Le soleil peu a peu se coucha, Zalys eut été autorisée à se retirer dans ses appartements. Elle s’assura que da maîtresse ne manquais de rien et se rendis a la bibliothèque où elle pris de nombreux ouvrages de contes puis remonta dans sa chambre. Elle pris le premier livre, avant de l’ouvrir elle en admira les détails de la couverture. De cuir épais les lettres y étaient dorées à la main. La signature ainsi que le poinçon de l’auteur y figurait. Ce dernier avait lui même fait, sa couverture avec grand soin cet ouvrage était une pièce unique. De ses fines mains, elle ouvris l’ouvrage et constata avec admiration que ce dernier était fait de parchemin, les enluminures qui ornais le début de chaque paragraphe de toute beauté tous en accord avec le thème du conte et parfois même du paragraphe lui même. L’Ange s’installa sur le rebord de la croisée et refermas derrière elle le premier livre a la main. Elle en débutait la lecture sous le clair de lune a peine visible, a ses pieds, au loin se trouvait la prospère ville de Londres, la lumière des foyer s’éteignirent progressivement laissant seule la lueur de l’astre maître de la nuit.
Quand elle parvient a la fin de l’ouvrage, elle lut alors les notes de l’auteur soigneusement inscrites a la plume sur l’épais support. Ces dernières lui remirent une poème en mémoire... un poème sur la saison, et les mœurs s’adressant aux hommes. Puis comme interrogeant la Lune, elle la regarda longuement, déposa le livre sur le rebord instable de la croisée et s’envola vers la ville : quelque chose l’attirait...quoi elle ne parvint a le savoir, mais elle devait y aller. Sur le chemin, elle longea a contre sens la rivière de ses retrouvailles avec sa sœur il y avait de cela tant de mois. Depuis elle ne l’avait revue que quelques fois au cours de réceptions ou soirées mondaines.
En remontant le cours d’eau, elle arriva a une pierre plate, elle vit une silhouette, elle la survola une fois, puis incertaine, elle repassa plusieurs fois encore. Puis, certaine de reconnaître l’ombre, elle se posa devant cette dernière.

-Bonsoir Demoiselle Lucy. Dit elle avec grace, tout en s’inclinant.

Zalys esquissa un sourire et répondis calmement à la Duchesse.

-Demoiselle Carter se porte à ravir aux dernières nouvelles. Il en est de même en ce qui me concerne, je vous remercie de vous préoccuper de mon humble condition. Puis je vous retourner la question Demoiselle Lucy

Le temps depuis leur précédentes rencontre en ces lieux devaient remonter a plus d'une année a présent, elle se réjouissait sans pouvoir le montrer des réceptions qui lui permettait de la voir au loin sourire et se porter a merveille. Cependant, en raison de sa condition, elle ne pouvait la voir, lui parler a sa guise..Et pourtant, elle se ravissait a l'idée simple d'une courte entrevue. Et là, devant elle, se présentait une occasion de la saluer de près sans que toute la haute société ne fusse au courant de cette entrevue. Bien que cette société eusse été des meilleures et ne le sois encore aujourd'hui, elle n'en était pas des moins...hiérarchisée. Cela ne la dérangeait point, après tout elle avait grandit une société qui le fut tout autant... ou plutôt de se soumettre a quelque chose de familier la rassurait d'avantage.

Tout en songeant à cela, elle répondis d'une voix tendre à sa soeur qu'elle avait laissé patienter plusieurs minutes.

-C'est en effet le cas, et cela est fort regrettable. Puis je vous demander si nous pourrions y remédier s'il vous plait?

Puis, s'inclinant elle se perdit dans le vide de ses pensées, ses yeux devienrent vides. Tant de choses en si peu de temps s'étaient passés et sa quête n'avait avancé. Son temps lui semblais des plus compté et elle ne voulu y faillir. Cela faisait bien trop d'années que cette affaire trainait et le temps pour elle vint où elle se remémora son objectif initial au moment de sa venue sur Terre. Oscillant de gauche a droite, elle manqua de tomber mais parvint a reprendre ses esprits au dernier moment et, feignant un semi replis de ses ailes, elle se redressa comme la politesse le voulait.

Apprenant la bien portance de la Duchesse, Zalys souris rassurée.
"-Vous m'en voyez ravie"
Ah, ces douces saisons qui passèrent, ces journées passionnantes qu'elle eut accomplis au service de la Duchesse Vampire au cours de ces derniers mois, les temps passa si rapidement comme sa soeur le disait. Elles s'étaient séparées voilà bien des années et comme son ainée, elle semblait ne pas s'en être rendue compte. Pour des créatures immortelles comme elles la notion de temps chez les humains n'avait pas de sens. Voilà plus de plusieurs millénaires qu'elle vivait et en était toujours a une jeunesse que lui enviait certains humains qui la pensait éternelle. Son temps comme ralentis dans son effroyable course ininterrompue s'égrainais au fil de jours, des saisons, des dîners et des soirées mondaines. Et voilà, un an déjà s'était écoulé depuis cette rencontre, depuis ces retrouvailles ce petit matin de printemps sous le signe des larmes, des souvenirs et des promesses beaucoup de promesses dont une.. qu'il ne fallait en aucun cas oublier, celle d'accomplir au plus vite leur mission.
Zalys, regarda fixement la démone comme si elle la découvrait pour la première fois. Ses yeux flamboyants témoins de sa race intensifièrent son regard comme foudroyant. Toujours le regard évidé de sens, de sentiments, la créature céleste répondis:
"-La notion de temps auquel vous faites référence n'est probablement pas la bonne échelle mais je vous accorde qu'il ne s'égraine de façon habituelle depuis notre rencontre il y a de cela tant d'années. Cette fin de semaine, n'est probablement qu'une fin de semaine comme il y en existe tant d'autres..."
S'arrêtant un moment pour contempler le paysage, nocturne cette belle lune qu'elle semblait pouvoir toucher du doigt en déployant ses ailes. Sous cet astre aux milles cratères, elle se remémora les récents évènements, ces dernières "semaines" ... depuis le jour de cette fameuse promesse. Elle baissa la tête et ferma les yeux en prenant une voix sage:
"-Puis je vous demander si vous avez souvenirs de cette promesses que nous nous sommes faites jadis?"
Son visage rosé perdit ses couleurs au fur et a mesure que la nuit battait son cours, laissant place a un visage d'albâtre ressortant parmi la noirceur de ces ténèbres et le mauve de ses yeux.