exotique et fleure rare se côtoyait: ils venaient de pénétrer dans la serre afin que sa maitresse puisse sentir le délicat arôme des fleurs pour qu'elle puisse se détendre avant sa leçon d'éducation. Ils continuérent leurs routes dans le balais de senteur avant d'arriver prés de l'écurie où l'attendais son cheval.

Léona avait refusé de descendre de cheval, et de couper au leçon d'équitation, sa condition de duchesse, lui imposait ce genre de chose. Et elle savait que si elle avait le droit a une vie facile, sans soucis d'argent, elle le devait à son statut et à sa fortune, qu'elle avait hérité de ses parents. Il lui incombait donc certaine obligation. Et les leçon d'équitation en faisait partie. C'est pour ça qu'elle avait refusé l'offre si alléchante de Kâtan, ça, et aussi parce que ses parents désiré qu'elle suive ce genre de leçon. Elle sourit à Kâtan en voyant qu'il passait lui aussi sur le retard du maitre d'équitation. De toute façon, elle n'aurait pas accepté qu'il dise quoi que se soit puisqu'elle avait déjà excusé de son retard. Et Kâtan, en bon majordome n'avait pas a contredire sa maitresse, surtout devant quelqu'un. Autant en privé, cela ne la dérangeait pas, et ils avaient eut parfois des discussions houleuses sur tel ou tel sujet, et ou elle demandait au majordome de parler en toute franchise, autant la elle n'aurait pas accepté.

"Puissiez vous pardonner mon geste Maitresse..."

Léona regarda son majordome sans comprendre ses paroles, qu'allait il faire, qui puisse valoir de s'excuser? Elle se le demandait vraiment. Et elle comprit immédiatement quand elle vit Kâtan sauter a l'arrière de son cheval et attraper les rennes, posant ses mains a coté de sienne. Elle ne put s'empêcher de rougir en sentant le contact du corps de son majordome contre le sien. D'habitude, il réservait ce genre de chose à leur strict intimité. Il ne se permettait jamais ce genre de familiarité en public. Mais un sourire ne put s'empêcher de naitre sur ses lèvres.

"Ne voyez aucune intention malvenue dans mes gestes
Maîtresse . Je tient seulement à veiller sur vous et rendre cette leçon
le plus agréable possible."

Elle soupira doucement et colla son dos contre le torse de son majordome, la chaleur qu'il dégageait était des plus agréable.

"Je te pardonne pour cette fois Kâtan, mais que cela ne se reproduise plus."